ELLE : Mais oui je suis dégoutée, et j’ai dû faire demi-tour ! J’ai pris une amende et j’ai dû revenir à Paris !
LUI : Ah mince…
ELLE : Oh mon cœur… on va être confinés séparément !
LUI : Et t’as pas réussi à faire les yeux doux au gendarme ?
ELLE – amusée : T’es con…
LUI : Mais je plaisante pas.
ELLE : Arrête… En plus il était canon !
LUI : Ah bon ? Eh ben voilà t’as raté une occasion !
ELLE : Arrête tu sais pas à quel point il était hot !
LUI : Bon je suis désolé j’ai ma réunion… on se rappelle ce soir ?
ELLE : Quoi ? Mince je croyais qu’on avait un peu de temps devant nous…
LUI : Ce soir…
ELLE : Rho… j’étais « prête » moi…
LUI : Partie remise à ce soir – je t’embrasse !
ELLE : Bisou !
SON DU DRAP, ELLE SE RETOURNE DANS SON LIT.
Rho c’est relou… attendre ce soir ! Je suis dans un état moi… ll a raison, j’aurais peut-être du tenter quelque chose…
Je me souviens...
BRUIT DE ROUTE
J’arrive au barrage, un peu la boule au ventre pour ce contrôle…
ARRIVÉE BARRAGE CONTRÔLE DE SÉCURITÉ. AMBIANCE ROUTE DE CAMPAGNE. LA VITRE DESCEND.
Le gendarme me demande poliment de couper le moteur.
- Bonjour Monsieur l'agent, quelle belle journée aujourd'hui.
Je porte ma petite jupe rose bonbon, elle me rappelle l'été dernier et les mains au cul discrètes à Rock en Seine. Elle me moule les fesses bien comme il faut. Je suis parfaitement épilée et j'ai mis de l'huile avant de sortir, mes jambes luisent sous les rayons de soleil à travers le pare-brise.
Il est beau cet agent de police. Il est sexy, ça lui va bien l'uniforme, la veste lui taille les épaules et la matraque avec les menottes qui pendent à sa ceinture me défient de lui donner du fil à retordre.
L’agent me demande mon autorisation. Je sors mon papier avec mon excuse bidon de travail saisonnier mais vu que je n’ai pas d’attestation d’employeur… Après quelques secondes à inspecter le papier, l’agent me dit que ce n’est pas valide…
- Ah bon ? Mais pourquoi ?
Je regarde un peu autour et je remarque qu'il est le seul agent de présent au barrage. Eh oui je me souviens ! C’est là que j’aurais du sortir le grand jeu… c’est là que j’aurais dû foncer ! Mon gendarme est très beau, il a des yeux bleus translucides. Le soleil lui rase la nuque, je suis éblouie et je peine à garder mes yeux grands ouverts.
- (Malicieusement) Oh monsieur l’agent je suis désolée… je vous jure que c’est vrai… j’ai pas l’attestation mais je vous jure que c’est pour des raisons professionnelles…
Je descends mon regard, sa poigne a l'air ferme, je peux déjà sentir la largeur de ses mains pleines d'assurances parcourir mon corps… Mais ses mots me tirent de ma rêverie et… il m’annonce que ce sera 135euros d’amende ! Prise d’inspiration je lui rétorque :
- Ah 135 euros… Ok ça me va, vous montez ?
Il éclate de rire. Un point de marqué pour moi ! Après est-ce vraiment un joueur ? Voir un coquin… ?
UN TEMPS.
- Le temps doit paraître un peu long ici j'imagine. Finalement heureusement que vous avez des cas comme moi de temps en temps.
Je lui annonce ça avec un grand sourire, je me détends sur mon siège. Confinée je ne prends plus trop la peine de porter de sous-tifs, mes petits seins fermes en sont ravis. On discute quelques minutes, du soleil splendide d'aujourd'hui, de la pollution qui a baissé et de la vie sonore plus tranquille, finalement on vivrait bien comme ça à l'année. "A part le fait que seule, c'est quand même moins drôle." C'est plus fort que moi, mes envies se font ressentir. Il rit à mes blagues, je ne le laisse pas indifférent ça c'est sûr.
Après cet écart, il reprend son sérieux. Il me reproche d'être sortie de chez moi, ce qui est déjà irresponsable, et en plus de n'avoir pas pris la peine de faire mon attestation. Je lui assure qu'outre cette BETISE, je suis une citoyenne plutôt modèle et j'aime obéir aux ordres. Son regard se détourne, je devine la tension qui monte et son imagination monter dans les tours à mesure que je joue avec les mots.
