Furorem — Chapitre unique

Notes de l’auteur : Bon, voilà je me lance, c’est la toute première nouvelle que j’ai écrite je crois. Ça fait très longtemps d’ailleurs. À l’origine c’était un devoir de français au collège ! Je sais pas trop quoi en penser, j’espère que ça vous plaira quand même ...

  Les cliquetis des armes qui s’entrechoquaient entre elles résonnaient dans la vallée depuis maintenant plus d’une heure. Une heure interminable durant laquelle mes camarades et moi avons lutté contre l’ennemi qui nous avait attaqué le matin même après nous avoir déclaré la guerre pour une raison que j’ignorais encore. Je voyais, impuissant, mes compagnons tomber à terre les uns après les autres. Nous n’étions pas assez nombreux mais personne n’avait même songé à abandonner. Plier les armes signifierait perdre toute fierté et nous préférions tous mourrir dans l’honneur que de vivre dans la honte. Pourtant malgré ma détermination sans faille, l’inévitable se produisait doucement dans une horreur sans nom.

 

  Mon épée devenait lourde dans ma main, quant à mon bouclier, il était au sol et ne me protégeait plus. Une douleur atroce me transperçait la jambe lorsque la hache d’un barbare se planta dedans. Je m’écroulais à mon tour, vaincu. L’ennemi restait seul debout et sous un silence froid, régnait désormais l’humiliation d’une défaite pourtant courue d’avance.

 

  Les opposants se mirent alors à repartir laissant tous mes camarades, et moi même, pour morts dans l'incompréhension la plus totale. Pourquoi avoir combattu si longtemps pour, au final, ne récupérer aucun trophée, aucun territoire ou même aucune richesse ? N’avaient-ils aucun honneur ? N’avaient-ils aucun respect pour nous ? Allaient-ils réellement repartir comme ça ? Étaient-ils vraiment venus dans le seul but de massacrer ma tribu ? J’étais désespéré et hors de moi. Mais surtout j’avais mal, j’avais tellement mal. Ma jambe n’était pas la seule victime et mon dos et ma tête dans lesquels je m’étais pris un immense coup de bouclier me faisaient également souffrir, mais mon cœur… mon cœur, que je pensais jusque là inatteignable, était désormais ma plus grande douleur sur ce champ de bataille. Une larme solitaire se mit à couler sur ma joue. En temps normal, ça ne serait jamais arrivé ou alors je l’aurais immédiatement séchée. Mais on n’était pas en temps normal, alors je la laissai couler jusqu’à ce qu’elle tombe sur la terre sèche et abimée par les combats.

 

  J’entendis soudain un bruit sourd, je dirigeai alors mon regard vers sa source. Et je me figeai, autant que mon corps, déjà incapable de bouger, le pouvait. Un homme venait de lâcher ses armes, qui s’étaient écrasées avec fracas sur le sol.

 

  Des armes identiques aux miennes.

 

  Un homme que je connaissais parfaitement.

 

  Une bouffée de chaleur emplit mon corps. De la chaleur, c’était cela qu’il me manquait. Oui, de la chaleur, et de l’espoir aussi. Malgré le supplice que j’endurais en ce moment, je le ressentais. Je ressentais de l’espoir. Et c’était grâce à lui. Lui qui était toujours debout. Lui avait fait tomber son épée. Lui qui observait, le regard vide, dans un état second, les morts jonchant le sol.

 

  J’ouvris la bouche pour l’appeler mais à la place de son nom, j’émis difficilement un gargouillement inaudible. Soudain, il se mit à courir dans ma direction, en essayant, en vain, de ne pas trébucher sur les dépouilles de nos amis. Puis, il s’arrêta, horrifié, devant moi. Je voulais l’appeler, lui faire signe mais je n’y arrivais pas. Je suivis son regard et remarquai qu’en réalité, ce n’était pas moi qui l’intéressait. Non, ce n’était pas moi… Il m’enjamba et je ne puis plus le voir, mais je l’entendais et je ressentais. Il s’accroupit, ou plutôt, se laissa tomber, sûrement à côté d’un corps. Il parla, puis pleura et enfin il se releva doucement. Il avait plusieurs fois murmuré le nom de son frère, c’était lui qui se trouvait derrière moi… Son frère était mort, comme tous les autres et comme moi, bientôt…

 

  J’avais mal, tellement mal.

