Comme tous les petits garçons, Hans, 9 ans et demi (pas 9 ans, attention !) aiment jouer aux jeux vidéos avec son papa, mais pas plus d'une heure, parce que sinon maman "pète un câble" comme dit papa, faire des barrages dans les petits ruisseaux, promener son énorme chien (un terre-neuve) au doux nom de Godzilla. Observer les oiseaux avec les jumelles, et emporter partout le carnet de croquis que papy lui a offert à son dernier anniversaire. Mais surtout ce qui lui fait du bien, c'est dessiner.
Par contre, il déteste : sa petite voisine, Manon, 5 ans, qui lui pique ses jouets quand ses parents et elle sont invités chez eux. Quand sa mère le réveille en ouvrant grand les volets et les rideaux, M.Douceneau parce qu'il a mauvaise haleine et il est tout le temps en colère, et enfin la pizza avec des ananas (beurk !)
Une journée à l'école qui commence est comme toutes les journées à l'école qui commencent : ennuyeuse, et surtout sans couleurs, d'après Hans. Enfin si, il y a quand même une petite touche de couleur dans tout ce gris : Eugène, son pote, qui vient le chercher tous les matins avec sa nounou pour aller à l'école.
Après trois bleus pendant la partie de foot, un exercice de mathématique qui est devenu un vrai casse-tête , et enfin une pâte intelligente confisquée par Mme Intransi, la journée touche à sa fin. ENFIN ! C'est son papy qui vient le chercher à l'école, et Hans est tout content ! Parce que oui son papy, c'est comme Eugène, mais dans une grande personne et avec plus de sagesse, (et de rides) bien sûr.
Papy, il adore raconter toutes sortes d'histoires, mais surtout, celle que Hans préfère, c'est celle du "Gardien de la forêt".Une histoire magnifique qui parle d'un cerf géant avec des bois de deux mètres de haut (comme M.Longuet, ancien basketteur et meilleur ami de papa). Il serai le protecteur de la forêt qui entoure la petite ville où habite Hans. Mais il paraît qu'il y en a plusieurs, et de toutes sortes pour chaque forêt !
Tout le long du chemin, Hans écoute son grand-père avec une grande attention:
A ce moment-là, le petit garçon pense : "C'est comme si tout s'effaçait autour de nous et qu'il ne restait que papy et moi. "
Le chemin du retour de l'école passe donc très vite.
Après le goûter , place aux devoirs; ce soir c'est maman qui s'en charge. Car papa est encore occupé dans les serres. Papa et maman sont hotricluteurs, euh non ... Comment c'est, déjà ? Ah oui ! Papy le lui répète à chaque fois, mais impossible de retenir ce fichu mot ! C'est ... "HOR-TIC-ULT-EURS" comme dirait celui-ci en éclatant de rire.
Hans aime beaucoup se promener à travers les serres de papa et maman, ici on peut sentir toutes sortes d'odeurs agréables et puis toutes ces couleurs !
Hans se prend à rêver parfois de pouvoir faire pousser des fleurs et des arbres par milliers rien qu'en effleurant la terre de ses doigts. Et HOP ! Une explosion de couleurs et de vie partout autour de lui !
Mais ça, Hans se le garde bien pour lui. Non il n'a pas envie de le dire, pas même à Eugène, de peur d'être moqué. Parce qu'Eugène, lui, ce qu'il aimerait, c'est d'être comme Batman : un justicier masqué qui se bat contre les "méchants". Pour Hans, les méchants, ce sont les grandes personnes qui jettent leurs déchets dans la nature, qui ne la respectent pas, tout simplement.
Un jour Hans dit à son grand-père :
-"Parfois les grandes personnes, je ne les comprends pas. Pourquoi ils n'arrivent pas à voir que la nature est gentille et très belle ? Pourquoi ils ne la respectent pas ? Hein papy ?"
Son grand-père, assis dans son vieux fauteuil, pose son journal sur ses genoux et lui répond :
-Parce qu'ils ont perdu l'essentiel, mon petit .
-L'essentiel ? demande Hans.
-Oui gamin, l'essentiel : leur âme d'enfant ! Cette âme qui fait que tu es émerveillé par tout ce qui t'entoure et tout ce que tu découvres ! Mais surtout que tu es reconnaissant de ce que la nature te donne. lui dit-il avec un sourire.
Hans n'a pas saisi tout ce que son grand-père vient de lui dire, mais il a compris une chose: lui, en tout cas, ne perdra pas son âme d'enfant ; il s'en fait le serment ! Non, il ne jettera pas ses déchets dans la nature !
Un samedi matin, le petit garçon décide d'aller promener Godzilla qui couine depuis une bonne demi-heure, devant l'entrée de la maison, car oui aujourd'hui, c'est la grande balade en forêt de Godzilla .
La chance d'habiter à l'orée d'une forêt ! Il lui suffit de marcher pas plus de 10 minutes, pour être entouré d'épicéas et de sapins !
