« Quelle pièce de la maison verra votre mort ? Assurez-vous d’avoir tous les accessoires requis avant le début de la partie. En cas de problème, référez-vous à la règle. Le jeu vous souhaite une bonne mort. » Comme l’indiqua la voix enregistrée, Sukie pressa le bouton-stop, heureuse de pouvoir enfin ôter les écouteurs en mousse jaune canari, qui lui grattait affreusement les oreilles.
– Tu aurais pu prendre un radiocassette, se fâcha-t-elle, plutôt qu’un Walkman, Ray. À ce rythme, Halloween sera terminée avant que l’on ne commence à jouer.
– Désolé, mon petit frère en avait besoin pour sa boum horrifique, répliqua ce dernier.
– Papier à bulles, scotch et carton : tu as trouvé ton costume dans le même vide-grenier que le jeu ? Sérieusement, Ray, qu’est-ce que tu comptes faire avec un filet à papillons ?
– Chasser, madame, en bon chasseur de fantômes que je suis censé incarner.
– Laisse-le, Sukie. C’est à moi d’être énervée contre lui. Ray me file toujours les rôles pourris. Sarah est une exterminatrice de cyborgs, toi, une sorcière. Et, moi, je joue quoi ? La baby-sitter !
– Oh, pauvre Laurie. Mais regarde-nous une seconde : on frise tous le ridicule. Luigi, par exemple, il croit qu’une casquette, d’un vert hideux, de surcroît, suffit à faire de lui un plombier. Et celui-là, quel professeur d’archéologie porterait un prénom aussi risible que Junior ?
– Arrête de m’appeler Junior, Sukie, maugréa l’intéressé. Je déteste.
– D’accord, si tu enlèves ton chapeau grotesque, renchérit-elle. Avec ce Borsalino, tu confonds archéologue et mafioso.
– Jolie Sukie, sache qu’il s’agit d’un Traveller et non d’un Borsalino. Mais si tu préfères Norman avec son calepin et son stylo, je m’inclinerai.
– Mon déguisement de gérant de motel est très bien réussi. Vous prendrez une douche, mademoiselle ? demanda-t-il sur un ton sinistre. Et si vous voulez mon avis, le plus ridicule d’entre nous reste Freddy. On jurait qu’il s’est battu avec un animal empaillé dans une cheminée.
– Excusez-moi, monsieur le vendeur de sommeil. Mon carton d’invitation, gentiment envoyé par l’organisateur de ce fiasco, alias Ray, était très évasif sur mon personnage « griffu et griffeur » je cite. J’en ai déduit que j’étais une sorte de loup-garou ou une bestiole poilue dans le genre. Mais, Ray en sait certainement plus ?
Sept paires d’yeux se braquèrent sur l’intéressé :
– Désolé, Freddy, sur la boîte, il est juste écrit « croque-mitaine », enfin bref. Si tout le monde a ses accessoires, on va pouvoir tirer chacun une carte. Laurie, dit-il, en tendant à la jeune fille, un long couteau de cuisine. Attention, il coupe vraiment. Sarah, attrape ! J’ai emprunté la mitraillette à mon petit frère, alors, prends-en soin.
Sarah réceptionna l’arme en plastique et se jeta la première sur le tas de cartes :
– Plus vite joué, plus vite débarrassée, ronchonna-t-elle, avant de s’éclaircir la voix. « Tac ! Tac ! Tac ! Bonne ou méchante, c’est moi qui tiens le flingue. Il raffole des cibles mouvantes. » Que de poésie, suivante !
– « Les lames sont plus efficaces que les larmes. », déchiffra Laurie. « La baby-sitter en a assez de se terrer dans les placards. Aux sales gosses de trembler. »
– « Sortez vos griffes. » enchaîna Freddy. Quelle originalité, encore cette histoire de griffes ! « Une proie isolée est plus facile à dépecer. Divisez pour mieux tuer. » Rien compris. Sukie, à ton tour.
– « La sorcière ne voit pas d’un très… », s’interrompit-elle. Euh, je suis la seule à entendre un drôle de chuchotis ?
