Sombre creux chaud, Rhea en pleure
Pluie de larmes enfants perdus
Dans le creux du salut, pour l’heure
Qui sectionna le serpent nu
De l’immonde violeur qu’il est
Son fils, et de sa création
En prend les fruits en abandon
Qu’il emprisonne dans le creux
De Gaïa, victime sans pieu
Du patriarche, sale nuit
Qui entend ses cris et en ri.
Gaïa mère de tous se meurt
Son propre fils est son violeur
Un infime grain sablonneux
Tombe, le sablier de noeud
Le temps libère le monde
Tera survit, le ventre bleu
Tandis qu’enfin, le ciel se forme
Règne du ciel, la place aux hommes
"Protèges les enfants de Terre !"
Printemps, feu, chasse Lune, Enfer
Gaïa s’endort, attend qu’enfin
Le bruit le comble, son demain.