Bien sûr, il n'a pas oublié de prendre son petit sac à dos, sa gourde, son pain au chocolat, ses jumelles et son carnet de croquis. Avant qu'il s'en aille, sa maman lui dit bien de ne pas trop s'éloigner de la maison et lui laisse son portable en cas de pépin. Après un bisou et un câlin de maman, un ébouriffement de cheveux de son papa et un bisou moustachu de son papy, Hans peut enfin filer. OUF !
Godzilla est tout excité ! Tellement que Hans a bien du mal à le calmer.
-Mais qu'est-ce qu'il a aujourd'hui ? se demande le petit garçon.
Godzilla renifle et renifle frénétiquement comme si ... Il a senti quelque chose !
-Oui mais j'ai pas vraiment envie de croiser un ours moi ! pense Hans inquiet.
Godzilla finit par se calmer enfin ! Hans s'assoit alors sur un petit rocher, pour déguster son pain au chocolat hummm ! Quel délice ! Puis il sort sa paire de jumelles et observe les oiseaux. Mais rien ! Hans ne voit RIEN ! Pas un seul oiseau et, s'il tend l'oreille pas un seul chant d'oiseau ! La forêt est comme "morte".
Hans a des frissons, il commence à avoir peur. Tout à coup, Godzilla se réveille de sa torpeur et se met à aboyer encore et encore. Le petit garçon est désemparé :
-"Godzilla, stop, arrête d'aboyer ! Calme toi mon gros ! " clame- t-il .
Mais rien n'y fait, l'énorme terre-neuve aboie de plus belle. Il se met à humer l'air, puis part comme une flèche à travers les bois. Hans hésite à lui courir après. Que faire ? Il regarde le contenu de son sac à dos étalé sur le sol, puis jette un coup d'œil, vers la direction qu'a pris son chien. Il ne peut pas le laisser se perdre dans les bois, ça, non ! Le petit garçon prend une grosse inspiration pour se donner du courage et se met à courir dans la même direction de son énorme chien.
Il court aussi vite qu'il peut. Il s'écorche les jambes avec des branches, mais ne perd pas espoir. Il veut retrouver Godzilla ! Par chance, son collier est équipé d'une petit cloche. Le petit garçon se repère donc aux bruits de celle-ci, qu'il entend à travers la forêt.
Il court encore et encore, et au bout d'un long moment il n'entend à nouveau plus rien. Pas même la cloche de Godzilla. Quand il regarde autour de lui, il ne voit que sapins, épicéas et autres Androsaces et arbres, qui l'entourent. Mais surtout, il ne voit plus sa maison. D'habitude, il essaie toujours de garder en vue sa maison, pour ne pas trop s'enfoncer dans la forêt.
Hans commence à paniquer, il tremble, il tapote son bermuda à la recherche du portable de sa maman. Puis il se rend compte qu'il l'a laissé étalé avec ses autres affaires, quelque part dans la forêt. Il essaie d'appeler son chien mais, aucun son ne sort. Il a comme une grosse boule dans la gorge qui lui fait drôlement mal, d'ailleurs. Les yeux lui piquent et, au moment où il perd espoir, sans crier gare, là , devant lui : un énorme cerf apparaît .Un cerf magnifique avec des bois très hauts.
- Il doit faire la taille de deux ours ! se dit Hans .
Autour de ses bois, il y a toutes sortes de fleurs. Hans en connaît quelques-unes grâce à papa et maman :des Primevères oreilles d'ours, des Sainfoin montagnards, des Asters des Alpes, des Pensées des Alpes, des Myosotis Alpestres et des Campanules Barbues.
Les autres, il ne les connaît pas et il y en a tout un tas ! On dirait que les fleurs ont tout simplement poussé dans ses bois. Majestueux, le cerf le regarde de toute sa hauteur et le petit garçon, bizarrement, n'a pas la trouille. Non, il se sent rassuré et plein d'espoir. Il remarque d'ailleurs que le cerf n'a pas la même couleur d'yeux que les autres cerfs, non. Ces yeux qui le fixent, ils sont d'un vert émeraude profond, et emplis de bienveillance. Là, il se met à entendre tout un tas de chants d'oiseaux. Il regarde autour de lui, et ce qu'il y voit est tout simplement magique. Une horde d'oiseaux volant au-dessus du cerf et tourbillonnant dans les airs.
Des gypaètes barbues, des chevêchettes d'Europe, des chouettes effraies, des pics verts, des pics epeiches, des rouges gorges, des bouvreuils pivoines, des mésanges des aigles royaux. Hans croit assister à un ballet. Soudain la forêt est pleine de vie ! Des renards, des mouffettes, des mulots, des blaireaux, des faisans, des biches et des faons, tous entourent le cerf aux yeux émeraude.
Et là, surgissant de derrière un buisson, ce cher Godzilla ! Hans éclate de rire ! Le chien lui saute dessus, et le fait tomber de tout son long sur le sol qui, étrangement, est tout à coup recouvert de mousse.
Hans est persuadé qu'il n'y avait pas de mousse à cet endroit-là ! Au moment où le petit garçon se relève, la mousse disparu. D'un petit mouvement de tête, le cerf aux yeux d'émeraude fait taire la cacophonie ambiante. Tous les oiseaux et autres animaux se posent ou s'assoient sur le sol. Hans reste interdit, il ne sait pas si lui aussi doit s'asseoir ou bien rester debout.
