Givre

Notes de l’auteur : Vous vous souvenez quand j'ai dit hier que je m'engageais sur les 5 derniers chapitres ? Bah, j'avais mal compté, c'était à partir de celui-ci qu'on s'y engageait. Ah, les erreurs bêtes comme celle-ci. xDD

Quoi qu'il en soit, le mot du jour était "Givre" et voici un peu de "Sonic", encore une fois !

C'était encore une fois une belle journée sur la Terre connue sous la désignation « D-695 », aussi reconnaissable comme étant le centre du Multiverse connu sous le nom de « Jacket-Verse ». Une journée où, cette fois, rien d'excentrique n'allait se passer et personne n'allait être appelé dans le but de tout remettre à la normale après qu'une situation absurde se soit déroulée pendant 2 minutes. Enfin, c'est ce qui était censé se passer.

Un grand ours polaire à la fourrure beige portant un foulard vert et une casquette orange et un petit oiseau au plumage vert, vêtu d'un t-shirt bleu, d'un short marron et de tongs et portant lui aussi un foulard autour du cou (rouge, cette fois), étaient cachés dans un buisson. Leurs noms respectifs étaient Bark et Bean, mais ils étaient aussi connus comme « Les Hooligans ». Un duo (parfois trio quand Fang the Sniper, gerbille violette au chapeau de cow-boy et professionnel au tir de son état, passait les voir) de petits criminels dont l'existence consistait, généralement, à commettre de petits larcins, se faire arrêter, être en garde à vue, passer un peu de temps en prison (ces deux étapes, c'était quand ils n'arrivaient pas à s'échapper) et, en général, être plus des nuisances que des types vraiment dangereux.

Mais cette fois, ça allait être différent ! Voyez-vous, il s'avère que le duo avait volé, il y a quelques jours de cela, une curieuse machine appartenant à une présentatrice météo et ancienne criminelle de bas niveau venant d'une timeline anéantie. Machine qui pouvait permettre à quiconque la possédait de pouvoir contrôler la météo à sa guise. Et bien évidemment, Bean en particulier était très fier de ce coup, étant donné que cela faisait 10 minutes qu'il n'arrêtait pas de blablater et de crâner au sujet de cette machine.

« …et j'pense que, bon, tu pourrais très bien juste faire mourir tout le monde par déshydratation en rendant le Soleil plus puissant et plus chaud mais bon, c'est un peu lent, quand même. Du coup, ouais, je crois que c'est mieux d'utiliser les tornades ou la neige ou même la pluie. J'suis sûr qu'on peut lâcher de grosses trombes de pluie à l'intérieur si on arrive à maîtriser assez bien le truc, t'imagines à quel point ça va être puissant ? »

Bark se contenta de hocher la tête en signe d'approbation (il était muet). Bean, son sourire s'élargissant encore plus, se retourna vers la banque qu'ils étaient en train d'observer. C'était le moment de passer à l'action.

« Allez, on y va ! T'as bien pensé à mettre le bidule sur l'option « Givre » ? J'avoue, j'me souviens plus ce que c'est que le givre, j'trouve juste le mot marrant. J'pourrais le dire plusieurs fois de suite, ça serait toujours marrant. Givre. Givre. T'as vu ? »

L'ours polaire se contenta de montrer à l'oiseau qu'en effet, il avait bien réglé sur l'option désirée et était prêt. Surgissant du buisson et ne prenant même pas la peine de tenter de protéger leur identité (non, ce n'était pas étonnant que personne ne les prenne au sérieux), les deux foncèrent vers l'entrée de la banque et, poussant vivement la porte, firent leur entrée de façon tonitruante.

« OK, CECI EST UN HOLD-UP, QUE PERSONNE NE BOUGE ! ON A UNE MACHINE A METEO ENTRE LES MAINS ET SI QUELQU'UN TENTE DE JOUER AU HEROS, LES TEMPERATURES DE CETTE PIECE BAISSERONT ET VOUS REGRETTEREZ DE PAS AVOIR PRIS DE VESTE ! NOUS EXIGEONS DE VOIR LE PATR- »

Et puis, Bean s'interrompit en voyant la personne (parmi toutes les autres) qui était juste devant lui, dos tourné. Surtout la chemise à carreaux rouges et noirs et ce fichu, fichu masque de cochon. Une voix agacée se fit entendre.

« Est-ce que c'est pas possible de négocier pour un prêt sans se faire emmerder ? »

Un jour, Bark et Bean seraient pris au sérieux. Hélas, aujourd'hui n'était pas ce jour.

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