Influences

Par aranck
Notes de l’auteur : .Sur le thème de la lune, donc.... et d'Halloween, bien sûr.

Depuis quelques jours mon compagnon a un comportement étrange. Nous nous connaissons depuis presque un an maintenant et je crois pouvoir dire que le coup de foudre a été réciproque. Lui me dit qu'il a été conquis par mon sourire angélique et moi j'ai toujours eu un faible pour les grands bruns aux yeux sombres. Notre histoire ressemblait à un conte de fée et jusqu'à il y a peu, aucune une ombre n'était venue obscurcir ce tableau.

Impatients comme peuvent l’être deux jeunes amoureux, nous nous sommes très vite installés dans la maison qui borde la forêt, non loin de la falaise qui domine la mer. Bien qu'en vente depuis de nombreuses années, la vieille bâtisse n’avait pas encore réussi à trouver acquéreur. Qui donc de nos jours aimerait vivre si éloigné de toute civilisation ? Moi même j’ai mis un certain temps avant de m’habituer aux bruits de cette nature sauvage et j’avoue n'avoir encore jamais osé m’aventurer seule dehors une fois la nuit tombée, ce qui fait d’ailleurs bien rire Samuel, mon compagnon. Lui pense que les humains sont bien plus à craindre que les bêtes sauvages.

Mais depuis deux semaines Samuel a changé et notre petit nid douillet a perdu de son charme. Ce sont ses sautes d’humeur surtout qui me surprennent. Lui, habituellement si prévenant, devient de plus en plus hargneux et ses réactions sont parfois si violentes que je me demande s’il s’agit bien du même Samuel que j’ai rencontré à l'écomusée du pays de Caux.
Ce soir nous nous nous sommes si vertement disputés que j’ai décidé d’aller me réfugier dans la minuscule chambre d’amis que nous avons aménagée au grenier. Il manque encore une vitre à la lucarne qui tient lieu de fenêtre, mais ce soir il fait doux et j’ai envie d’être seule. Je m’allonge sur le lit et allume la petite lampe de chevet qui se trouve sur la table de nuit. Je suis triste à l’idée que, peut-être, je me suis encore trompée et en colère contre cette sempiternelle impatience qui me précipite dans des histoires d’amours impossibles. J’entends d’ici ma mère «Tu vois, si tu m’avais écoutée, si tu avais pris le temps, si tu avais réfléchi, mais non, mademoiselle n'en fait toujours qu'à sa tête...». Pour me calmer je tournicote entre mes doigts mes longs cheveux blonds. Comment une relation qui semblait sans nuages pouvait-elle se dégrader si rapidement ? Les villageois avaient peut-être raison : cet endroit est maléfique. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, c'est probablement la raison pour laquelle cette maison est restée si longtemps inhabitée.

Dehors, la nuit est claire. La Lune, énorme montgolfière alanguie, flotte au-dessus de la cime des arbres. Sa lumière blanche, aiguë, éclaire les alentours de son éclat perçant ; elle allonge les ombres, creuse les reliefs, aiguise les arrêtes des rochers de la plage. Par la petite lucarne, je peux voir la pelouse fraîchement tondue de notre maisonnette presque aussi nettement qu’en plein jour. Songeuse, je tente de me remémorer l’objet de notre dispute quand, brusquement, ma lampe s’éteint. Manquait plus que ça ! Maudit disjoncteur !
Heureusement que la lune est pleine et le ciel dégagé. Je m’habitue lentement à l’obscurité lorsque tout à coup, j’entends un énorme bruit au rez-de-chaussée.
« Qu’est-ce que c’est que ce truc ? »
Le bruit est suivi de grognements et de jurons. C'est Samuel. M’est avis qu’il est toujours en colère et cette panne ne va rien arranger. Raison de plus pour rester là.
« Lise ! Où te caches-tu ? »
Je ne réponds pas.
« Lise ! Réponds, s’il te plaît ! »
Une note d’angoisse perce dans sa voix. Bizarrement ça me réjouit.
« Bien fait ! Voilà ce que c’est que d’être désagréable »

Je tends l’oreille, mais Samuel se tait à présent.
La lumière ne revient toujours pas. Je n'aime pas le noir. Je regarde par la lucarne la grosse Lune ronde et épanouie. Placide, elle semble indifférente aux agitations terrestres. Sa clarté me rassure, mais l'arrivée d'un épais nuage l'engloutit peu à peu et absorbe toute lumière. Je me penche par la lucarne et réussit tout de même à distinguer le perron de l’escalier. Soudain, Samuel apparaît dans mon champ de vision, il court, tourne sur lui-même, lève les yeux vers la lucarne. Vite, je recule à l’intérieur.
« Mais qu’est-ce qu’il fiche dehors, à tourner comme un beau diable ? »
Son attitude m’inquiète vraiment. Depuis quelques jours, je ne l’ai jamais vu si nerveux, si prêt à bondir à la moindre remarque de ma part. Je décide de redescendre.

Tout en tatonnant, je pose un pied sur la première marche et commence à descendre avec précaution. Alors que je me trouve encore à moitié chemin, la lune se remet à briller et éclaire une grande partie du salon. Ses rayons argentés transperçent les fenêtres, inondant le sol et le mobilier de leur lumière crue. Je descends lentement, sans faire de bruit. Ces rais de lumière tranchent avec les recoins obscurs de la pièce et lui donnent un aspect étrange. Les arêtes des meubles semblent plus fines, plus acérées, les contrastes plus marqués. Je frissonne. Les histoires des villageois me reviennent en mémoire. « Si vous voulez un conseil, restez donc chez vous les nuits de pleine Lune et fermez bien vos portes. Il se passe de drôles de choses parfois dans la forêt et aux abords de la falaise. " Personne ne m'a jamais précisé lesquelles. Il faut dire que Samuel n’aime pas trop parler avec les "vieux fous" du village.