Godzilla quant à lui se couche. Le cerf s'avance vers lui doucement. Malgré sa taille de, celui-ci, il n'en est pas moins agile et silencieux.
-"C'est comme s'il flottait au-dessus du sol." pense le petit garçon.
Le cerf le contourne et, au même moment, Hans sent comme une chaleur qui le traverse de la tête aux pieds. A ce moment là, il jette un coup d'œil à ses jambes, qui n'ont plus une seule égratignure... Le cerf aux yeux d'émeraude se tourne vers lui, et c'est comme s'il lui faisait signe de le suivre, ce que fait Hans.
-C'est bizarre, je n'ai pas peur, je me sens juste bien. En fait, je n'ai plus peur de rien, se dit-il.
La cacophonie ambiante reprend à nouveau, et tous les animaux (Godzilla y compris) suivent le cerf géant. Ce bruyant cortège traverse les bois, jusqu'à arriver à un petit rocher où le contenu du sac à dos de Hans est resté là où il l'avait laissé. Le cerf s'arrête à côté du rocher et fixe le petit garçon. Hans range ses affaires étalées sur le sol dans son sac. Et jette un coup d'œil au portable de sa maman: pas un seul appel. Puis ce qu'il le frappe, c'est l'heure . Il s'est à peine écoulé une vingtaine de minutes alors qu'il est sûr que cette course effrénée lui a pris au moins une bonne heure et demie.
Le petit garçon sourit au cerf et lui dit :
- Merci beaucoup ... euh ... Je ne connais pas votre nom ...
Le cerf remue la tête et renifle comme pour lui dire que ça n'est pas bien grave qu'il ne connaisse pas son nom.
-C'est marrant, vous ne parlez pas mais je comprends ce que vous voulez dire . Dites, je peux vous appeler Gardien de la forêt? C'est pas très original, je sais, mais moi, ça me plaît ! Est-ce que ça vous plaît aussi ? demande-t-il.
Le cerf acquiesce, baisse la tête pour le saluer et, d'un pas agile et rapide, repart dans la forêt. Hans s'exclame :
-Merci ! Merci Gardien de la forêt !
Il reprend son sac et repart en courant en direction de sa maison,Godzilla sur ses talons.
Le petit garçon ouvre la porte d'entrée à la volée et s'écrie:
-Je l'ai vu, je l'ai vu, je l'ai vuuuuu !!!!
Maman et papa sursautent de surprise et papy sourit de tout son dentier. Il sait ce que Hans a vu.
- Bon, et qu'est que tu as vu pour crier comme ça ? demande son papa, bras croisés et sourcils froncés .
Hans regarde son grand-père qui est toujours assis dans son fauteuil avec un regard pétillant de malice. A ce moment là, Hans pense :
- Mais oui, il sait ce que j'ai vu ! Ou du moins QUI j'ai vu !
Le petit garçon rend son regard plein de malice de son grand-père puis il rajoute :
-Ben en fait, c'était un super Milan noir, papa ! Mais très, très, GROS !
Papa fait un sourire en coin et lui ébouriffe les cheveux :
- Je suis content pour toi, fiston ! Pas la peine de crier comme ça !
Maman s'exclame:
- Bon, on va se mettre à table, les garçons. Hans, vas te laver les mains, mon chéri.
- Maman, je peux parler à papy avant d'aller me laver les mains? S'il te plaaaaîîîttt!!!
Supplie Hans .
- Bon, vas-y, soupire maman.
Hans se précipite vers son papy et lui conte toute l'histoire: Godzilla reniflant l'air , Godzilla partant comme une furie à travers bois , la course dans la forêt, les jambes écorchées , et surtout LE CERF AUX YEUX D'ÉMERAUDE .
- Dis, papy tu l'as vu toi aussi, hein ? Sinon tu n'aurais pas raconté cette histoire, hein ?
- Oui, gamin, bien sûr que je l'ai vu. Et que je le vois encore quand je pars aux champignons, ou me promener, tu sais.
- Mais papy, tu connais son nom ? demande-t-il.
- Oh, pour moi c'est le cerf magique. Et pour toi, c'est quoi son nom ? questionne son grand-père.
-Pour moi? Eh bien c'est Le Gardien de la Forêt . Mais papy, pourquoi il n'a pas un nom, à LUI ? demande Hans.
- Parce que ce qu'il compte, c'est quand tu le nommes avec ton cœur, gamin.
- Avec mon cœur ? questionne-t-il, surpris.
- Oui, avec ton cœur, répond son grand-père.
- Papy, j'ai pas tout compris de ce que tu as dit, dit Hans, déconcerté.
Et son grand-père éclate de rire.
Depuis ce jour, Hans sait ce qu'il veut faire quand il sera une grande personne : devenir un justicier pour la nature. Et ne jamais, au grand jamais, perdre son âme d'enfant.
Ton conte est absolument magnifique! La couverture très belle m'a tout de suite donné envie de lire l'histoire.
