Le bureau dans la nuit, à la lueur d’une lampe
Est un refuge au sommeil fuyant
Si seulement les exercices ne me narguaient pas
Quand le temps s’égrène sur la rampe…
J’attends le moment où je vivrai enfin
Où j’oublierai ma raison
Et ses paroles avinées de sagesse
Pour brûler comme un flambeau
Et détruire mes cahiers
Où j’oublierai tout ce que je dois faire
Pour me ranger dans l’étagère,
Car je ne veux plus ce fardeau
Je veux voler comme un oiseau
Et narguer les murs de ma prison
Me brûler les ailes et mourir
Dans un artifice d’émotions