Arrivée au rez-de-chaussée, j’entre dans la cuisine et comprends soudain pourquoi le bruit avait été si fort. Le buffet en noyer de ma grand-mère gît sur le carrelage, portes écartelées, vitres brisées, tiroirs pendants. 
« Mais qu’est-ce qu’il lui a pris ? Il est devenu complètement dingue ! »

Je regarde autour de moi. Malgré la lueur de la lune, il fait encore trop sombre ici. Pourtant, quelque chose brille sur la table. Je m'approche. Ce sont les clefs de la porte d'entrée, ce qui m’arrache un large sourire. Samuel est bloqué dehors. Ce qui m’amuse surtout, c’est que c’est lui qui avait insisté pour que nous fassions installer cette porte avec fermeture sécurisée.

Tout à coup, une ombre se plaque contre la fenêtre ? C'est Samuel. Du moins, je crois. La Lune, juste au-dessus de lui, n’éclaire que le sommet de son crâne. Á la place de ses yeux je ne distingue que deux ombres noires, deux orbites immensément vides. Juste au-dessous, un trou béant à la place de sa bouche. Surprise, je recule dans l’ombre tant cette image est effrayante. De chaque côté de sa tête apparaissent maintenant ses mains. Elles forment une visière pour lui permettre de voir à l’intérieur. Samuel a toujours eu les mains extrêmement fines, mais là, on dirait de longues griffes acérées. Sans réfléchir, je m’accroupis derrière la table. La peur s’empare de moi, une peur incontrôlable, profonde, la même peur que lorsque j’étais enfant et qu’il me fallait descendre à la cave en pleine la nuit.

Samuel cogne contre le carreau. Je ne reconnais plus l’homme aimé. Celui-ci est... monstrueux.
– Lise, ouvre-moi !
Sa voix est rauque, gutturale.
Je ne bouge pas, ne respire plus et reste là, à fixer cette tête horrible.
Samuel frappe contre la vitre de plus en plus fort. Il va finir par la casser.   
Un autre nuage recouvre l’astre nocturne. Comme un mauvais présage. L’obscurité est dense. Je ne vois plus Samuel. Où est-il passé ? Son attitude n'est pas normale, il me fait peur. Mon cœur pulse si fort que le sang me martèle les tempes. Ma respiration se fait courte.
J’entends un bruit de verre brisé. Je me relève pour voir. Samuel a réussi à casser la vitre de la porte fenêtre et essaie de passer la main au travers. Je vois ses longs doigts se faufiler lentement par l’ouverture. Je comprends qu’il cherche la poignée.
« Non, il ne faut pas ! »
Alors que je cherche de quoi le repousser dehors, je croise son regard. Les éclats de la lune s’y reflètent, accentuant sa folle colère.
– Lise, ouvre ! Ouvre, ou je casse cette porte !

Je décide de quitter le salon et me précipite à l’arrière de la maison. Et si jamais il réussit à entrer ? Il faut que je sorte d'ici, c'est la seule solution. Je vais m’enfuir par la fenêtre de notre chambre, prendre la voiture et filer au village.
J’attrape au passage mon sac à main sur la commode, enjambe le rebord de la fenêtre et saute sur la pelouse. Derrière moi, j’entends des coups répétés contre la porte du salon. Samuel hurle. Son cri n’a cette fois plus rien d’humain. Je ne sais pas si c’est la lune qui m'influence de cette façon, mais ma peur monte d’un cran et se mue en véritable panique. Toutes ces histoires folles qu’on raconte au village, ces choses bizarres qui se passent les nuits de pleine lune... Et si c'était vrai ?
Je n’ai plus qu’un objectif, mettre le plus de distance possible entre cet « homme » et moi.
Je contourne la maison à pas de velours en retenant mon souffle, mais le gravier du perron crisse sous mes semelles. Je m’arrête et tends l’oreille. Rien. Dans ce silence, j’ai l’impression que les battements de mon cœur peuvent s’entendre à des kilomètres à la ronde. Je m’approche lentement du garage. Tout doucement, j’ouvre la portière de notre voiture et sans bruit, me glisse sur le siège du conducteur. Ouf ! Je vais m'enfuir loin de ce cauchemar pour ne plus jamais revenir. Je cherche fébrilement les clefs dans mon sac à main. Elles n’y sont plus ! Je renverse le contenu du sac sur le siège passager et y farfouille nerveusement. Non, ce n'est pas possible !
– C’est ça que tu cherches, ma chère Lise ?
Je sursaute violemment. L’angoisse me paralyse. Samuel a ouvert ma portière. Avec un sourire étrange, il balance entre ses doigts mon trousseau de clefs. Elles cliquettent et brillent sous les rayons lunaires. Sans plus réfléchir, je bondis violemment hors de la voiture en le bousculant de toutes mes forces et m’enfuis à travers le parc. Il me poursuit, crie quelque chose que je ne comprends. Peu importe. Je cours à perdre haleine. J’ai mal au côté, mais je continue, droit devant. Juste derrière moi, je perçois son souffle rauque qui se rapproche. Si je continue par-là, je vais bientôt atteindre la falaise et je n’aurai aucune possibilité de lui échapper. Je bifurque brusquement et m'élance vers la forêt. C’est mon seul espoir.
Sans ralentir, je franchis la barrière des arbres et m’enfonce dans les taillis. Les branches me griffent le visage et ralentissent ma course. Je ne sais même pas où aller. Samuel n’est pas loin, sa course est puissante, son rythme et son souffle sont réguliers. Pas étonnant, Samuel est coureur de fond. L'an passé, il était douzième au Marathon de New-York. Moi, je m'essouffle, je sue, je bave et surtout, je perd de la vitesse. Je n'en peux plus. J'ai de plus en plus de mal à continuer au milieu des arbres et des ronces. Tout à coup, après avoir poussé une sorte de hurlement, Samuel agrippe mon pull. Je m'arc-boute et tente encore d'avancer, mais sa force est démesurée, il me retient et m'oblige à m'arrêter. À moitié étranglée, j'obtempère. Épuisée, je me penche pour mieux reprendre mon souffle. Samuel relâche un peu sa prise. Aussitôt, je me retourne et lui griffe le visage. Ses yeux sont agrandis par la surprise, mais moi, je vois surtout ses dents qui scintillent sous l’éclat des rayons lunaires. Il grogne et me saisit par le poignet. J'essaie de le frapper encore, mais il esquive et raffermit sa prise. Désespérée, je me débats de toutes mes forces et réussit à me dégager. Puis, je m'enfuis à nouveau.