La bonne humeur de Hans a déteint sur moi pour toute la journée!
J'espère que moi aussi je garderai mon âme d'enfant même lorsque je serai adulte (^^)
J'ai bien aimé cette histoire originale. J'ai apprécié le fait que ça donne l'illusion que c'est raconté par le jeune garçon avec son inconscience et sa perception du monde
- La merveilleuse rencontre de Hans avec le cerf
- La simplicité et l'efficacité du texte ce qui nous donne une lecture rapide et très agréable
- La complicité avec sol papy
Mais j'aurai voulu une fin un peu plus longue notamment quand il rentre chezui pour permettre de vien faire la liaison entre sa rencontré et le moment où il a quitté cet univers là. Sinon c'était génial ! J'espère lire d'autres de tes œuvres. A bientôt pour de nouvelles lectures
Très jolie histoire vue par les yeux d'un enfant qui s'émerveille. Il est chéri par toute sa famille, et prêt pour toutes les découvertes. Sa promenade dans les bois est un enchantement et en plus il découvre le cœur de la forêt, au sens propre et au sens figuré, tous les animaux, la flore et le beau cerf aux yeux d'émeraude.
Beaucoup de malice et de poésie, et un petit secret à partager avec son grand-père.
Très sympa ! avec des illustrations, ce serait un beau conte pour enfants.
Le titre m'a tout de suite attiré et en lisant ton texte, j'ai ressenti la même vibe que pour Princesse Mononoke. J'ai adoré la rencontre avec le Gardien de la Forêt, j'ai trouvé ce passage tellement touchant et poétique à la fois.
Mais j'ai trouvé la fin un peu rapide... Notamment lorsque Hans retourne chez lui. Je sais pas, peut-être que j'espérais qu'il se retourne pour voir le cerf une dernière fois. J'ai trouvé son grand-père tellement sage et attendrissant quand ils ont discuté du nom du Gardien de la forêt (ou du cerf magique). La morale était parfaite, juste à point.
Bref, c'était un petit conte agréable à lire et frais comme une brise du matin. Tiens, d'ailleurs ça me donne envie de faire la randonnée vu que je vis à côté de montagnes :)
A très bientôt !
J'ai bien aimé ton histoire, simple et efficace, très évocatrice.
Je l'ai peut-être trouvé un chouilla trop simple, j'aurais aimé un peu plus de péripéties, ou peut-être un peu plus de justifications sur pourquoi le chien s'en va dans la forêt alors qu'il semble bien dressé, j'ai eu du mal à adhérer à ce point précis de l'histoire. Je me suis dit qu'il devait être attiré par le cerf, mais j'ai du mal à adhérer à cette théorie, elle me paraît un peu trop fine. Mais cela reste du détail, si d'aventure tu aurais envie de revenir là-dessus, cela serait corrigeable en une phrase je pense ;)
Plein de bisous !
Histoire vraiment sympathique, rendue un peu difficile à lire par la mise-en-forme mais si on arrive à outrepasser ça, on peut profiter d'une bonne lecture. J'ai apprécié le côté "conte", le fil de l'histoire se tient bien et la conclusion est mignonne. C'est un peu scolaire sur plusieurs aspects, mais certaines tournures de phrases surprennent agréablement.
Merci pour cette histoire. :)
Ce récit est charmant. J’aime bien cette ambiance de conte pour enfant raconté par le petit Hans, ainsi que le cerf magique et la complicité entre le garçon et son grand-père. Ça peut être intéressant d’écrire en langage parlé enfantin, mais tu en fais parfois un peu trop, ce qui alourdit les phrases. Il y a aussi des répétitions que tu pourrais éviter, ainsi qu’un certain nombre de fautes d’orthographe, de grammaire et de conjugaison. Mais le plus dérangeant à mes yeux, ce sont la typographie et la ponctuation, qui ont carrément gâché ma lecture.
Typographie :
— Les dialogues doivent être présentés avec des tirets cadratins ou demi-cadratins.
— Ta manière de combiner tirets et guillemets dans les dialogues n’est pas correcte. Le plus simple serait d’enlever tous les guillemets et de te contenter des tirets.
— On ne met jamais de majuscule aux incises de dialogue, quel que soit le signe de ponctuation qui précède.
— Tous les signes de ponctuation doivent être suivis d’une espace. Les signes de ponctuation doubles (; - : - ? - !) doivent être précédés d’une espace insécable.
— Tu emploies les espaces sécables et insécables de manière anarchique.
— Il faut écrire « œil » avec une ligature.
— Monsieur s’abrège « M. » et madame s’abrège « Mme », sans point parce que la dernière lettre du mot est présente.
Coquilles et remarques :
— Hans un petit garçon de neuf ans et demi adore écouter les histoires de son grand-père. [Il faudrait placer « un petit garçon de neuf ans et demi » entre deux virgules.]
