Comme le venin d'une vipère,
Je sens son poison, souffrant en solitaire
À regretter éternellement nos hiers.
Comme le sang de tes proies,
Je sens tes yeux posés sur moi,
Dévisageant ma naïve foi.
J'étouffe dans le brouillard.
La crainte domine mes sens,
Je suffoque derrière les remparts,
La peur devient mon essence.
J'étouffe entre les murs,
Je souffre de ton absence,
Je suffoque, quelle torture
De mourir dans ton silence.