Instinctivement, je reviens vers la maison. Mon souffle est court et chaque inspiration me brûle les poumons. Samuel n'est pas loin derrière et gagne à nouveau du terrain. Enfin, j'atteins la pelouse, je la traverse, dépasse le perron et m'engage sur l'allée. J'entends ses pas qui crissent derrière les miens. Je réfléchi à toute vitesse. Il faut que je prenne le chemin qui mène au village, c'est ma seule chance. Mais, alors que je me dirige vers le portail, Samuel se jette sur moi et me plaque contre le sol à la manière d’un joueur de rugby. Je m’effondre contre les cailloux de l’allée. J’ai mal à mes jambes qu'il écrase de tout son corps. Sans que j'ai pu réagir, il me retourne et me gifle avec une violence inattendue. Je crie, et tente encore de m'échapper.

– Tais-toi ! hurle t-il. Ça suffit !

Il s'assied à califourchon sur mon ventre et tâche de me maîtriser. Je sens sous mon épaule l'arrête d'une pierre qui me meurtrit. J'essaie de toutes mes forces de me libérer, je me contorsionne et hurle comme une damnée. Samuel plaque une main contre ma bouche. Sous la lune, ses yeux brillent d’une lueur métallique. J’étouffe. Dans un dernier sursaut d’énergie j’arrive à agripper le caillou qui me tale et frappe. Une seule fois.
Samuel s’écroule. Je ne bouge plus, ensevelie sous ce poids inerte.

Au-dessus de moi, la Lune me sourit. Je vois ses ombres bleutées en forme d’yeux et sa grosse bouche ouverte. Puis, lentement, un long nuage noir vient creuser sa joue, grignote l'ombre de son nez, envahit l'autre joue ; comme un rideau de scène annonçant la fin du spectacle, il recouvre peu à peu l'astre nocturne, masquant de son voile sombre toute trace de lumière.

Dans un ultime effort, je réussis à faire basculer Samuel sur le côté. Malgré la nuit, je m’aperçois que son visage est strié de rigoles sanguinolentes. Il ne bouge plus.
– Merde ! 
Affolée, je me relève et cours vers la maison. La lumière est revenue.
« Maudit disjoncteur ! ».
Je pénètre dans la cuisine. Le buffet est vraiment mal en point. Ma mère va hurler.
Sous le corps supérieur du meuble, une feuille de papier couverte de la fine écriture de Samuel, dépasse. Je me penche pour la ramasser et encore toute tremblante, commence de lire :

Lise, 

Depuis quelques jours, je n’ai pas été très correct.

Ces disputes me contrarient bien plus que tu ne penses. Tu as dû te demander ce qui provoquait chez moi ces colères, mais je n’ai pas eu le courage de te l’avouer en face, c’est la raison pour laquelle je t'écris : J’ai été renvoyé de ma boîte il y a maintenant plus de deux semaines. Nous n’allons pas pouvoir garder la maison. Je suis profondément désolé. Je »

La lettre s’arrête là. Je reste longtemps à contempler ces mots Tellement longtemps, qu’ils se mettent à danser devant mes yeux et se mêlent les uns aux autres comme d’agaçantes petites mouches. Brusquement, je comprends que le buffet est tombé lorsqu’il y a eu la coupure de courant. Samuel a dû vouloir attraper le bougeoir qui se trouvait au-dessus et, le vieux meuble, instable depuis longtemps, a fini par basculer. Rien à voir avec la rage meurtrière dont j'ai affublé Samuel. Cette dernière réflexion me fait l’effet d’une douche froide.
– Mon Dieu ! Mais qu’est-ce que j’ai fait !

Dehors, les premières lueurs de l’aube colorent le ciel de leurs stries orangées, mais je n’arrive pas à faire autre chose qu'à rester là, debout devant le cadavre du buffet de ma grand-mère.
"Il se passe de drôles de choses parfois dans la forêt et aux abords de la falaise. » 

Un bruit derrière moi me fait me retourner. Debout dans l’encadrement de la porte, Samuel me dévisage de ses grands yeux sombres. Le visage en sang, il titube, son souffle est saccadé. Lentement, il lève le bras et vient pointer son index tout contre sa tempe qu'il tapote de quelques coups brefs. La douleur lui arrache une grimace. Dans la lumière revenue, il ne me fait plus peur. 
– Tu es complètement malade, ma pauvre fille ! 
– Je... c’est à cause de la nuit... à cause des villageois... et cette Lune... c’est elle qui...
– C'est ça, oui. C'est certainement la lune. Laisse-moi passer s'il te plaît !
 – Attends, je vais te soigner.

Mais Samuel ne m'écoute déjà plus. Je le regarde monter les marches, le dos voûté et le pas lourd. J'entends ensuite le bruit de la clef tourner dans la serrure de notre chambre.

Dehors, les premières lueurs du jour éclaboussent un ciel sans nuage. Il ne reste de la Lune qu’un halo fragile qui disparait peu à peu sous l'éclat des premiers rayons solaires.