 

  Il fit de nouveau quelques pas et revint dans mon champ de vision. Il s’immobilisa, dos à moi, dans la direction qu’avait pris l’ennemi quelques minutes plus tôt. Dans sa main, se trouvait une hache qu’il venait de ramasser et avait trainé sur le sol dur. Il la lança de toutes les forces qu’il lui restait et se mit à hurler. À hurler tout son être, à les insulter, les menacer. Il pleurait de nouveau mais ce n’était plus de la peine. C’était de la rage. Non. C’était encore pire. Encore pire que cela, à tel point qu’aucun mot ne pourrait le décrire. Je frissonnais, il ressemblait à une bête. Une bête sauvage. Il tremblait de tout son corps. Ses ongles plantés dans chacune de ses paumes le faisaient saigner. Et pourtant, j’aurais tellement aimé pouvoir faire comme lui. Pouvoir crier tout ce que je ressentais en ce moment. Pouvoir déclarer la guerre à la vie. Pouvoir me libérer des chaines qui resserraient leur étreinte sur moi à chaque seconde. Mais je ne pouvais pas, je ne pouvais pas me libérer et c’était bien ce qui me faisait le plus mal.


La vengeance aurait pu m’aider. Mais honnêtement, dans mon état, me venger était tout simplement impossible. Ma seule et unique option était que je guérisse, oui, que je guérisse et que j’aille me venger de ces ordures qui avaient tout ravagé sans le moindre scrupule. C’était décidé, mais c’était également illusoire, totalement utopique. Je ne pouvais probablement pas guérir de mes blessures, ou il faudrait des connaissances très accrues en médecine or, tous les guérisseurs de la tribu étaient morts, il ne restait plus que lui. Mais il n’était pas guérisseur et il devait souffrir autant que moi à cause de son épaule en sang.

 

  Et puis la vengeance, en réalité, c’était également infaisable. Comment se venger, seul, de personnes qui avaient déjà réussit à supprimer tout son clan ? Il devait penser comme moi, mais lui, il était encore capable de se battre. Il tourna sa tête vers le soleil et je pus voir son regard. Il exprimait une envie irrépressible d’en finir. Mais il ne se tuerait pas là. Ça signifierait agir à l’encontre de toutes les lois de notre tribu. Et pour chacun d’entre nous, c’était inimaginable.

 

  Ses iris exprimaient autre chose. Des questions. Oui c’était cela, il se posait des questions, sûrement les mêmes que moi mais pas seulement. Il devait surtout se demander pourquoi ne pas l’avoir tué également ? Pourquoi l’avoir laissé planté là au milieu des cadavres de ses compagnons d’armes, des gens qu’il aimait ? Pourquoi lui ? Non, ça, ce n’était pas la bonne question mais pourtant j’étais sûr qu’il devait se la poser. Et c’était légitime. Il était là, désemparé, seul, au milieu de l’enfer, avec sa haine et nos fantômes pour seule compagnie. Il était noyé, abandonné, dans sa rancœur. Rongé par les regrets de n’avoir pu sauver personne et les doutes sur ce qui allait suivre. Il était, tout simplement, rongé par la colère.

 

  Son regard devenait de plus en plus flou, à cause de la fureur. Son aura était hostile. Ses sourcils froncés lui donnaient un air grave. Il ne devait plus rien distinguer, ni l’herbe des montagnes, ni le bien du mal et encore moins la folie de la raison…

 

  Il avait mal, tellement mal.