– Norman, pourquoi tritures-tu ce Walkman ?
– J’ai pensé qu’en montant le son et en tendant l’oreille tout le monde pourrait écouter en même temps. Essayez, les invita Norman.
« Maintenant que chaque joueur a tiré une carte, la partie commence enfin. Place aux cris. » crachota l’appareil, avant de s’arrêter dans un clac sonore.
– Vraiment très original ton jeu, Ray. Et c’est également très amusant d’avoir éteint la lumière.
– Mon Dieu, Sukie, tes yeux !
– Quoi mes yeux ? s’inquiéta leur propriétaire, en dirigeant son regard laiteux vers Ray.
Tout s’enchaîna très vite : la terreur panique de Sukie devenue aveugle, le sourire démoniaque de Laurie qui se refléta sur la lame de son couteau, les griffes d’acier qui jaillirent des mains de Freddy.
– Terminator T800 ? demanda Sarah en appuyant le canon de son arme contre le cœur de Ray. Cible verrouillée !
Même si Ray savait pertinemment que ce n’était qu’un jouet, il prit l’exemple de Junior et s’enfuit.
Ray et Junior dans la salle de bain
– Coouuurs plus vite !
– Ils mènent où, ces escaliers ?
– Ils montent. Continue, droit devant !
Faire de l’humour en pleine horreur : du Ray tout craché. Les deux amis se barricadèrent dans la première pièce qui leur offrit la sécurité relative d’un verrou.
– Chuuuuut, exigea Ray, collé contre le battant.
– J’ai rien dit, protesta Junior. Le bruit vient de derrière.
Les gémissements de la porte, écorchée vive, s’intensifièrent.
– C’est Freddy.
– Pour ce que ça change, ils sont tous devenus fous, ironisa Junior. Tu as vu ces griffes et ces yeux, glapit-il, et ce couteau ! Laurie a lancé son couteau sur moi. Ma copine a essayé de me taillader.
Ray et Junior trouvèrent refuge dans la baignoire. Comme si elle allait leur éviter de finir en petit bois… Les mains plaquées sur les oreilles, les deux amis cherchèrent du réconfort dans leur regard respectif. Des coups violents, tel un corps projeté contre un mur, cédèrent la place à un silence glaçant. Ou alors était-ce le contact de la baignoire en fonte qui faisait frissonner les amis ? Mu par l’instinct de survie, Ray adopta la posture du chien de prairie aux aguets :
– Je crois qu’il est parti, chuchota-t-il.
– Ray, je dois te dire quelque chose.
– C’est pas le moment d’être sentimental, Junior.
– La baignoire grouille !
Ray les sentit s’enrouler autour de ses mollets et grimper, comme le frisson qui caressa son échine : des serpents par centaines.
– Il faut que je sorte… Argh ! Peux plus respirer…
Il y en avait suffisamment pour noyer Junior, toujours allongé. Une fraction de seconde, Ray contempla le chapeau de son ami, qui flotta, chahuté par la vague grouillante, et ses suffocations, qui remontèrent à la surface en formant des bulles, avant d’enjamber le rebord.
Il allait plonger jusqu’aux coudes afin de secourir Junior, quand il les vit derrière lui. Les mains, qui venaient de traverser le miroir, s’agrippèrent au rebord du lavabo et extirpèrent, dans un splotch dégoulinant, une espèce de limace verte géante, qui éclaboussa la pièce du sol au plafond.
– Pouah, il m’a tout englué ! laissa échapper Ray, dans une grimace de dégout.
La créature flottait. De la bave pendait entre ses dents jaunâtres tels les fanons d’une baleine qui s’apprêtait à le bouffer tout cru. Ray brassa l’air, armé de son filet, auquel il était resté cramponné sans s’en rendre compte, et constata qu’il s’agissait d’un fantôme, d’un vrai. Il abandonna le filet, l’ectoplasme, feu son ami Junior et la salle de bain de ses parents, en espérant que la voix sur la cassette disait vrai : « En cas de problème, référez-vous à la règle. » Après tout, elle n’avait pas menti jusque là.