 

 

 

 

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Zultabix
Posté le 07/04/2021
La paranoïaque arrosée, comme finissent par l'être presque tous les paranoïaques, est une excellente idée de départ.
Décrivant une ambiance mâtinée de "Shining", 'écriture est alerte et au fils des phrases rebondissantes, l'angoisse monte en puissance? Cependant, je partage l'avis de Shaoran, je trouve la chute un chouïa expédiée.
Dommage également que tu n'aies pas eu un peu plus de temps pour développer la pénombre d'âme de ton héroïne. Le paranoïaque souvent décompense à la faveur d’événements déstabilisants de sa vie. Cela aurait pu être une piste. De fait, s’il y a autant de paranoïaques aujourd’hui, c’est parce que nous vivons dans un système paranoïaque. Plus on délivre des messages politiques de propagande et de terreur, plus les gens décompensent. En atteste cette vague incessante de nouveaux complotistes disséminées aux quatre points cardinaux.

Bien à toi !
Zultabix
Posté le 07/04/2021
Mince, désolé, j'ai fait deux trois fautes et je ne sais pas comment les corriger !
aranck
Posté le 08/04/2021
Ne t’inquiète pas pour les fautes, nous en faisons tous, surtout dans les commentaires !
Ce texte est très ancien, il date grosso modo de mon arrivée sur PA. Comme il s’agissait d’un concours, le temps imparti pour écrire était très limité, et le sujet, défini. Ceci dit, je me suis bien amusée. :-D
En réalité, cette fille n’est pas franchement parano, elle est surtout très influençable et pas très mûre.

Je te rejoins entièrement sur la terreur et les messages politiques ; comme de surcroît nous sommes muselés (au sens propre comme au sens figuré) il est difficile de ne pas se laisser entraîner dans un marasme profond. Mais nous sommes à un tournant et je crois encore très fort qu’un réveil aura lieu, même si depuis des années, on « décultive » les gens afin de leur faire avaler les pires soupes.
arielleffe
Posté le 07/01/2014
No Review
aranck
Posté le 27/10/2019
?
arielleffe
Posté le 07/01/2014
J'adore ! c'est tout à fait le genre d'histoire que j'aime. Le pire c'est qu'à cause de mon imagination débordante je pourrais me retrouver dans ce genre de situation. merci pout on histoire, j'ai passé un excellent moment. J'habite près du Pays de Caux, et ce genre d'histoire peut arriver.
aranck
Posté le 07/01/2014
Merci beaucoup arielleffe ! C'est bien gentil tout ça. Oui, j'avais imaginé un paysage style Pays de Caux ou Bretagne... Et les légendes sont souvent splendides dans ces coins là !
Encore merci pour ton commentaire ! 
Aliv
Posté le 27/11/2013
J'ai beaucoup aimé ma lecture. 
Dés le début on entre dans l'action qui devient de plus en plus rapide au fil du récit jusqu'à la fin, ou on a un retournement de situation étonnant.
Un grand bravo. 
aranck
Posté le 27/11/2013
Merci Aliv, ça me fait vraiment plaisir !
Le concours étant passé, je ne m'attendais plus à avoir de nouveau commentaire sur cette petite histoire. Je me suis bien amusée à l'écrire, même si ce n'est pas de la grande littérature, et puis, je ne voulais pas tomber dans la fantasy ou les histoires classiques d'halloween. Si ça t'a fait passer un bon moment, tant mieux !
Á bientôt ! 
Nascana
Posté le 30/10/2013
C'est vrai que je trouve que l'héroïne a réagit un peu rudement. C'est bizarre mais bon, elle a eut peur. Il se passe vraiment de drôle de choses dans cette forêt. 
Moi, je quitterais les lieux rapidement.
Nascana 
 
