Alors qu’ils avançaient à nouveau, Brejvik contemplait le Lame noire avec une satisfaction de vieux paysan devant une brave bête de somme. Puis il fronça les sourcils, s’inquiétant des suites de leur expédition. Ils devraient trouver un moyen de détourner l’attention de ce tueur de démon lorsqu’ils parviendraient aux ruines, ou leurs objectifs seraient compromis. Il avait été naïf en imaginant que les tours de passe-passe de Lowras auraient suffi à les maintenir en vie jusqu’à Istirion. Pour l'heure, engager Tombétoile était le bon choix. La suite des évènements le confirmerait ou pas. De sa main sertie de bagues, il flatta les cheveux du freyr qui marchait au pied de son cheval. L’être leva ses yeux qui transperçaient l’âme vers lui. Il était si beau que cela ne lui importait pas qu’il fût un mâle. Le feu du désir anima son bas ventre et il s’amusa d’être encore aussi réactif dans sa condition et dans une situation aussi périlleuse.
Ivram Brejvik aimait ce qui était beau et c’était bien la dernière passion qui régnait dans son cœur sec. Il avait commencé sa carrière comme un vulgaire marchand ambulant. A force de volonté, il avait gravi les échelons en utilisant des moyens peu orthodoxes. Mais pour un roturier comme lui, se hisser au sommet aurait nécessité plusieurs vies. Ce qui changea sa destinée fut une rencontre qu’aujourd’hui il regrettait amèrement. A l’époque, il avait sacrifié la chose qu’il ignorait être plus précieuse que son ambition. Cela lui avait permis de poursuivre l’expansion de son empire commercial. Il était devenu le plus grand marchand du continent, celui qui tirait toutes les ficelles. Puis les années étaient passées, sa vie d’homme s’était écoulée sans jamais emporter sa vigueur. Inexorablement pourtant, ce qui l’avait jadis fait frémir d’excitation avait perdu son sens et son orgueil s’était repu de toutes ses victoires. Epuiser ses rêves, il ne souhaitait cela à personne… Il avait alors réalisé que le prix payé pour cette vie était trop élevé pour le salut de son âme. Il devait faire cesser sa souffrance et expier. Le marchand se racla la gorge et reposa ses yeux perçants sur Tombétoile.
L’expédition ne fit pas d’autre rencontre funeste ce jour-là. Quelques monstres avaient été occis sans qu’ils n’infligent de dommage aux troupes. Lorsque le soir arriva, Amédée constata que le chant de la Banshee apaisait toujours les hommes. Ils étaient moins nerveux que les jours précédent. Le Lame noire s’approcha de l’équipe chargée de faire la cuisine et leur tendit un sac d’épices.
« Vous n’aimez pas notre assaisonnement, Sieur Tombétoile ? »
« Celui-ci renforcera vos résistances mentales. Les démons vont commencer à user de leurs ruses ».
Ils acceptèrent et l’un d’eux commenta :
– Vous pourriez pas nous faire des capes teintées avec du sang noir comme pour le freyr ?
– Le sang noir vous brûlerait la peau ou, au mieux, ses vapeurs vous rendraient fous. Le freyr est un être supérieur, ça lui permet de le supporter sans dommage.
– Le jouet du patron est un être supérieur ?
Les mercenaires regardèrent de concert le freyr qui était assis à l'écart, recroquevillé sur lui-même. Son beau visage était tourné vers les branchages qui le surplombaient, incarnation d’un oiseau sans ailes contemplant la porte ouverte d’une cage. Il semblait ne pas réaliser où il était. Le lourd collier métallique qui enserrait son cou luisait à la lueur du feu de camp. Un des gars constata:
– En ce moment, j’aimerai bien êt'incapable d’avoir des sentiments comme lui.
L’homme à sa droite s’étonna :
– Les freyres ne ressentent rien ?
– Ouais, tout l’monde sait ça. Leur cerveau est trop petit.
Les autres acquiescèrent et l’un d’eux observa :
– On dirait un enfant débile dans un corps de jeune homme.
– Les freyres ne grandissent pas de la même façon que les humains.