Luigi dans le garage
Luigi était certain de ne pas avoir été suivi. Pour preuve, les cinq dernières minutes paisibles de sa vie, perdues à jamais. Il les avait passées, tapi au milieu des poubelles, à triturer sa casquette en se reprochant d’avoir abandonné une Sukie aveugle dans la même pièce qu’une Laurie devenue adepte du lancer de couteau.
Qu’avait fait ce jeu de malheur à ses amis ? Depuis sa cachette, il avait entendu une porte hurler sous les mauvais traitements et la pauvre Sarah errer à travers la maison. Il lui aurait bien proposé de se blottir contre lui, entre les verres et les cartons, si elle ne déambulait pas, canon pointé vers le plafond, en répétant inlassablement : « Terminator T800 ? » Il lui semblait qu’elle variait parfois avec un « Terminator T1000 ? ». Mais Luigi n’avait nul besoin de savoir si le jouet crachait de vraies balles dorénavant. Perdu dans les dernières pensées d’un condamné à mort, il vit in extrémis les griffes briller dans l’obscurité.
Un réflexe vital le poussa à attraper un couvercle de poubelle dont il se servit comme une tortue de sa carapace. Son visage se retrouva ainsi aux premières loges pour admirer l’acier qui transperçait l’acier. Luigi imagina sans mal ce que Freddy aurait fait de sa chair. Freddy, qui gagnait du terrain. Luigi tâtonna sur l’établi à la recherche d’un précieux secours. C’est là que ses doigts trouvèrent la clé de serrage qui fendit le crâne de Freddy. Avant de tomber, ce dernier éventra une canalisation de la maison et c’est, la casquette trempée, à cause du pschitt de l’eau sous pression que Luigi n’entendit pas la lame qui racla ses os. Au bout du manche, Laurie souriait.
– Bravo, baby-sitter, la félicita Sarah. Vous avez tué un T1000.
Ray et Norman dans le salon
Ray se reposait à même le sol, yeux dans les yeux avec Sukie. Après avoir glissé sur son corps transformé en peau de banane, il n’était pas parvenu à se relever, hypnotisé par ce regard, qui lui rappelait le lait caillé.
Pourtant, la boîte n’était qu’à quelques mètres. D’ici, il lisait la mise en garde tracée en lettres de sang — Joueur non averti s’abstenir — quand la porte du bahut s’ouvrit : certainement un des monstres nés du jeu. Plutôt que de regarder la mort en face, il préféra admirer à nouveau le regard neigeux de Sukie.
– Psitt, psitt, ils arrivent. Bouge de là !
C’était Norman qui émergea à quatre pattes du placard et rampa sous la table. La supplication de son ami et les bruits de pas précipités eurent l’effet d’un électrochoc sur Ray. Dans le couloir, la lame de Laurie dessinait derrière elle un profond sillon ; sur leur passage, les griffes de Freddy déchiquetaient la tapisserie ; Sarah avançait en tête, l’arme au poing, l’autre main rivée sur l’épaule de Junior, vivant.
– Oh, mon dieu, ils tiennent Junior. On doit le sortir de ce guêpier, Norman. Attrape la règle, chuchota Ray.
La frontière entre leur vie et leur mort était mince : une simple feuille de papier. Ray et Norman n’avaient jamais lu avec autant d’avidité.
– Là : « en cas de force majeure, il est toujours possible de mettre fin à la partie... » Fichue note de bas de page écrite en tout petit. Je n’y vois rien.
Norman se risqua près de la fenêtre qui filtrait le clair de lune.
– Pour cela, reprit-il, tapez 3615 HHP STOP sur le minitel requis. Ray, dis-moi que ton minitel est dans le salon, supplia-t-il.
– On n’a pas le minitel à la maison, gémit Ray.
Chatouillé dans le cou, il préféra fermer les yeux plutôt que de se retourner. À l’écran, des dizaines de langues fourchues pointaient dans les orbites vides de Junior.
***
– Donne-moi immédiatement cette télécommande, Alfred. Tu avais juré qu’il n’y avait pas de serpents ! Je les déteste !