aranck
Posté le 30/10/2013
Merci Nasca  d'être passée ! Comment vas-tu ?
Oui, mon héroïne se laisse vite emporter, elle est du genre très influençable, même entre elle-même et elle-même, 
c'est pour dire.... 
Je pense qu'elle partira en effet, d'autant que maintenant, elle risque de se retrouver seule dans un endroit qu'elle n'a pas vraiment choisi... Quelle idée, hein ?
Encore merci pour ton commentaire, et à bientôt ! 
Mimi
Posté le 30/10/2013
Salut Aranck ! 
J'ai vraiment bien aimé ton histoire ! J'y ai cru jusqu'au bout, puisqu'Halloween est la saison préférée des loups-garous…
Tout est super dans ton récit ! La narration interne est haletante, je suis moi-même un peu essoufflée en écrivant ces mots, et je courais à travers les broussailles avec Lise, Samuel me poursuivant, héhéhé, ces hallucinations, quand on a peur, on est prêt à croire n'importe quoi ! (et devenir n'importe qui…)
J'ai adoré l'ambiance en nuances de bleu, c'était très joli à voir (bien que sacrément effrayant !). Quant à la conclusion, elle m'a fait sourire. Moi aussi j'y avais cru ! Moi aussi j'ai dû attraper un coup de lune…
Bises !
Mimi. 
aranck
Posté le 30/10/2013
Hello Mimi,
Merci d'être venue jeter un œil ici, c'est très gentil à toi et plus encore de me laisser un commentaire !
Je n'étais pas trop contente de cet écrit, mais bon, je m'y suis faite depuis... (il faudrait tout de même revoir quelques petits trucs, améliorer par-ci par-là, etc.)
Ce que tu me dis est très gentil, et attention, les coups de lune sont presque plus dangereux que les coups de soleil !
Encore merci et à bientôt (Faudrait bien qu'on se refasse un triptyque un de ces jours...)
Shaoran
Posté le 30/10/2013
Coucou Aranck,
Comme je m'y attendais de ta part c'est très bien écrit. Fluide, maitrisé, imagé. Par contre, la fin me laisse sur ma faim, j'aurais je sais pas attendu un petit truc en plus, une explication à ce qui s'est passé, au pourquoi Lise psychote aussi vite, ou pourquoi Samuel cherche pas à comprendre ce qui s'est passé. Cela dit pour une nouvelle d'Halloween c'est chouette (et j'avoue j'étais presque déçue que Samuel se réveille *sifflote innocemment*) 
Bref c'était une chouette lecture :) Bravo. 
A peluche 
Sushi^^ 
aranck
Posté le 30/10/2013
Hello Shao,
C'est gentil d'être venue ici.
Oui, c'est vrai qu'on voit que cette petite nouvelle a été écrite en 2 heures, et peu corrigé,  et avec la limite de mots, la fin a été plus abrupte. Alors Lise psychote d'un coup c'est vrai et même si elle est influencée par les ragots des vieux et qu'elle a peur de la nuit, il aurait fallu que je fasse monter la sauce autrement. Par contre, pour Samuel, je crois qu'avec ce qu'il vient de se prendre en pleine poire, il est normal qu'il n'ait plus guère envie de discuter. Pour lui, cette nana est malade, point barre (de mon côté, je pense que j'aurai eu la même réaction).
Pour la mort de Samuel (espèce de sadique), j'ai longuement hésité, mais c'était presque trop facile et j'avais envie de finir sur une note plus drôle et plus réaliste.
Et tant mieux si ça ne t'as pas trop déplu...
De mon côté, il ne me reste qu'une vingtaine de pages des 5TO et je t'écris toutes mes remarques (ma vie en ce moment est entrecoupée de migraines, à raison d'une tous les deux jours, et donc quand ça va mieux c'est que je suis sous triptans, donc à moitié shootée, ce qui retarde un peu mes lectures, mais je tiens le bon bout !)
Ciao ! 
Cricri Administratrice
Posté le 30/10/2013
Oh, c'est excellent ! Le texte est haletant, la lune omniprésente et la chute de l'histoire est géniale. Je n'ai malheureusement pas le temps de développer mon commentaire (je fais un marathon de lecture), mais voilà : gros coup de coeur pour ton histoire, Aranck !  :-)
aranck
Posté le 30/10/2013
Hello Cristal,
Je me doute que tu n'as guère de temps en ce moment, d'autant que les participants étaient nombreux et mine de rien, ça fait des pages tout ça, alors merci de tout coeur d'être passée.
Je n'étais pas fière de moi pour ce texte trop peu travaillé, mais très contente d'avoir participé ; ça m'a fait du bien à la tête, et je suis repartie sur les MN avec un souffle nouveau.
Encore merci pour ton commentaire élogieux (ça ne mérite pas tout ça...) et surtout bon courage pour ta réécriture ! (Et merde pour le tome 2, mais je ne pense pas qu'il y ait d'inquiétude à avoir du côté de chez Gallimard)
Á très bientôt ! 
Beatrix
Posté le 30/10/2013
Je découvre enfin ta plume et je suis vraiment impressionnée par ta maîtrise de la langue. Tu arrives de surcroît à poser une athmosphère vraiment bizarre sans pour autant qu'il n'y ait rien de vraiment fantastique... autrement que dans les impressions de Lise et du lecteur. Le pouvoir d'autosuggestion peut conduire très loin, et tu l'a vraiment bien illustré.
Je me suis dit assez vite que c'était Lise qui déraillait, sous l'effet de ces "influences" mais j'ai tout de même gardé un tout petit doute ! Je suis contente qu'elle n'ait pas tué Samuel au final, pauvre gars... :(
Le moment ou elle le voit la tête entre les mains, sous la lumière, ce n'est pas une petite référence au Cri de Munch ? ^^ 
Bravo et à très bientôt ! :)
 
