Gaïa

Par Claire

Sombre creux chaud, Rhea en pleure

Pluie de larmes enfants perdus

Dans le creux du salut, pour l’heure

Qui sectionna le serpent nu

De l’immonde violeur qu’il est

Son fils, et de sa création

En prend les fruits en abandon

Qu’il emprisonne dans le creux

De Gaïa, victime sans pieu

Du patriarche, sale nuit

Qui entend ses cris et en ri.

 

Gaïa mère de tous se meurt

Son propre fils est son violeur

Un infime grain sablonneux

Tombe, le sablier de noeud

Le temps libère le monde

Tera survit, le ventre bleu

Tandis qu’enfin, le ciel se forme

Règne du ciel, la place aux hommes

"Protèges les enfants de Terre !"

Printemps, feu, chasse Lune, Enfer

Gaïa s’endort, attend qu’enfin

Le bruit le comble, son demain.

 

 

 

 

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