Quant aux premières fraîcheurs de cet hiver nouveau
Les vents soufflent si fort dans les prés désolés,
Une ambiance festive est là. Le soleil part
Pour un temps. Mon manteau bien douillet aux épaules,
Je traverse la ville.
La gaie vivacité,
Les mélodies et les parfums, là, du marché
Me viennent à la tête, Oh ! Tout ça, c’est si grisant !
Bourrasques de soie, je continue m’en allant,
Vents d’agate tordant tous mes beaux vêtements,
Extrême joie. Tous mes pas sonnent en musique,
Les valses des voitures, prenant vie comme moi,
Au milieu de la foule, pressée et inquiète,
Les sentiments volent, volent dans l’air du soir,
Les rayons d’un soleil perçant dans les cirrus,
Brins d’or luisants, fiers, tels de hauts ostensoirs.
Et la nuit s’abat. Dangereuse clarté !
Chaleureuses lumières et rêves éternels.
Tes vers ont une belle sonorité, bien que les rimes ne soient pas toujours apparentes.
En tout cas, merci pour cette agréable lecture, au plaisir de te lire...
Et bienvenue sur PA !
Fy