— Mais un jour qui semble comme un autre, une des histoires va devenir réalité [« qui semble être comme un autre » ou « qui semble pareil aux autres »]
— Comme tous les petits garçons Hans 9 ans et demi (pas 9 ans attention!) aiment jouer aux jeux vidéos avec son papa mais pas plus d'une heure parce que sinon maman "pète un câble" comme dit papa , faire des barrages [aime jouer / jeux vidéo / ponctuation : « Comme tous les petits garçons, Hans, 9 ans et demi (pas 9 ans, attention !), aime jouer aux jeux vidéo avec son papa – mais pas plus d'une heure, parce que sinon maman "pète un câble", comme dit papa –, faire des barrages »]
— promener son énorme chien (un terre neuve) [un terre-neuve]
— le carnet de croquis, que papy lui a offert [pas de virgule avant « que »]
— Mais surtout ce qui lui fait du bien c'est : dessiner [Ponctuation : « Mais surtout, ce qui lui fait du bien, c'est dessiner. ». Cette phrase est vraiment trop longue.]
— Par contre il déteste : sa petite voisine Manon 5 ans qui lui pique ses jouets, quand ses parents et elle sont invités chez eux. [Ponctuation : « Par contre, il déteste : sa petite voisine, Manon, 5 ans, qui lui pique ses jouets quand ses parents et elle sont invités chez eux. »]
— Mr. Douceneau parce qu'il a mauvaise haleine et est tout le temps en colère [M. Douceneau / et il est (pour éviter le hiatus)]
— et enfin, la pizza avec des ananas beurk ! [Ponctuation : et enfin la pizza avec des ananas (beurk !).]
— Eugène son "pote" qui vient le chercher [Il faudrait placer « son pote » entre deux virgules.]
— un exercice de mathématique qui est devenu un vrai casse tête , et enfin une pâte intelligente confisquée par Mme. Intransi [casse-tête / Mme Intransi]
— Parce que oui, son papy c'est comme Eugène mais dans une grande personne et avec plus de sagesse (et de rides) bien sûr. [Virgule après « papy », après « Eugène » et avant « bien sûr ».]
— Papy il adore raconter toutes sortes d'histoires, mais surtout celle que Hans préfère c'est celle du "Gardien de la forêt" . [Virgule après « Papy », après « surtout » et après « préfère ».]
— Une histoire magnifique qui parle d'un cerf géant, avec des bois de deux mètres de haut (comme Mr.Longuet ancien basketteur, et meilleur ami de papa) et qui serai le protecteur de la forêt [Pas de virgule après « géant » / (comme M. Longuet, ancien basketteur et meilleur ami de papa) / qui serait]
— Mais il paraît qu'il y en a plusieurs et de toutes sortes pour chaque forêt ! [Virgule après « plusieurs ».]
— Tout le long du chemin Hans écoute son grand-père [Virgule avant « Hans ».]
— A ce moment-là le petit garçon pense [À ce moment-là, le petit]
— Après le goûter , place aux devoirs, ce soir c'est maman qui s'en charge. [Point-virgule après « devoirs ».]
— Papa et maman sont hotricluteurs euh non … [Il faudrait au moins une virgule avant « euh non ».]
— Comment c'est déjà ? [Virgule avant « déjà ».]
— C'est ... "HOR-TIC-ULT-EURS" comme dirait celui-ci en éclatant de rire. ["HOR-TI-CUL-TEURS" / virgule avant « comme »]
— ici on peut sentir toutes sortes d'odeurs agréables et puis toutes ces couleurs ! [Virgule avant « et puis ».]
— Hans se prend à rêver parfois, de pouvoir faire pousser des fleurs [Pas de virgule après « parfois ».]
— Mais ça Hans se le garde bien pour lui. [Virgule après « ça ».]
— Non il n'a pas envie de le dire, pas même à Eugène de peur d'être moqué. Parce qu'Eugène lui, ce qu'il aimerait c'est d'être comme Batman [Virgule avant « de peur », placer « lui » entre deux virgules / virgule après « aimerait ».]
— Quant à Hans les méchants ce sont les grandes personnes qui jettent leurs déchets dans la nature, qui ne la respectent pas tout simplement. Un jour Hans dit à son grand-père [Pour Hans (pas « Quant à Hans ») / Virgules : après « Hans », après « méchants » et avant « tout simplement ».]
— Parfois les grandes personnes je les comprends pas. [Virgule après « personnes ».]
— Son grand-père assis dans son vieux fauteuil pose son journal [Placer « assis dans son vieux fauteuil » entre deux virgules.]
— "Parce qu'ils ont perdu l'essentiel mon petit . " [Virgule avant « mon petit ».]
— lui en tout cas ne perdra pas son âme d'enfant il s'en fait le serment ! Non il ne jettera pas ses déchets dans la nature ! [Placer « en tout cas » entre deux virgules / point-virgule après « d’enfant » / virgule après « Non ».]
— Godzilla qui couine depuis une bonne demi-heure, devant l'entrée de la maison, car oui aujourd'hui, c'est la grande balade en forêt de Godzilla . [Pas de virgule après « demi-heure » / virgule après « oui » / pas de virgule après « aujourd’hui ».]
— Il lui suffit de marcher pas plus de 10 minutes, pour être entouré d'épicéas et de sapins ! [dix minutes / pas de virgule avant « pour ».]