C'est vraiment un texte très psychologique ! On se retrouve
aranck
Posté le 30/10/2013
Merci Beatrix, je ne m'attendais plus à avoir de commentaire au sujet de ce texte, du coup, ça me fait encore plus plaisir !
Ce que tu me dis est vraiment gentil, et tu as le nez fin par rapport à Lise, je pense même que tu es la première à avoir utilisé le titre pour faire le rapprochement avec ce qu'elle croit croire (si je puis dire...croâ, croâ)
Pour la référence, alors non, je ne connais pas ce livre (je vais aller jeter un œil dès que j'aurai posté ma réponse).
Encore merci pour ta venue ici et à bientîot sur le forum ! (Tu es dans ma liste de lectures à faire absolument, mais, je n'arrive pas à avancer très vite, il va falloir que je me bloque plusieurs journées rien que pour ça, mais auparavant je voudrai finir mes BL et la correction de mon premier tome... Pfiou ! )
aranck
Posté le 24/12/2023
Aaaaah, mais oouuuui, la peinture ! Je n'y étais pas du tout !
Seja Administratrice
Posté le 29/10/2013
Ha, c'est beau xD
Tu joues parfaitement sur tous les petits clichés halloweeenesques et horrifiques. Et c'est justement ça qui est chouette. Au début, je m'étais dit que finalement, la miss ne faisait que s'imaginer des choses, qu'elle avait une imagination bien trop débordante. Puis, tu m'as eu avec les yeux vides et les doigts trop longs et j'ai adhéré à la thème du copain transformé en méchanté bébête. J'aurais dû rester sur mon idée première xD
Du coup, la chute est vraiment bien. C'est Lise qui se retrouve dans le rôle du psychopathe de la soirée et le pauvre Samuel a dû avoir une jolie trouille. C'est ça d'écouter les racontars et d'avoir peur du noir xD 
aranck
Posté le 29/10/2013
Merci beaucoup Séjounette. C'est sympa d'être passée !
Tu as le nez fin à ce que je vois... et tu aurais dû t'écouter...
Ah, les influences, c'est terrible ça ! Et ça en fait faire des conneries... Faut être costaud pour y résister.
Merci en tous cas pour ton commentaire ! Et à Bientôt !
(Ton site est vraiment super bien fait, et les extraits sont bien choisis ; dès que possible, et lorsque ma tête me laissera un peu de répit – mais ça fait 10 ans que je dis ça – Je prendrai le temps d'y passer car lire et travailler sur ordi portable, ça n'aide pas)
BeuldesBois
Posté le 28/10/2013
Oh bigre ! xD Un peu plus et ils s'entretuaient... C'aurait été balot ! Ne jamais écouter les petits vieux dans les coins isolés, jamais ! (Non, c'est pas gentil ce que je dis) Comme Lise, du coup, j'ai cherché tout ce qui pouvais être néfaste là où il n'y avait que des cohincidences et des accidents xD. (En même temps quelle idée de piquer des clefs de voiture ou de se lancer dans une course poursuite à travers bois, HEIN. Les mecs et la force brute. C'est sûr, c'est très rassurant xD)<br /><br />Du coup, j'ai été un certain temps en train de spychoter, de me demander : mais alors... S'il est loup garou, ça date de quand ? Ou pourquoi la maison aurait un tel effet ? Est-ce que c'est quelque chose dans la forêt qui l'a rendu comme ça ? MAIS QUE SE PASSE-T-IL. (La vision de ce visage sans yeux et sans réelle bouche, haaa, moi aussi je serai vite entrée en mode "Attention, une menace a été détectée. Veuillez sortir les couteaux de cuisine et fermez vos volets". Brrr)<br />Et en fait, bah... Tralala ! Rien du tout xD Un humain tout ce qu'il faut (c'est français ça ?) ! Ca finit même par être Lise la plus flippante des deux (parce qu'il a bien dû se demander ce qu'il lui passait par la tête, le Samuel. Ca devait être mignon de voir tout ça de son point de vue xD). <br /><br />Tu nous immerge tellement dedans en fait qu'on se retrouve à se poser mille questions comme si c'était de notre survie qu'il dépendait. *w*. Tu nous balades. 
aranck
Posté le 28/10/2013
Merci Beulette, c'est gentil d'être venue ici.
Je suis moyennement contente de cette fiction, j'aurai peut-être dû faire dans le surnaturel... Mais bon, c'est fait.
Ceci dit, je pense que c'est Lise en effet la plus flippante, aller tuer son mec sans coup férir simplement parce que la lune ne l'éclaire pas sous le bon angle, et parce les vieux du village ont réussi à lui faire peur... Ça fait peu pour commettre un meurtre, heureusement qu'elle n'a pas trop de force. Aaaah, l'amour, ça prend de drôle de formes parfois...
Bref, merci encore d'être venue faire un tour.
Et toi, tu en es ou du père Bodlycott ? (j'ai adoré la suite ! Vraiment super, et la fin du chapitre : excellente ! J'espère que tu ne vas pas tarder à poster...)
A bientôt 
Sati
Posté le 25/10/2013
Rahlalah ! C'est que je l'attendais ta nouvelle d'Halloween tu sais ? Tu racontes tellement bien les histoires, et les Aventures du Petit Louis sont tellement magiques... je savais bien que tu ne me décevrais pas ! C'était prenant et haletant à souhait ! La pauvre Lise n'en mène pas large, et le déroulement laissait présager une fin atroce ! Finalement je crois que je préfère la façon dont ça se termine. Ca n'augure rien de bon pour Lise, mais au moins il n'y a pas mort d'homme ^^'
Bravo, c'était très très bien raconté et les idées sont originales =)
bises !
Secret'S
aranck
Posté le 25/10/2013
Merci Spilou, (ça faisait longtemps....)
Merci aussi pour ton commentaire, mais je ne suis pas très fière ce ce petit texte (écrit trop vite, pas relu).
Malgré tout, ça m'afait du bien de sortir un peu la tête des MN, et du coup je reviens sur le petit Louis avec un oeil presque neuf, ça aura au moins servi à ça ! 
C'est très gentil tout ce que tu me dis en tout cas, et on a beau dire, les compliments, ça fait du bien par où ça passe !
J'espère pour toi qu'ADA avance bien (Je pense à toi quand je réécris... C'est fou ce que ça prend du temps de corriger !!)
En tous cas merci beaucoup et à bientôt ! 
 
Rachael
Posté le 24/10/2013
Salut Aranck !
Bon, je ne vais pas faire dans l'original, je suis bien d'accord avec la plupart des commentaires, ton texte est très prenant, et l'idée du retournement (eh oui, je vous ai bien eu, elle avait tout imaginé...) est bonne, car elle  prend le contrepied de tous les clichés d'Halloween (clichés que ton héroine se fait en direct justement !). On ne lâche pas avant la fin, où on se prend la claque du retournement de situation. 
Là où on sent le côté un peu brut de décoffrage, c'est sur certains détails qui sont peut-être un peu trop appuyés pour nous persuader (comme Lise) que Samuel est un loup-garou ou qque chose du genre. C'est là ou à mon avis un peu de temps de pause t'aurait permis de rendre les choses plus subtiles (je pense notamment à la réplique de Samuel dans le garage). Mais bon, c'est la loi du concours, il faut aller vite...
Les images de la lune sont très belles (j'adooore la mongolfière), et d'une manière générale tu parviens très bien à faire passer une atmosphère (angoissante ici) en quelques mots ou lignes. la façon dont tu joues avec les ombres et la lumière de la lune m'a bluffé, c'est vraiment très beau.
Bon, enfin, bravo quoi ! ^_^ 
aranck
Posté le 24/10/2013
Merci beaucoup Rachael pour tous ces commentaires.
Oui, pour Samuel, la réplique est bateau, mais je pense surtout que c'est parce que je n'ai pas assez joué sur le décalage entre les réactions de Lise et de Samuel. Je pense qu'il peut réellement lui demander si "c'est ça qu'elle cherche" et même le faire très gentiment , mais Lise, elle, est dans l'incapacité la plus totale de voir les choses de cette façon.Samuel serait l'homme le plus compatissant du monde qu'elle le verrait, à ce moment là, d'une tout autre façon. Mais pour ça, oui, je pense qu'il aurait fallu que je prenne réellement le temps d'amener tout ça.
Tant pis, ce qui est fait est fait, un texte se travaille, ça m'apprendra... 
Pour la lune, oui, la mongolfière, je l'aime bien aussi, d'ailleurs je l'ai rajoutée dans les MN du coup !(nanmais !!)
Encore merci Rachael, ton commentaire est vraiment très gentil ! 
A bientôt ! 
Rimeko
Posté le 24/10/2013
Hé bien, pauvre Lise ^^
 
J'adore le retournement, on croirait vraiment que Samuel est en fait un loup-garou ou autre monstre pas sympathqiue, alors qu'elle s'est juste trompée !
C'est vrai que je trouvais qu'elle partait un peu vite à penser que c'était un monstre alors qu'elle l'aimait, mais finalement j'ai vite oublié ^^ On angoisse avec ton héroïne.
 