Les mercenaires dévisagèrent le Sieur Tombétoile sans comprendre. La réponse leur vint de Lowras qui se joignit à leur conversation de son ton supérieur :
– La croissance des freyres dépend de leur environnement. S’ils sont stimulés, ils s’élèvent. Inversement, ils peuvent aussi régresser, c’est ce qui est arrivé à leur race… Mais celui-ci est très jeune, c’est une graine qui attend les conditions propices pour germer.
Un des mercenaires ne put s’empêcher de constater de façon graveleuse :
– J’ai cru comprendre qu’il était pourtant pas mal stimulé le petit freyr, si vous voyez c’que je veux dire !
Des rires gras accueillirent sa réplique, de même que quelques sourires embarrassés. Chacun y alla de son commentaire et la conversation dériva naturellement. Plusieurs mercenaires commencèrent alors à chantonner un air grivois. C’était une habitude qu'ils avaient avant d'entrer dans l'Enclave. La noirceur des lieux leur avait coupé toute envie de se laisser aller depuis qu'ils y avaient mis les pieds. Mais aujourd'hui, le rituel de la Banshee les avaient apaisés et les habitudes du monde d'avant ne leur semblaient plus si lointaines. L’érudit, assis juste à côté d'eux et penché sur un de ses cahiers, sentit ses oreilles virer au rouge lorsque le refrain de Louison a du monde au balcon fut repris par la troupe.
Sur ces entrefaites, Lowras fit signe au Lame noire qui lui emboitât le pas. Ils rejoignirent Brejvik à l’écart des mercenaires battant la mesure et chantant en chœur. Les deux hommes dévisageaient le Sieur Tombétoile en silence, ne sachant vraisemblablement pas comment aborder le sujet. Le Lame noire leur facilita la tâche :
– Est-ce à propos du fait que les charmes de protection de vos troupes sont en réalité les symboles du sacrifice aux démons ?
Il n’y avait aucun jugement dans son ton. Malgré cela, Lowras prit une mine hautaine et distante tandis que Brejvik s’éclaircit la gorge. Il avait vraisemblablement répété sa diatribe :
– Sieur Tombétoile, tous ces hommes ont déjà été payés, leurs familles ont reçu des sommes absolument mirobolantes en échange de leur participation volontaire. Nous avons fait ce que nous devions pour mettre toutes les chances de notre côté.
Amédée leva vivement la main pour le faire taire :
–Mon contrat est de vous conduire, ainsi que les Sieurs Emelric et Lowras. Je prends aussi la responsabilité de la Banshee que j’ai recruté. Les troupes sont ici pour jouer leur rôle. Je les protégerai tant que possible car c’est mon serment, mais leurs pertes ne signifieront pas l’échec de la mission.
Lowras se détendit immédiatement et remarqua :
– Je commençais à vous imaginer tel un preux chevalier sauvant la femme et l’esclave.
Pour la première fois, l’expression pacifique d’Amédée laissa poindre un furtif agacement. Brejvik reprit la parole :
– D’après ma carte, nous sommes au beau milieu du lac situé au pied du mont Istirion. La cité se trouve de l’autre côté. Je n’aurais pas imaginé que la topographie changea autant et qu’un lac soit devenu une fondrière.
Lowras observa :
– Sieur Emelric m’a expliqué qu’Istirion a été une des premières cités de l’Empire à tomber. On peut donc dire que ça fait trois-cents ans que le lieu est abandonné, ça peut expliquer ces changements.
Amédée, les yeux dans le vague, déclara :
– Istirion était la cité où les mages tentaient de percer les secrets de l’Ancienne magie. Je pense que le fléau qui a détruit cette cité et l’Empire a commencé dans ce lieu.