— sa maman lui dit bien de ne pas trop s'éloigner de la maison, et lui laisse son portable en cas de pépin [Pas de virgule avant « et » quand les deux verbes ont le même sujet.]
— Après un bisou et un câlin de maman, un ébouriffement de cheveux de son papa, et un bisou moustachu de son papy, Hans peut enfin filer OUF ! [Pas de virgule avant « et » à la fin d’une énumération. / Point avant « OUF ! ».]
— "Mais qu'est ce qu'il a aujourd'hui?" Se demande le petit garçon [qu'est-ce / se demande]
— Godzilla renifle et renifle frénétiquement comme si, il a senti quelque chose. [« Godzilla renifle et renifle frénétiquement, comme s’il avait senti quelque chose » ou « Godzilla renifle et renifle frénétiquement comme si... Il a senti quelque chose ! ».]
— "Oui mais j'ai pas vraiment envie de croiser un ours moi ! " Pense Hans inquiet. [pense Hans / virgules : après « Oui », avant « moi », après « Hans ».]
— Hans s'assoit alors sur un petit rocher, pour déguster son pain au chocolat hummm ! Quel délice ! [Pas de virgule avant « pour » / point après « chocolat ».]
— Puis il sort sa paire de jumelles, et observe les oiseaux. [Pas de virgule avant « et » quand les deux verbes ont le même sujet.]
— Pas un seul oiseau, et si il tend l'oreille pas un seul chant d'oiseau ! [Il faut placer la virgule après « et » pour que « s’il tend l'oreille » se trouve entre deux virgules / s’il (pas « si il »).]
— Tout à coup Godzilla se réveille de sa torpeur, et se met à aboyer encore et encore. [Virgule après « Tout à coup », mais pas avant « et ».]
— "Godzilla stop arrête d'aboyer ! Calme toi mon gros ! " Clame t'il . [Placer « stop » entre deux virgules / Calme-toi / virgule avant « mon gros » / clame-t-il ; le « t » euphonique, toujours entre deux tirets, ne doit pas être confondu avec l’élision de « te » ou « tu ».]
— Il regarde le contenu de son sac à dos étalé sur le sol . Puis jette un oeil vers la direction qu'a pris son chien. [Virgule entre « sol » et « puis » / jette un coup d’œil / la direction qu’a prise]
— Le petit garçon prend une grosse inspiration, pour se donner du courage et se met à courir dans la même direction de son énorme chien. [Pas de virgule avant « pour » / la même direction que]
— Il s'écorche les jambes avec des branches, mais ne perd pas espoir il veut retrouver Godzilla ! Par chance son collier, est équipé d'une petit cloche. [Point après « espoir » / Virgule après « par chance », mais pas après « collier » / petite]
— il ne voit que sapins épicéas et autres plantes et arbres qui l'entourent. Mais surtout il ne voit plus sa maison. [Virgule après « sapins » / et autres arbres (tu n’as cité aucune plante) / virgule après « surtout ».]
— D'habitude il essaie toujours de garder en vu sa maison, pour ne pas trop s'enfoncer dans la forêt. [en vue / virgule après « D'habitude », mais pas avant « pour ».]
— Il essaie d'appeler son chien mais aucun son ne sort. [Virgule avant « mais ».]
— Il a comme une grosse boule dans la gorge qui lui fait drôlement mal d'ailleurs. [Virgule avant « d’ailleurs ».]
— Les yeux lui piquent et au moment où il perd espoir, sans crier gare là devant lui : un énorme cerf apparaît . [Placer « au moment où il perd espoir », « là » et « devant lui » entre deux virgules.]
— Hans en connaît quelques unes [quelques-unes] / des sainfoin montagnards [sainfoins] / des asters des Alpes, des pensées des alpes [des asters et des pensées des Alpes] / des myosotis alpestres, et des campanules barbues [pas de virgule avant « et »]
— Les autres il ne les connaît pas et il y en a tout un tas ! [Virgule après « Les autres ».]
— On dirait que les fleurs, ont tout simplement poussées dans ses bois. [Pas de virgule après « fleurs » / poussé]
— et le petit garçon bizarrement n'a pas la trouille. [Placer « bizarrement » entre deux virgules. / Je mettrais « n’a pas peur » plutôt que « n’a pas la trouille ».]
— Non il se sent rassuré et plein d'espoirs. Il remarque d'ailleurs, que le cerf n'a pas la même couleur des yeux que les autres cerfs non. [Virgule après « Non » / plein d'espoir / pas de virgule après « d’ailleurs », à moins de le placer entre deux virgules / couleur d’yeux / virgule avant « non ».]
— Ces yeux qui le fixent ils sont d'un vert émeraude profond, et empli de bienveillance. [Virgule après « fixent » / emplis ; ce sont les yeux qui sont emplis, pas le vert.]
— Là il se met à entendre tout un tas de chants d'oiseau. [Virgule après « Là » / chants d'oiseaux.]