J'adore tes descriptions de la Lune (et aussi les autres)...
 
Enfin, bravo !
aranck
Posté le 24/10/2013
Merci beaucoup Rimeko, c'est très gentil d'être venu commenter.
Oui, tu n'as pas tort, l'amour de Lise s'efface un peu vite, j'aurai dû probablement prendre le temps de faire monter l'angoisse, mais je me suis dépéchée, et le nombre de mots étant limité, ça m'a assi contrainte à commencer tout de suite. Avec le recul, je pense que je m'y prendrai autrement, mais bon, ça n'a pas une très grande importance. 
Merci aussi pour tes compliments au sujet des descriptions. Ça fait plaisir !
A très bientôt ! 
Sierra
Posté le 23/10/2013
Wow ! oO
Bonsoir Aranck xD Ton histoire viens de me couper totalement le sifflet. Je ne sais même pas quoi t'écrire tant je reste sans voix ! Bon, on va faire dans l'ordre. C'est la première fois que je te lis, et je ne regrette ma venue pour rien au monde ! J'ai été complètement happée par ton texte, ce n'est qu'une fois arrivée à la fin que j'ai enfin respiré un peu. Tu as un sacré don pour insuffler de l'angoisse à la pelle ! Je me suis fait des tas de films pendant toute ma lecture, les ombres et cette nuit sans fin m'ont plus parlé que je ne l'aurait cru. Tu as mis le doigt sur des peurs enfouies au plus profond de moi-même, enfin... je crois. J'ai très peur du noir et je me suis tellement sentie à la place de ton "héroïne" lorsqu'elle a commencé à imaginer les pires choses... Je ne trouve vraiment pas les mots pour t'expliquer à quel point ton texte m'a touchée.
Tu as une très belle écriture, j'ai beaucoup accroché au ton que tu employait et à tes description. J'ai particulièrement aimé ta façon de traiter le sujet, ces images de la lune sont toutes plus belles les unes que les autres. J'ai cru les voir pour de vrai en les lisant. Ah et puis je n'ai pas pu m'empêcher de rire lorsque j'ai lu cette phrase : "j'avoue avoir toujours eu un faible pour les beaux bruns ténébreux aux yeux sombres". Là, ça m'a rappelé ton commentaire (d'une gentillesse extrême) sur mon texte... Mais maintenant je comprends tout, je t'ai eue avec le brun ténébreux, avoue ! :D
Bref, je parle et je parle mais il ne me reste plus qu'un mot à dire : Bravo pour ce texte magique !
aranck
Posté le 23/10/2013
Alors là, c'est plutôt toi qui me coupe le sifflet !! Je crois bien que ton commentaire est le plus élogieux de tous ceux que j'ai reçus jusque là et ça me fait vraiment plaisir !
Je n'ai malheureusement pas assez travaillé ce texte, et j'avoue le regetter un peu maintenant, mais je n'avais guère de temps non plus.
Si tu as peur du noir, je comprends pourquoi ces lignes t'ont touchée, j'ai joué essentiellement là-dessus, et sur l'imagination qui s'emballe lorsque l'insécurité est là.
Et je me souviens bien maintenant du brun ténébreux. Á force de lire trop de textes d'auteurs différents sur PA, je me mélange les pinceaux !
En tous cas merci ÉNORMÉMENT pour tout ce que tu me dis. Non seulement ça fait chaud au coeur, mais ça me rassure et me redonne un peu confiance ( je suis trèèèès fluctuante à ce sujet). 
Á très bientôt ! 
Diogene
Posté le 23/10/2013
Salut Aranck,
Ah j'aime ce retournement de situation, ton héroïne qui se retrouve confronté à l'absurde. Mais quelle ironie car nous sommes nous aussi piégés par ton texte et son ambiance.
aranck
Posté le 23/10/2013
Hello Dio, merci pour ton commentaire (je n'étais pas loin de chez toi hier pour un concert au zénith que j'avais promis dès fin juin à mon Loulou, là, lje viens de rentrer. Pfiou ! Mais c'était sympa, du très bon rock...)
oui, je suis resté dans le réalisme le plus banal, mais bon...
A bientôt ! 
Elka
Posté le 22/10/2013
Arg trop forte Aranck ! Nous laisser immédiatement penser au fantastique, au loup-garou (attend je me faisais toutes mes hypothèses sur "mes comment il a pu cacher sa condition si longtemps ? Pourquoi il a ses sautes d'humeurs ce mois-ci ? Il s'est peut-être fait mordre tout récemment !") et réaliser après coup qu'on s'est emporté un peu vite... comme ton héroïne !
Génial, vraiment bien joué !
C'était marrant de découvrir ta plume dans un contexte totalement différent des MN <3 Plus mature (forcément, puisque ton héroïne est aussi plus âgée (j'entendais mature dans ce sens-là)). Les réalités de l'existence, la perte du travail, le couple, l'installation...
Cette nouvelle me confirme que tu pourrais t'adapter à n'importe quelle tranche d'âge ! 
En tout cas j'ai beaucoup aimé, encore bravo ! Tu m'aiuras bien bernée !
aranck
Posté le 22/10/2013
Merci Elka, c'est vraiment très gentil à toi tous ces compliments. Je n'ai cependant pas assez pris de temps pour ce texte et... ça se voit !
Plus mature hein ? C'est cela oui.......(Non, je plaisante, j'ai bien cmpris ce que tu voulais dire ! Ben voui, elle est plus vieille que Louis, même si guère plus mûre, et surtout plus impressionnable... )
Je suis bien contente que ça t'ai plu, ça me fait vraiment plaisir ! et c'est vrai que je l'ai écrite plus dans un esprit "fantastique", même si la fin vient tout casser... 
En tous cas, j'aurais participé, et ça m'a vraiment plu de le faire.
A bientôt ! 
EryBlack
Posté le 21/10/2013
Je suis en train de lire tous les textes d'Halloween à la suite, et c'est super, on a vraiment plein de trucs différents :D
Ta nouvelle met en scène une peur que tout le monde connaît, celle de voir les êtres chers se transformer en monstres assoiffés de sang... Comme dans Shining ^^ Et tu en fais quelque chose de très drôle, puisque la chute décribilise complètement Lise, que finalement elle s'est fait tout un film dans sa tête alors que rien n'est arrivé... Ou alors, Samuel est vraiment très très habile, et il va la manger plus tard xD
Je crois que j'aurais préféré une petite intrusion du surnaturel, c'est ce que je préfère dans les histoires d'Halloween, mais ça enlèverait la dimension comique de l'histoire, alors c'est très bien comme ça :D
A bientôt ! :) 
aranck
Posté le 21/10/2013
Oui Ery, tu as raison, le surnaturel pour Halloween c'est bien.
Moi j'ai voulu osciller du côté du fantastique, mais c'est un peu râté, je l'avoue. Du coup, je me suis simplement souvenu des frayeurs que je me faisais toute seule comme une grande, lorsque j'étais beaucoup plus jeune. (Aurai-je donc tué Samuel ? Je ne me souviens de rien. L'âge peut-être...)
Et tu as raison, Samuel pourrait être très habile, mais ça, ce sera pour une prochaine fois (gniark, gniark !) 
Merci en tous cas Ery d'être passée par là et encore félicitations pour ta plume qui ne tardera pas, j'en suis certaine, à être retenue par un éditeur de renom ! 
Jamreo
Posté le 21/10/2013
C'est chouette ce retournement de situation où on comprend qu'elle a tout imaginé. Sûrement en voyant le buffet renversé, elle a dû penser qu'il devenait dingue !
J'avoue m'être quand même demandé, juste au moment où Samuel essayait d'entrer, si elle n'avait pas un peu peur pour rien... mais ensuite le jeu de tes descriptions, de l'éclat orange de ses yeux, de son souffle m'ont fait croire à moi aussi qu'il était en train de se transformer en quelque-chose, que la lune avait une mauvaise influence sur lui. Et puis la fin ou en fait, non, elle a tout inventé... finalement c'est peut-être sur elle que la lune a des influences étranges... ;D 
Un texte très agréable à lire Aranck, bravo ^^ 
aranck
Posté le 21/10/2013
Merci Jam'Jam' !
 