Les deux notables dévisagèrent le Lame noire en silence et Amédée leva un sourcil en direction de Lowras. Ce dernier serra la mâchoire. Bien sûr, les sorciers convoitaient les secrets des Mages d’autrefois. Il en avait toujours été ainsi, l’Ancienne magie permettait de soumettre les mondes à ceux qui en perçaient les mystères. Voyant que leur conversation était achevée, Amédée pris congé. Brejvik et Lowras attendirent le départ en patrouille du chasseur de démon pour se concerter à l’abri de ses oreilles perçantes. Le long visage aux sourcils arqués de Lowras trahissait son inquiétude et sa voix, habituellement trainante, avait pris des accents de fébrilité :
« Brejvik, ce n’est pas la première fois que vous pactisez avec les Lame-noires n’est-ce pas ? »
Des nuages d’orages parurent s’amonceler dans les yeux pâles du marchand :
– En effet. Où voulez-vous en venir ?
– Jusqu’à quel point leur code de conduite les empêche-t-il de s’immiscer dans les projets de leurs clients ? Nous étions d’accord pour ne pas faire appel à eux avant que vous ne preniez cette décision arbitraire de l’engager à Suifbois !
Brejvik répondit :
– Les Lames-noires ne sont pas censés s’impliquer dans les affaires humaines. Vous pourriez assassiner quelqu’un sous ses yeux, le Sieur Tombétoile vous regarderait sans rien faire. »
Lowras perdait patience :
–Vous savez très bien ce que je veux dire… Comment être sûrs qu’il nous laissera faire ce pourquoi nous sommes venus ? »
Ce fut au tour de Brejvik de trahir son agacement :
– J’y réfléchis depuis que je l’ai engagé !
Il se pencha un peu plus en avant, jetant des regards alentours pour s’assurer que personne ne l’écouta :
– Nous sommes bien d’accord que si vous obtenez ce que vous cherchez, vous n’aurez pas besoin de Sieur Tombétoile pour sortir de l’Enclave ?
Lowras acquiesça tandis que le marchand continuait :
– Nous sommes d’accord qu’en ce qui me concerne, ce voyage est un aller simple ?
Sans montrer la moindre compassion devant la disparition annoncée de son compagnon de voyage, le sorcier acquiesça à nouveau.
– Sieur Emelric est celui qui a les intentions les plus louables parmi nous, et il ne sait rien de notre véritable projet. Nous devrons le mettre dans une situation délicate. Le Lame noire ne pourra pas le laisser derrière. Cela nous donnera l’occasion de nous éclipser et de faire ce que nous avons à faire.
Lowras fronça les sourcils. Tout ceci était bien trop hypothétique à son goût, mais cela le rassura de voir qu’il n’était pas le seul à se préoccuper de ce problème. Soudain, un hurlement retentit et fit bondir leurs cœurs de frayeur. Les chants s’arrêtèrent aussitôt.
Quelques instants plus tôt, un des mercenaires s’était levé et rendu aux limites du cercle rituel. Il avait prudemment regardé de tous côtés et, voyant que la voie était libre, avait tenté de s’emparer d’une branche morte. Un simple morceau de bois sec qui se trouvait juste à l’extérieur du cercle. Mais à peine eut-il saisi la branche que celle-ci l’empoigna en retour. Clignant des yeux, il réalisa trop tard que des doigts crochus s’étaient enroulés autour de son poignet. Puis ils s’hérissèrent d’épines qui traversèrent son avant-bras. Son cubitus craqua d’un coup sec et il fut happé en avant. Il s’époumona d’horreur, avant de finir dans la gueule démesurée d’un démon. L’ensemble de la troupe se précipita vers les armes enchantées par Tombétoile. Dans des hurlements, ils tirèrent des rafales de carreaux. Mais trop tard, une fois le mercenaire gobé, la gueule du démon avait repris ses proportions initiales et il avait disparu dans l’obscurité.