— Une horde d'oiseaux volant au-dessus du cerf et tourbillonnante dans les airs [tourbillonnant ; participe présent]
— Des Gypaètes barbues, des Chevêchettes d'Europe, des chouettes effraies, des pics verts, des pics epeiches, des rouges gorges, des bouvreuils pivoines, des mésanges et autres aigles royaux. [Pas de majuscule à « gypaètes » ni à « chevêchettes » / épeiches / rouges-gorges / tu ne peux pas mettre « et autres aigles royaux » parce que tous ces oiseaux ne sont pas des aigles royaux ; « des mésanges et des aigles royaux » ou « des mésanges, des aigles royaux et autres oiseaux ».]
— des biches et des faons tous entourent le cerf aux yeux émeraudes [virgule avant « tous » / aux yeux émeraude ; les noms employés comme adjectifs de couleur sont invariables]
— Le chien lui saute dessus, et le fait tomber de tout son long sur le sol .Qui étrangement, est recouvert de mousse tout à coup. [Je récris le passage : « Le chien lui saute dessus et le fait tomber de tout son long sur le sol qui, étrangement, est tout à coup recouvert de mousse ».]
— Hans est persuadé qu'il n'y avait pas de mousse à cet endroit là ! Au moment où le petit garçon se relève, la mousse disparue. [cet endroit-là / la mousse a disparu]
— Godzilla quant à lui se couche. Le cerf s'avance vers lui doucement. Malgré la taille de celui-ci, il n'en est pas moins très agile et silencieux. [Placer « quant à lui » entre deux virgules / Malgré sa taille / pas moins agile]
— C'est comme si il flotte au-dessus du sol." Pense le petit garçon [comme s’il flottait / pense]
— Le cerf le contourne et au même moment, Hans sent [Placer « au même moment » entre deux virgules.]
— A ce moment là, il jette un oeil à ses jambes [À ce moment-là / jette un coup d’œil]
— et c'est comme si il lui fait signe de le suivre [comme s’il lui faisait signe]
— C'est bizarre je n'ai pas peur, je me sens juste bien. En fait je n'ai plus peur de rien." Se dit-il. [Virgules : après « bizarre », après « En fait », après « de rien » / se dit-il.]
— où le contenu du sac à dos de Hans, est rester là où il l'avait laissé. [Pas de virgule après « Hans » / est resté]
— Le cerf s'arrête à côté du rocher, et fixe le petit garçon. [Pas de virgule avant « et ».]
— Puis ce qu'il le frappe c'est l'heure. [Virgule après « frappe ».]
— que cette course effrénée lui a pris au moins une bonne heure et demi [et demie / c'est redondant : « au moins une heure et demie » ou « une bonne heure et demie »]
— Le petit garçon sourit au cerf et lui dit:-" Merci beaucoup ... [Passer à la ligne après « et lui dit : ».]
— comme pour lui dire, que ça n'est pas bien grave [Pas de virgule avant « que ».]
— C'est pas très original je sais, mais moi, ça me plaît ! Est ce que ça vous plaît aussi ?"Demande t'il. [Virgule avant « je sais » / Est-ce que / demande-t-il]
— Le cerf acquiesce, baisse la tête pour le saluer, et d'un pas agile et rapide repart dans la forêt. Hans s'exclame :" Merci ! Merci Gardien de la forêt !" [Pas de virgule avant « et » / placer « d'un pas agile et rapide » entre deux virgules / virgule avant « Gardien ».]
— Il reprend son sac, et repart en courant en direction de sa maison. Godzilla sur ses talons. [Pas de virgule avant « et » / virgule avant « Godzilla ».]
— Le petit garçon ouvre la porte d'entrée à la volée et s'écrit: [s’écrie ; c’est le verbe « s’écrier », pas « s’écrire »]
— "Je l'ai vu je l'ai vu je l'ai vuuuuu !!!!" [Virgule après « vu » les deux fois.]
— et papy sourit de tout son dentier. il sait ce que Hans a vu. [Il sait]
— "Bon et qu'est que tu as vu pour crier comme ça ?" Demande son papa [Virgule après « Bon » / demande]
— Hans regarde son grand-père toujours assis dans son fauteuil avec un regard pétillant de malice. [Il faudrait mettre « qui est toujours assis (...) ».]
— A ce moment là Hans pense [À ce moment-là, Hans pense]
— "Mais oui il sait ce que j'ai vu! [Virgule après « oui ».]
— Le petit garçon rend le regard plein de malice de son grand-père [rend son regard plein de malice à son grand-père]
— "Ben en fait c'était un super Milan noir papa! Mais très très GROS !" [Virgules : après « en fait », avant « papa » et entre les deux « très ».]
— Papa fait un sourire en coin et lui ébouriffe les cheveux :-"Je suis content pour toi fiston ! [Passer à la ligne après « les cheveux : » / virgule avant « fiston ».]
— " Bon on va se mettre à table les garçons Hans, vas te laver les mains mon chéri". [Virgules : après « Bon », après « à table », avant « mon chéri » / point avant « Hans » / va]
— "Maman je peux parler à papy [Virgule après « Maman ».]
— "Bon vas-y " soupire maman. [Virgule après « Bon » et après « vas-y ».]
