Parle-moi encore de mon fort inconnu
Suis-je seul à rêver de ces fleurs incongrus
Rendu sourd aux bourrasques, j’ai le cœur à nu,
A peur et à tort, on se croit aveugle du sel perdu,
Je perds l’équilibre, qu’elles sont mes fondations ?
Je vague de mot libre, en quête de plage destination
De rive en dérive, soumis aux rages courants
L’eau vive me délivre, des mirages brumant,
Quel est la distance qui me sépare du moi ?
Je pars il me suit, me viens puis me fuit
A rire d’attirance, sommes-nous d’accord de la voix ?
Traverse la suie des montagnes, le soleil t’y sourira,
Je suis le chemin des contrait des nuages
A en courber les traits d’horizon paysage
Des mers et des terres crayons, je me laisse à l’usage
Il me tarde d’attendre son visage inconnu.
Merci pour ton retour, je suis heureux qu'il puisse te parler.