– Je n’ai pas eu le temps de la visionner. J’ai récupéré la vidéocassette parmi un tas d’affaires abandonnées sur le trottoir d’en face… C’est bizarre quand même : ni titre, ni année, pas de générique, non plus, et ce casting d’illustres inconnus.
– Peu importe, ce film est nul.
– Je te trouve un peu dure, sœurette, je suis sûr qu’on peut s’en inspirer pour faire de véritables chefs d’œuvres.
J'ai beaucoup aimé ta nouvelle. Les références, la cascade d'actions horrifiques qui se succèdent, l'ambiance film de série B tout simplement et le coup du minitel !
Bref, j'ai passé un très chouette moment, merci :)
Luna
Cela reste un peu confus parfois (surtout quand on passe à côté des réf comme moi), mais c'est toujours dans l'ambiance et ça, ça fonctionne bien ! ^^
Bravo pour ta participation !
Alors à la première lecture, je n'avais pas tout à compris je dois dire. J'étais un peu paumée entre les personnages, ceux qui sont bien morts et ceux qui réapparaissent, et je ne saisissais pas bien de quoi il s'agissait.
Mais en relisant, je trouve ton idée très ingénieuse et drôle, cette bataille entre personnages de films/jeux vidéo, c'est drôle et rythmé, à la fois Trash et plein de suspense.
Je n'avais pas trouvé toutes les références, qui est Sukie ?
En tout cas bravo pour ta participation !
Gab
Questions références, on est effectivement servis ! Il m'en manquait deux ou trois, mais une petite lecture des commentaires assortie d'une vérification sur Internet pour l'une d'entre elles a fini de combler mon ignorance.
J'ai beaucoup aimé ta nouvelle même si j'avoue qu'elle m'a un peu retourné le cerveau par moments. Disons qu'on a peu d'occasions de respirer dans ce déferlement d'action et de morts. Mais ça fait parti du charme : on est sur un véritable gloubi-boulga dans tous les sens du terme (et je le dis comme un compliment !) Comme tu ne t'attardes pas sur la présentation de tes personnages et que tu ne mélodramatises pas leurs morts, tu restes sur quelque chose de très léger et de parodique, et ça marche du tonnerre. J'ai vraiment ressenti cette atmosphère de film de série B un peu cheap tout au long de ma lecture.
Pour finir, j'ai apprécié le petit clin d'oeil de la fin, surtout quand on sait que Norman Bates est dans le film qu'Alfred regarde, ça donne un côté méta vraiment sympa ;)
Là, mon manque de culture en matière de jeux vidéo et de films me saute aux yeux. J’ai vu un ou deux passages de Freddy à mon corps défendant et ça m’a traumatisée, alors j’ai décidé d’éviter cet odieux personnage pour ne pas faire de cauchemars. Il y en a d’autres comme Mario, Terminator, Shining ou SOS fantômes que je ne connais que de nom. C’est un peu la honte, mais dans les années quatre-vingt, j’étais dans un cocon de musique classique.
Les remarques suivantes viennent un peu en vrac. Après tous ces rebondissements, mes idées sont un peu désordonnées. ;-)<br /> La baignoire en fonte, c’est plus que rétro ; c’est un détail sympa.<br /> On dirait que le bahut a été parachuté là au moment où on en avait besoin. Ce passage me semble un peu confus, à moins que ce ne soit mon cerveau qui n’arrive pas à suivre. Il y a un autre détail qui me chicane, c’est que Junior est vivant, et quelques lignes plus loin, il est question de ses orbites vides…
Je suis assez d’accord avec « sœurette » quant à la qualité du film… Mais cette histoire décalée, qui oscille entre horreur et humour, m’a fait passer un bon moment. Ce n’est pas facile d’écrire ce genre de scènes d’action. Bravo pour la performance !
Coquilles et remarques :
Sukie pressa le bouton-stop [bouton « stop » ou bouton stop]
les écouteurs en mousse jaune canari, qui lui grattait affreusement les oreilles [Là, comme le sujet du verbe « grattait » est la mousse et pas les écouteurs, j’enlèverais la virgule.]