— LE CERF AUX YEUX D'EMERAUDE . [D'ÉMERAUDE]
— "Dis papy tu l'as vu toi aussi hein? Sinon tu n'aurais pas raconter cette histoire hein? " [raconté / Ponctuation : « Dis, papy, tu l'as vu toi aussi, hein? Sinon tu n'aurais pas raconté cette histoire, hein ? »]
— "Oui gamin, bien sûr que je l'ai vu, et que je le vois encore quand je pars aux champignons, ou me promener tu sais." [Je récris le passage : « Oui, gamin, bien sûr que je l'ai vu. Et je le vois encore quand je pars aux champignons ou me promener, tu sais ».]
— "Mais papy tu connais son nom ? " Demande t'il. [Virgule après « papy » / demande-t-il]
— "Oh pour moi c'est le cerf magique, et pour toi c'est quoi son nom ? [Virgule après « Oh », point après « magique » et virgule après « pour toi ».]
— Pour moi? Et bien c'est "Le Gardien de la Forêt . [Eh bien]
— "Parce que ce qu'il compte, c'est quand tu le nommes avec ton cœur gamin. " [ce qui compte / virgule avant « gamin »]
— "Avec mon cœur ? " Questionne t'il, surprit. [questionne-t-il, surpris]
— Oui avec ton cœur ." [Virgule après « Oui ».]
— "Papy j'ai pas tout compris de ce que tu as dit." Dit Hans déconcerté. [Virgule après « Papy » et après « dit Hans ».]
— quand il sera une grande personne : Devenir un justicier pour la nature. Et ne jamais au grand jamais perdre son âme d'enfant. [Pas de majuscule après les deux points / placer « au grand jamais » entre deux virgules.]
Vu les retours des Plumes qui te lisent, je suis contente de t'avoir donné ta chance dans ce concours ! On sait tous et toutes combien la relecture et la révision de son texte peuvent être une épreuve pénible (personnellement, je déteste ça...) mais c'est aussi un bon moyen d'éviter les coquilles ou la perte de cohérence de son histoire.
D'autant plus que cette dernière s'adresse à des lecteurs et lectrices débutant la lecture ! ;)
Ceci dit, j'aime toujours autant cette nouvelle, son univers, l'innocence de Hans et la bienveillance de son grand-père. Je pense sincèrement que ton enthousiasme à écrire, s'il s'entoure d'un peu de patience et de recul sur tes écris, pourrait te porter très loin sur la voie de la transmission.
Et même si j'ai hâte de voir ça, je ne peux continuer de te recommander de prendre ton temps ;)
Le rythme du début (qui colle bien à celui d'un petit enfant bavard !) a été un peu difficile à lire pour moi. Je ne suis pas fan des logorrhées j'avoue :)
Cela reste néanmoins un joli conte :)
En voilà un conte rafraichissant et ô combien d'actualité ! J'ai une affection particulière pour les histoires qui se déroulent dans des forêts mystérieuses. J'ai donc beaucoup aimé ce voyage à la rencontre du "Gardien de la forêt". Je trouve que tu as particulièrement bien su te mettre à la place de Hans dans la narration et le point de vue adopté. Ça se déroule parfois à cent à l'heure, mais ça donne une vraie authenticité enfantine à ton texte, c'est très chouette.
Je rejoins les autres commentaires en ce qui concerne les petites coquilles de ponctuation et de grammaire, mais ce sont des éléments facilement corrigeables.
Merci encore pour cette jolie lecture !
Sur la forme, je pense qu'il y a une possibilité d'amélioration sur la concordance des temps : on a parfois l'impression que tu t'es décidée pour le présent, mais que tu as plus l'habitude d'écrire au passé. Du coup, l'imparfait et le passé simple ressurgissent dans certaines phrases (surtout dans la dernière partie).
En tout cas, on sent que l'écologie et la sauvegarde de la nature te tiennent à cœur. C'est vrai que si les enfants faisaient régulièrement ce genre de rencontre, ils voudraient peut-être tous devenir justicier :)
Cet âme : Cette âme
tout ce qu'il t'entoure : ce qui
-"Mais qu'est ce qu'il a aujourd'hui?" : c'est guillemet ou tiret mais pas les 2 en même temps
Ton histoire manque de virgules, et de points, selon moi, mais surtout de virgules, cer certaines phrases doivent être relues une 2e fois pour comprendre.
si il avait trouver une piste : trouvé
D'habitude il essaie toujours de garder en vu sa maison pour ne pas trop s'enfoncer dans la forêt : Cette phrase m'a fait bizarre, par définition une forêt ça restreint très vite ton champ de vision. Ou alors les arbres sont très espacés, et c'est plutot un parc.
J'ai repéré quelques répétitions et d'autres petites fautes, peut-être une relecture est nécessaire.
Pardon je pinaille, mais comme j'aime qu'on pinaille avec moi je me permet de faire de même, c'est pour aider.
Une erreur importante à ajouter : Dans le dialogue de fin entre Hans et son papy, il y a 2 répliques à la suite de Hans > il faut les fusionner sinon l'ordre des dialogues ne correspond plus et on peut se tromper.
J'espère avoir pu t'aider. A bientot