Je suis trop contente d'avoir participé finalement, même si je n'arrête pas de dire que  ce texte est très gentillet... Oui, les influences, de la lune et des villageois ont été fortes sur Lise  ; j'aurai juste dû insister un peu plus sur ces croyances et ses peurs enfantines et grossir encore son imagination. J'avais peur de dépasser le nombre de mots (je n'ai pas de compteur sur le logiciel sur lequel je travaille, j'ai donc découvert la taille de l'histoire ici...)
En tout cas merci beaucoup d'être passée par ici et de m'avoir laisser ce très gentils commentaire !
A bientôt Jam', les Cinq Lions de Cendres me font toujours de l'oeil et je ne les oublie pas, mais en ce moment je n'arrive aps à tout faire. Dès que j'aurai terminé mes BL, je pense que je reprendrai mes lectures.
Á bientôt ! 
Dan Administratrice
Posté le 21/10/2013
Salut Aranck !
Ah bah dis donc, c'est vraiment ballot ça >< Mais super bien trouvé ! Franchement, jusqu'au bout, on est obligés de croire Lise, de trouver Samuel vraiment suspect et de laisser notre imagination s'emballer.
C'était osé, j'admets, de prendre le truc à contresens et de conclure sur le fait que bah, au fond y'avait rien d'extraordinaire, si ce n'est que les plombs ont sauté. Une telle frayeur pour rien, c'est là qu'on voit à quel point l'imagination peut être dangereuse...
J'imagine la situation du point de vue de Samuel, maintenant. Lise a dû lui paraître totalement barrée en le prenant pour un affreux monstre lunaire et sanguinaire x'D C'est triste du coup que les choses finissent ainsi, on aimerait qu'ils se rabibochent, les deux amoureux !
Mais je comprendrais que Samuel ait plus trop envie de la côtoyer, après ça x'D Elle peut toujours essayer de s'expliquer, mais je sais pas si ça va suffire...
Tu as vraiment bien fait de participer, Aranck ! J'ai beaucoup aimé ta plume (qui me rappelle qu'il faut vraiment que je mette le nez dans les Manteaux-Noirs, un de ces jours... y'a trop de bonnes histoires sur PA, c'est de la torture !) et c'était une façon très originale de traiter le thème, bravo !
aranck
Posté le 21/10/2013
Ooooh, ben dis donc, merci Danette !
(Je trouve personnellement ce texte pas très bon, mais ça m'a vraiment énormément de bien de participer.)
Ça m'a prise comme une envie de je ne sais pas trop quoi, mais on voit que rien n'est travaillé tout de même. Et il manque quelques petits détails qui auraient encore pu en rajouter une couche. 
Ceci dit, tu as tout compris, ce qui signifie que c'est à peu près clair et tu as raison : finalement y'avait pas de quoi se tourner les sangs de cette façon.
Peut-être les deux tourteraux se retrouveront-ils un jour, mais j'en doute. Quand tu manques de te faire tuer par ta dulcinée parce qu'elle te prend soudain pour un malade sanguinaire, tu réféchis à deux fois avant de revenir.
En tous cas, un énorme merci pour ton commentaire et ta venue ici ! (J'espère que tu ne seras pas trop déçue, si d'aventure tu jettes un oeil aux Manteaux-Noirs .)
A bientôt  !