Tu aurais pu prendre un radiocassette [une radiocassette]
il s’agit d’un Traveller et non d’un Borsalino [Normalement, les noms de chapeaux ne prennent pas de majuscule.]
On jurait qu’il s’est battu avec un animal [on jurerait ; conditionnel]
mon personnage « griffu et griffeur » je cite [Il faudrait mettre une virgule avant « je cite ».]
Laurie, dit-il, en tendant à la jeune fille, un long couteau de cuisine [Il faudrait enlever les virgules avant et après « en tendant à la jeune fille ».]
– « La sorcière ne voit pas d’un très… », s’interrompit-elle [Cette incise ne fonctionne pas bien. Je te propose : – « La sorcière ne voit pas d’un très… », passage à la ligne « Elle interrompit sa lecture », passage à la ligne « – Euh, je suis la seule(...) ». On comprendra que c’est elle qui parle dans les deux répliques.]
Ray contempla le chapeau de son ami, qui flotta, chahuté par la vague [J’enlèverais la virgule avant « qui ».]
elle n’avait pas menti jusque là [jusque-là]
et c’est, la casquette trempée, à cause du pschitt de l’eau sous pression que Luigi n’entendit pas la lame [J’enlèverais la virgule avant « la casquette » / Tu peux mettre « à cause du pschitt de l’eau sous pression » entre deux virgules si tu veux en faire une sorte de parenthèse ou pas, mais il faut mettre les deux virgules ou aucune.]
Merci pour les coquilles Fanny.
« C’est un peu la honte, mais, dans les années quatre-vingt, j’étais dans un cocon de musique classique. »> euh, ce n’est pas la honte, mais c’est mignon.
Ah ce bahut ! Chez moi, il y avait un bahut dans le salon, même que les portes s’ouvraient toutes seules ;)
« Il y a un autre détail qui me chicane, c’est que Junior est vivant, et quelques lignes plus loin, il est question de ses orbites vides… »>Normal. Quand il le voit dans le couloir, Ray le croit vivant et entier, mais force est de constater que non.
<br />
J'aime bien les petites phrases sur les cartes, elles donnent le ton, alors qu'eux rigolent. Haha, si ils savaient ...
On s'imagine bien certaines scènes, et je vois parfaitement ces affreux yeux laiteux et ces amis devenus complètement fous qui déambulent comme des robots. En revanche, j'avoue que j'aurais bien aimé que le contexte soit un peu plus posé. Je n'ai pas trop compris si ils étaient au bahut ou chez Ray? Enfin j'imagine qu'ils sont chez ce dernier mais même de savoir si ils se sont posés autour d'une table pour commencer à jouer ou pas ? Enfin ce sont des petits détails, sinon l'histoire tient en haleine et non de non, pourquoi ne sortent-ils pas de la maison ?? :O Sauvez vouuuus !
La fin est top! On retourne à une vie normale de deux frère et soeur qui regardent la télé mais il reste une sorte de flou qui plane... Quelle est cette cassette vidéo? (Haha, j'ai presque envie de demander s'ils ne vont pas recevoir un coup de téléphone qui leur annoncera une mort dans 7 jours ;p)
J'ai beaucoup aimé, bravo pour cette nouvelle !
Il y a des détails bien trouvés (les écouteurs à mousse jaune, par exemple :D), et ça n'arrête pas ! Du coup l'effet comique est réussi.
Il y a juste un passage qui est un peu confus (le début de Ray et Norman dans le salon : le "bahut" m'a déconcertée), mais vu le bazar, ce n'est pas vraiment un problème.
Et la fin avec la mise en abîme est sympa aussi, même si je ne suis pas sûre qu'elle apporte quelque chose. Ou alors il y a quelque chose que je n'ai pas compris (genre, l'histoire va recommencer, ou un truc comme ça ?)
En tout cas il y a des passages hilarants (mon préféré est l'attaque de Freddy qui finit par se faire casser le crâne par une clé de serrage. Normal, c'est Luigi...)
Bravo !
C'est aussi écrit sur un ton léger, ce qui est très appréciable. Concernant la chute, ce n'était qu'un film alors ?