 

  Sa respiration était profonde, lourde et sèche. Il n’y avait plus un bruit dans la vallée. Tout ce que l’on entendait, c’était son souffle. Son souffle qui résonnait dans le silence assourdissant laissé par les combattants déchus. Et soudain, je sentis s’envoler toute sa haine, toute sa détermination, toute son angoisse, toute sa peine, toute sa rage, toute s… Il s’effondra.

 

  À genoux, il ferma ses yeux. Tous ses muscles s’étaient détendus. Il était en train d’abandonner tout espoir. On dit tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Mais là, il n’y avait plus de vie. Et si l’espoir fait vivre, alors on meurt s’il n’y en a plus ? Oui. Mais, les autres étaient morts debout, tandis que lui était vivant à genoux. Et ça s’était la plus grande erreur, la plus grande honte pour un guerrier. Je ne pouvais pas le laisser comme ça, c’était impossible, inhumain. Si je le faisais, je ne mériterais même pas la mort.

 

  Mes lèvres remuèrent et sans m’en rendre compte je prononçais, certes faiblement mais quand même, son nom. Ce son sonnait tel un joyau pour moi, c’était un trésor. Il se retourna d’un coup et chercha du regard l’origine du bruit qui avait difficilement atteint ses oreilles. Alors je répétais, plus fort cette fois, puis encore plus fort, et encore, et… il se leva et s’avança doucement vers moi, comme ci je n’étais pas réel, comme ci j’étais une illusion qui risquait de s’effacer à chaque instant, de s’envoler au moindre geste un peu trop brusque. Il s’accroupit, près de moi cette fois-ci, je retrouvais un peu de bonheur, même si, ce n’en était pas vraiment au final. Il sourit, je souris. Mais c’était loin d’être de la joie, très loin même.

 

  Nous avions mal, trop mal pour ça.

 

  Et ma jambe se vidait de son sang, à moins que ce ne soit ma tête qui commençait a exploser de l’intérieur ? Je ne savais plus faire la différence peut-être même était-ce les deux. Je l’entendais, il me parlait, mais je ne comprenais pas ce qu’il disait. Sa silhouette se flouta, les couleurs devinrent peu à peu ternes, mes yeux commencèrent lentement à se fermer. Je voyais vaguement ses lèvres remuer, il continuait de me parler et moi, je continuais de sombrer petit à petit… Je lui souhaitais bon coura…

 

  Je rouvris subitement les yeux. Qu’étais-je en train faire ? Étais-je vraiment sur le point de tout abandonner alors que lui se battait de nouveau ? Étais-je vraiment sur le point de l’abandonner ? Non, je ne pouvais pas faire ça. Je n’en avais pas le droit. Je devais continuer de résister à la mort sauvage qui avait eu raison de la détermination de tous mes compagnons. Je devais, moi aussi, continuais à me battre.

 

  Mais j’avais mal, tellement mal…

 

   Je distinguais désormais ses paroles, mais tout était confus dans ma tête. Il me semblait qu’il me disait qu’il partait… Pourquoi ? Où allait-il ? Ah, il partait juste chercher des… Des quoi ? Oh, des herbes pour me soigner. Il y en avait dans la rivière près de la forêt ? Non. Dans la forêt près de la rivière. Oui, c’était cela. Il reviendrait bientôt, certes il était guerrier et non soigneur mais chacun de nous connaissait les bases de notre médecine. La forêt regorgeait de ces fleurs qui permettaient de limiter un saignement, d’arrêter une infection ou encore de réduire la douleur… Et je n’attendais que cela, de réduire cette douleur insoutenable, mais aucune plante ne pourrait me guérir totalement, ça pourrait faire cesser la souffrance des plaies. Mais jamais ma honte ne sera apaisée tant que nos opposants n’étaient pas tous morts dans d’atroces souffrances…

 

  Il mettait beaucoup trop de temps à mon goût mais je ne pouvais pas lui en vouloir, il n’avait pas l’habitude de chercher des herbes, ce n’était pas son rôle. Et il était blessé lui aussi, ça ne devait pas être facile… Et pourtant…