A l’extérieur du cercle, ils ne discernaient rien quand soudain, une forme apparue. C’était Tombétoile, méconnaissable. Surgissant des profondeurs de la nuit exactement comme le démon qui venait d’attaquer, ses yeux jaunes étaient des tisons incandescents, sa bouche anormalement agrandie était crispée dans un rictus grimaçant. Le Lame noire se jeta sur une forme dissimulée derrière un tronc et pourfendit l’ennemi dans une gerbe de sang noir. Un cri métallique retentit et tous virent la silhouette embrochée sur la lame se débattre furieusement. Le démon aux longs membres noueux assena un puissant coup au visage d’Amédée. Sa main griffue avait une force qui aurait arraché la tête de tout autre. Ce démon-là était plus ancien et plus puissant que les possédés rencontrés jusqu’ici. Le transpercer ne suffirait pas, il fallait couper sa tête de faune grimaçant et la jeter loin du corps. D’un geste vif, le Lame noire retira son épée du ventre du démon et tenta de lui trancher le cou dans un même mouvement. Mais l’ennemi fut trop vif. Il esquiva puis déguerpit à vive allure.
Amédée s’élança sur ses talons malgré les terribles dégâts qu’avait subi son visage. Le démon était très rapide et bondissait de tronc en tronc, laissant des entailles de griffes et des traces de sang poisseux sur son passage. Sans s’essouffler, slalomant entre les arbres en gardant en vue sa proie qui détallait comme un lièvre, Amédée se rapprochait. Soudain, une main griffue se tendit au travers de sa route et taillada ses entrailles comme si elles eussent été faites de beurre. Simulant sa fuite, le monstre l’avait attendu pour lui porter le coup décisif de ce duel. Sa course s’arrêta nette et son propre sang lui monta à la bouche, dans un gout à la fois métallique et amer. La main gauche appuyée contre la plaie béante pour en retenir le vital contenu, Amédée sonda la nuit à la recherche de l’ennemi. Il était déjà loin, fuyant en direction des ruines d’où il devait provenir. Marchant avec difficulté, Amédée retourna au campement, ses facultés démoniaques entièrement consacrées à régénérer ses organes internes labourées par le coup de griffes. La souffrance était extrême, mais il fallait l’endurer. Amédée aurait pu s’y rendre insensible, mais cela lui aurait coûté une part d’humanité trop importante et l’aurait dangereusement rapproché d’un état d’éveil permanent. Ses chairs et tissus croissaient à la façon accélérée de plantes qui n’auraient eu que quelques minutes pour vivre et fleurir. Le Lame noire ne voulait pas offrir le spectacle de sa régénération aux humains, mais sa vulnérabilité l’obligea à entrer dans le cercle du rituel alors que les tissus arrachés de son visage repoussaient, révélant à tous la profonde monstruosité de sa nature.
Des murmures d’horreur accueillirent ce spectacle. La vision de leur camarade se faisant dévorer sans pouvoir riposter avait déjà creusé des puis d’épouvante dans leurs yeux. Le Lame noire s’assit sur une roche, tenant toujours ses entrailles en voie de guérison. Cela faisait très longtemps qu’on ne lui pas avait asséné une telle blessure. Le rituel de la Banshee avait émoussé la méfiance de tous et un incident s’était produit. Sa patrouille l’avait trop éloigné du campement pour réagir à temps et un sentiment de culpabilité commençait à l’envahir.
Drovak, qui faisait profil bas depuis la perte de plusieurs de ses hommes dévisageait Amédée avec effroi. Il n’était pas le seul, tous fixaient le Sieur Tombétoile comme s’il eut été le monstre qui avait mangé leur camarade. Seul le sorcier osa s’approcher en demandant :
« Avez-vous besoin de soin ? ».
Amédée dédaigna :
– Un peu de repos suffira.
Lowras poursuivit avec une défiance teintée de fascination :
– C’est la première fois que je vois le pouvoir de régénération des Lame-noires à l’œuvre. Cela oscille entre le prodigieux et l’effroyable. Malgré le dégout que vous m’inspirez, je ne peux cacher que vous me fascinez Tombétoile.
Rares furent les mortels qui virent les Lames noires à l’œuvre d’aussi près. Tous pensaient que les histoires rapportées sur eux, le fait qu’ils soient mi-homme, mi-démon, tenait de l’exagération des conteurs. Mais ces derniers étaient en vérité bien en deçà de la réalité. Lowras avoua :
– Je pensais que c’était votre épée qui faisait de vous un Lame noire et que quelques sortilèges ou mutagènes vous avaient conféré des qualités de guerriers supérieures à la normale. Mais ces pouvoirs que vous avez là… vont bien au-delà !
