Henningsvær
Cette nouvelle ayant été sélectionnée via concours pour être publiée dans un recueil, j'ai préféré l'enlever de FPA - mais voulais garder les commentaires. Merci aux plumes qui m'ont soutenue ! Pour toute question ou remarque, n'hésitez pas à me contacter par MP ;-)
Et j'étais toute émue que tu choisisses ce texte pour l'extrait mystère !
Mince aors, je l'avais ratée ! Et ça aurait été dommage de ne pas la lire, parce qu'elle est vraiment très belle, cette nouvelle. J'aime bien qu'on navigue sur le fil entre réalité et imagination du vieil homme, et je trouve chouette que la réalité ne s'impose pas à la fin, mais qu'on reste dans la fantasmagorie, l'espoir, le voyage extraordinaire.
Le sujet était délicat, et tu en a fait quelque chose de vraiment très beau !
J’aime beaucoup comment tu as commencé ta nouvelle, en présentant Knut d’abord comme le vieux sage parfaitement respectable et respecté qu’on pourrait s’imaginer en le voyant. Ça marche super bien, ce glissement vers le vieillard qui perd tranquillement ses moyens, c’est émouvant et tu le fais par petites touches (d’abord il n’est plus aussi agile, puis il perd la mémoire…) et par métaphores qui pour moi sont parfaitement dosées et efficaces.
Il y a peu de personnages, mais ils paraissent tous très vrais, même Venke (d'ailleurs le moment où Knut songe au fait qu'il a hâte qu'elle rentre de vacances, alors qu'il vient tout juste de se souvenir qu'il a assisté à son enterrement... c'est tellement beau et triste ♥)
Bref j’ai passé un super moment en te lisant ! Si je voulais vraiment chipoter, je dirais juste que la chute était un chouia attendue, mais elle reste bien exécutée et passe tout à fait.
Merci pour cette lecture !
Détails :
« Il faudra qu’il lui en touche un mot, se dit Knut » : pas grand-chose, mais je changerais pour « que je lui en… » comme c’est quelque chose qu’il se dit à lui-même.
« Il est redevenu pécheur » : pêcheur me paraît plus logique mais j’ai peut-être raté un truc.
Comme je te le disais devant notre sangria du jeudi soir (<3) je n'ai pas particulièrement cherché à créer une progression vers la "sénilité" de Knut, mais je comprends pourquoi tu as perçu ce glissement ! Je crois que j'ai voulu montrer d'abord un vieux monsieur qui se réveille, avant d'expliquer que ce monsieur en question était un peu "trop" âgé...
D'ailleurs, histoire d'explorer un peu d'autres méthodes, je me dis qu'il faudrait que je tente un début de nouvelle qui ne parte pas du particulier (c'est peut-être le cas plus loin dans Synesthésies, avec "Blanche"...)
A très vite !
J'ai adoré cette nouvelle, ta plume est magnifique et surtout elle a resonné en moi car cette ville henisgvaer j'y suis allée et je l'ai adoré. As-tu fait la rando sur la montagne qui te donne une vue globale de la ville, de ses canaux et ses sillons qui s'entrelacent ?
J'ai trouvé ta nouvelle sublime, tu a vraiment une écriture très subtile et poétique. Tes descriptions sont originales et on ressent bien les emotions de ce vieux loup de mer. C'est marrant car je n'avais pas du tout eu ce sentiment quand j'avais fait ta bêta lecture pour le concours (j'avais vu que tu écrivais bien mais le choix de ton sujet ne m'avait pas du tout fait le même effet !).bref, je suis contente de t'avoir redecouverte :)
Pleins de bisous volants.
Makara
En effet, certaines nouvelles sont assez différentes dans le traitement des thèmes - je crois que je cherche encore un peu ma voix et que le format court m'y aide beaucoup !
Ha la Norvège <3 J'ai traversé les îles Lofoten l'été dernier et j'ai notamment visité Henningsvaer ! Cette nouvelle s'inspire d'une maison que j'ai vue dans les abords du port (détruite comme dans l'histoire). En revanche il faisait un temps de chien, donc pas de rando... Pour compenser j'ai eu la chance de faire celle qui surplombe la ville de Reine, et c'était magique !
Hooo, l'ambiance est complètement différente sur cette nouvelle-ci ("Henningsvaer"). Moins fantastique, plus facile à empoigner, elle s'échappe moins que la première ^^
Cela n'en est pas moins très beau et très réussi. Comme on le comprend ce Knut !
PS : Par ailleurs, je me rends compte que j'ai oublié de te faire une remarque (la seule !) sur la nouvelle précédente "Le Puits l'emportera", ce n'est vraiment pas grand-chose, c'est l'enchaînement de phrases :
"Il se rappelle soudain qu’il tient, dans ses deux mains, une pelle et un râteau : l’une bleue et l’autre rouge, deux couleurs criardes, des couleurs de guerriers, qui s’affrontent de part et d’autre de son buste sans jamais se rencontrer. Louis en est soulagé, et même heureux. "
Je me suis demandé de quoi il était soulagé, du fait que les deux s'affrontent sans jamais se rencontrer ou du fait de se rappeler qu'il les tient ? J'imagine que c'est la deuxième réponse mais rédigé ainsi cela porte un peu à confusion je trouve, car entre le rappel qu'il les a en main et le soulagement qu'il ressent il se passe d'autres choses qui parasitent un peu le lien entre les deux. À voir ^^
Je pars lire la suite : D
Tu as tout à fait raison avec ta remarque sur ce paragraphe du Puits... ! Quelque chose me chiffonnait dans le rythme de cette phrase et je n'arrivais pas à mette le doigt dessus... merci !