 

  J’avais mal, tellement mal…

 

  Tout à l’heure dans ses yeux, j’avais décelé une lueur d’espoir. Mais une sombre lueur d’espoir aussi obscure qu’une nuit sans lune. Un éclat brisé de vengeance s’était reflété dans ses prunelles bleutées. La flamme lugubre encore assombrie par un terrible et tragique destin brillait continuellement au fond de lui. On était chacun la lumière de l’autre. Mais, moi, je ne pouvais rien faire pour l’aider, j’aurais aimé pouvoir le soutenir. Malheureusement c’était impossible, j’en étais incapable. Tout ce que je pouvais faire, était de me reposer sur lui et attendre.

 

  Alors j’attendais. Mais il mettait trop de temps, beaucoup trop de temps. Et plus j’avais de temps plus j’avais mal et donc plus je cherchais à me distraire en réfléchissant, seule chose dont j’étais encore à peu près capable, qui me maintenait conscient. Mais même ça, c’était dur.

 

  J’avais mal, tellement mal…

 

  Il n’allait pas revenir à temps. Je pouvais bien essayer de me convaincre que si, au fond de moi, je savais que non. Ça signifiait que j’avais abandonné ? Oui, sûrement. Et pourtant je n’en avais pas le droit, alors je faisait semblant. Semblant d’être là, pour ma conscience, pour ne partir sans aucun regret. Mais même avec toute la fierté que je pouvais avoir, je restais un homme avant tout et les hommes sont des êtres faibles. Donc je serais faible jusqu’au bout. Pathétique.

 

  Je suis terriblement désolé. Pour lui, pour moi. Parce que même si je n’étais plus là, il se vengerait. Il les réduirait tous en un vulgaire tas de cendres tout juste bon à être jeté. J’en étais persuadé, ça ne pouvait pas être autrement. N’est-ce pas ? Non. Si. Il allait revenir, bientôt, dans quelques instants. Il suffisait d’être encore un peu patient. D’attendre gentiment que la roue tourne. D’attendre qu’il me soigne. D’attendre de partir tout les deux avec notre rancœur qui serait notre plus grande force. D’attendre d’être en face d’eux pour les détruire. Un fois que se serait fait, à ce moment là tout irait bien.

 

  Ou pas. Car j’avais mal, vraiment très mal.

 

  Mais pas besoin de moi. Il le ferait très bien tout seul. Une fois que je ne serais plus là. Il ne serait certes plus qu’une bête sans émotions mais une bête invincible. Un animal blessé et qui n’a plus rien à perdre est beaucoup plus dangereux qu’une armée de barbares. Il est bien plus imprévisible mais beaucoup plus inconscient, imprudent et, fou aussi… La folie rendait aveugle et brouillait tout. Je savais que s’il se confrontait à eux, il se ferait écraser même si depuis le début je cherchais à me convaincre du contraire et que même seul, il pourrait les broyer jusqu’au dernier. Cependant je ne voulais pas l’en empêcher. Alors lui comme moi, nous allions faire comme si. Comme si c’était possible. Puis il nous rejoindrait, la tête haute, très haut dans les étoiles.

 

  J’aimerais pourvoir faire comme n’importe qui et arrêter d’essayer de rallumer et de colorer cette flamme noire qui essayait désespérément de tout réchauffer mais qui ne faisait que détruire. Elle était en train de me tuer littéralement à petit feu, alors que j’aurais pu mourir, comme les autres, fort et fier.

 

  J’avais mal, tellement mal.

