Il avait l'air charmant,
C'était un homme galant.
Un sourire sincère,
Ça suffisait pour me plaire.
Papa,maman, ils l'aimaient bien,
Ce gentleman, il était mien.
L'anneau au doigt,
Il n'aimait que moi.
On vivait ensemble juste à deux,
Il n'y avait que pour moi qu'il avait d'yeux.
Un jour, après son boulot,
Il avait bu son whisky au goulot.
Il était en colère, fâché,
Sans faire exprès, il m'a giflé.
Le lendemain, après avoir décuvé,
Il m'a offert un bouquet, pour se faire pardonner.
Je me suis dit c'est qu'une fois que ça se passe,
Il était juste dans une impasse.
Mais il a recommencé encore et encore,
Et après il me disait je t'adore.
Des coups, des bleus,
J'le regarde plus dans les yeux.
Des lunettes pour me cacher,
Je ne veux pas le fâcher.
Je ne suis plus heureuse,
Je suis malheureuse.
Mais on me dit fais semblant,
Ou tu finiras sans enfants.
Bref, le poème est très beau, les mots sont bien pesés, certains sont lourds et d'autres sont légers, en plus au bon moment, chapeau.
J'aime pas trop la fin par contre, je trouve que dire qu'il faut rester malheureuse sinon on n'est sans enfants n'est pas très malin. Après je ne juge pas, mais bon, j'aurais aimé une fin plus joyeuse.
Ce poème est profond, tu sembles transmettre un message. Je me reconnais dans cette petite histoire, sauf que la différence est que j'ai su et pu m'en défaire et partir.
J'ai juste repéré une petite coquille :
- Mais on me dit fait semblant, -> fais
J'adore la poésie moi aussi, merci pour ton partage :)
Bienvenue sur PA et au plaisir de te lire encore !
Fy
Je suis très touchée que cela t'ais plus!