Amédée n’aimait pas la lueur qui naquit dans les yeux du sorcier, un regard fiévreux de mystique sur le point de percer une énigme. Lowras susurra :
« C’est l’Ancienne magie qui vous a créée n’est-ce pas ? »
Amédée garda le silence. Puis, après un certain temps déclara d’une voix douce :
–Vous avez tort, c’est bien mon épée qui fait de moi un Lame-noire, c’est elle qui m’a élue et donné mon nom.
Lowras n’était pas satisfait de la réponse tandis qu’Amédée continuait :
« Quant à l’Ancienne magie… si elle a engendré les Lames noires… Nous en avons perdu le secret aujourd’hui. Nous sommes un Ordre mourant, les épées et leurs porteurs disparaissent les uns après les autres… Nous sommes des fossiles vivants ».
C’était la réponse la plus honnête et la plus complète que le Sieur Tombétoile pouvait lui donner. Après tout, le Lame noire n’était pas un mage, mais le serviteur de son épée qui renfermait la magie.
Ta façon de mener le récit et d'amener des anecdotes, des informations me font penser à Brandon Sanderson, notamment son dernier livre, "les archives de Roshar".
Encore une fois bravo à toi.
Il avait été naïf en imaginant que les tours de passe-passe de Lowras eussent suffi à les maintenir en vie jusqu’à Istirion. : auraient suffi ?
Engager Tombétoile était le bon choix pour l’heure, la suite des évènements le confirmerait ou pas. : point après "l'heure"
A l’époque, il avait sacrifié la chose qu’il ignorait alors être la plus précieuse à son ambition : plutôt "être plus précieuse que son ambition"
« Vous n’aimez-pas notre assaisonnement Sieur Tombétoile ? » : il y a un tiret qui s'est glissé après "aimez" et je mettrai une virgule après "assaisonnement"
– Vous pourriez-pas nous faire des capes teintées avec du sang noir comme pour le freyr ? : idem, un tiret
– Le jouet du patron un être supérieur ? : soit mettre un "et" après "patron", soit un "?"
– J’ai cru comprendre qu’il était pourtant pas mal stimulé le petit freyr si vous voyez c’que je veux dire ! : une virgule après "freyr"
Décidément cette race est très intriguant !
L’érudit, assit juste à côté d'eux et penché sur un de ses cahiers, sentit ses oreilles virer au rouge lorsque le refrain de Louison a du monde au balcon fut repris par la troupe. : "assis"
Il en avait toujours été ainsi, l’Ancienne magie pouvait soumettre les mondes à ceux qui en perçaient les mystères : je l'aurai plutôt tournée ainsi : "l'ancienne magie pouvait permettre à ceux qui en perçaient les mystères de soumettre des/les mondes"
Soudain, une main griffue se tendit au travers de sa route et taillada ses entrailles comme si elles-eussent été faites de beurre : un nouveau tiret squatteur ! XD
Sa course s’arrêta nette et son propre sang lui monta à la bouche, dans un goût à fois la métallique et amer : à LA fois
Cela faisait très longtemps qu’on ne lui avait asséné une telle blessure. : avait PAS asséné
Malgré le dégout que vous m’inspirez, je ne peux cacher que vous me fascinez Tombétoile. : virgule après "fascinez"
Ce chapitre recèle de nombreuses pistes qu'il me tarde d'explorer et de connaître le fin mot de l'histoire ! La quête du marchand, l’ancienne magie, l'origine des lames noires... tu sais titiller la curiosité !
Quand aux pistes... J'avoue que je pose beaucoup d'éléments au fur et à mesure... je serais contente si tu pouvais me faire un retour quand cette première histoire/quête sera finie (d'ici quelques partie encore, j'ai la fin, il me manque un bout du milieu qui est en cours d'écriture). Notamment un retour sur les éléments de réponses à ces questions (je ne vais pas répondre à tout, mais il y aura une progression). Bref : je suis très contente de tes retours!
*bruit de cymbale*