 

  Il fallait absolument que j’arrête tout ça. Ça y était, j’avais renoncé tant pis pour ma dignité. À force de réfléchir je m’étais moi même perdu. Tout ce que j’avais pensé était tellement contradictoire. Pourquoi ? À cause de la tristesse. Non. À cause de la colère, c’est ça, la colère c’était elle la fautive. Si seulement elle n’avait jamais existé. À cause d’elle je m’étais perdu et blessé. Oui, si elle n’avait pas été là ils ne seraient pas venus. La colère m’avait perdu, la colère m’avait blessé. J’avais été blessé par la colère. Non. Blessé pour la colère. Pour la haine et la bêtise humaine. Peut être pour ma vengeance. Mais la vengeance était un cercle vicieux. Elle détruisait et tuait tout sur son passage. Mais ce n’était pas de sa faute, à la vengeance. C’était la faute de la colère. Car sans elle, la vengeance n’existerait pas non plus. Elle ne faisait que suivre les lois, les ordres même de la haine. C’était la plus grande ennemie qui existait. Et pourtant elle se faisait passer pour une amie. Et même en sachant ça, je ne voulais pas perdre cette haine, cette rancœur, cette envie de vengeance, cett… Stop. Désormais il fallait juste que je me laisse porter. Plus de réflexion. Plus de désir. Plus d’ambition. Plus de rêve. Plus rien. Voilà, plus que le vide. Peut être que si je fermait les yeux…

 

  Non. Tant pis je ne fermais pas les yeux, je voulais le regarder une dernière fois. Il étais là, je le voyait. Il avançait vers moi, vite. Mais pas assez. Cette fois-ci, c’était trop tard. Peut être que s’il était arrivé une ou deux minutes plus tôt… Je ne suis plus qu’une coquille vide. Enfin, non. Pas totalement vide. Il me restait une chose, un souhait.

 

  Et puis j’avais mal, toujours autant mal.

 

  Alors je lui souriais, bien que de là où il était il ne pouvait voir ce détail.

  Je pensais une dernière fois ‹‹Venge moi. Venge les. Venge nous. Puis revient vers nous. On t’accueillera, promis. Tu auras ta place à nos côtés. Dans les étoiles, il ne manque plus que toi et moi. Tâche d’y aller une fois que ces enflures n’existeront plus.›› Je savais que c’était la fin et pourtant j’avais toujours mal… Pourquoi j’étais encore là, ça ne servait à rien je me considérais déjà comme un passé. J’étais fou ? Peut être. Il arrivait, il fallait que je parte. ‹‹Désolé. Surtout quand je m’endormirais, ne me réveille pas. C’est important.

Même si c’est impossible. N’essaye pas de me faire rouvrir les yeux. Ils souffrent et ont besoin de rester fermer pour ne plus sentir cette douleur.›› Mon faux sourire s’effaça.

 

  Moi aussi, j’avais mal, toujours tellement mal. Mais, cette fois, je ne m’inquiétais pas, car ce serait bientôt fini. Enfin, non,

 

  C’était fini.

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Ella Palace
Posté le 04/09/2021
Bonjour,


ton histoire est forte et très prenante! On dirait la traduction d'un vécu mais surtout d'un vécu interne comme une guerre menée contre le mal qui nous ronge, contre le désir de vengeance. Il y a beaucoup de sensibilité, d'instants forts.
J'ai remarqué que tu passais du passé au présent, au futur et cela enlève une certaine cohérence.
Aussi, comment le protagoniste peut-il expliquer ce moment vu qu'il est mort? Il parle d'outre-tombe?

Au plaisir
Guimauv_royale
Posté le 01/10/2021
Ooh merci beaucoup de ton commentaire ☺️

Oui on m’a déjà fait la remarque pour les temps et j’ai essayé de revoir ça mais apparemment pas assez :/ Je m’y replongerais en essayant de mieux faire cette fois !
Euh et comment le personnage peut parler ? bah je t’avoue que quand j’ai écris cette nouvelle je réfléchissez pas trop à se genre de choses c’était il y a longtemps 😅
Ella Palace
Posté le 01/10/2021
Coucou,

Je me dirai qu'il parle d'outre-tombe alors lol

Au plaisir
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