D'un geste automatique, il jette un petit coup d’œil sur la plaque d'immatriculation. Le sang s'accélère dans mes veines, prise au piège de ma propre insolence. Il claque son stylo sur le carnet. Il agit de manière sèche, rapide et contrôlée. A l'abri de son regard, je me mords les lèvres. Je n'ai pas vu d'homme depuis plus de 4 semaines et autant dire que ça me titille la carabine. Le joli gendarme réduit la distance réglementaire autorisée et s'approche plus que jamais de ma vitre. Je fais mine d'être à l'aise mais en réalité, je fonds sous son aplomb.
- Bon, si je vous laisse filer vous allez vous prendre une amende au prochain barrage de l'autre côté de la route. Je peux vous montrer un chemin, vous pourrez y circuler tranquillement.
Stupéfaite, je lui adresse mon plus grand sourire. Je sens mon entrecuisse s'embraser.
- C'est adorable - Je plisse les lèvres. - Vous y viendrez avec moi, sur ce chemin calme et à l'abri des regards ? Je risquerais de m'y perdre, et seule c'est quand même moins drôle.
Petite coquine que je suis.
Nos regards sont intenses. Je m'entends parler et je me surprends moi-même de mon audace. La tension sexuelle est à son comble. Viens là l'autorité de force publique, prends-moi contre le capot brûlant de la voiture.
Le gendarme recule d'un pas, épris entre sa pulsion animale éprouvée et son bon jugement de la situation. Il a l'air malin, j'a i mon ventre qui se contracte à mesure que sa réflexion devient tangible. Allez c'est parti, je compte bien jouer avec le joystick. J'ai mis une pièce dans la machine et je suis prête à tenter ma chance à l'attrape nigot. Ce gendarme va-t-il déroger à ses fonctions ? TEMPS Pourvu qu'il veuille allier l'utile à l'agréable. Son expression a changé, je le vois qui se livre davantage. Il m'ordonne froidement de le suivre. Je suis peut-être allée trop loin.
Il range une à une les barrières Vauban sur le côté de la route et met son sac dans son coffre.
Interloquée, je lui demande :
- Vous quittez votre poste ?
Il a l'air serein, concentré, et s'active tel un homme qui a pris sa décision. Il finissait dans 10 minutes. Dis donc si ce n’est pas une question de timing ça.
Nos deux voitures se suivent. On passe d'une route départementale à un chemin forestier. Il s'arrête sur un accotement à l'entrée d'une forêt sort de sa voiture et se dirige vers moi.
AMBIANCE FORET. FOURGON QUI S'ARRÊTE. CLAQUEMENT DE PORTE.
- Merci. Monsieur l'agent.
Je joue de lui. Je ris. Il sourit et me montre un nouveau visage. Il a les yeux rieurs, mais le sourire coquin. Il assimile mon comportement et en détermine quel genre d'aventurière je suis. Je m'avance d'un pas léger et fait mine de lui dire au-revoir. Et là, il me chope les hanches et m'embrasse tendrement la joue. Ce rapprochement me libère de toutes restrictions. Ma bouche s'ébahit de son contrôle. Ses gants frictionnent sur ma peau, le bruit du cuir ne me laisse pas indifférente. Lorsqu'il commence à retirer sa bouche veloutée, mes lèvres le suivent avec l'intention ferme de ne pas arrêter ici mon envie de me délecter. J'attrape soudainement l'arrière de sa nuque, mais il me stoppe dans mon élan en chassant mes épaules de ses deux mains gantées. L'appui du cuir sur chacune de mes épaules me fait passer un message. Il tente de me faire plier les genoux.
On se toise. Le rapport de force est lancé, et hors de question d'être sa proie fébrile et soumise. Ma main se déploie de plus belle derrière sa nuque et m'y accroche pour rapprocher mes lèvres dévoreuses. Cet homme émane une sensualité et une virilité sans pareil, mon ouïe s'attendrit sous le bruit de mes ongles qui griffonnent sa barbe légèrement piquante. Ses mains s'aventurent depuis mes hanches pour découvrir mon corps. Je cherche son contact mais je me heurte à son cuir froid, j'aime cette adversité qui s'installe entre nous. Il m'empoigne tandis qu'il reçoit mes baisers de douce passion.
A l'abri des regards indiscrets, nos envies n’ont plus de frontières. Tandis que sa main gauche monte le long du dos, l'autre descend charnellement le long de mon cul et voilà qu'il m'agrippe avec fermeté. Mon muscle fessier se contracte, ma jambe se lève, mon mollet s'appuie sur son fessier tonique et j'étreins son sexe contre le mien. Je le sens dur, je le sens devenir fou. L'instinct animal se réveille. "Oh! Dévore moi toute crue". Mes deux jambes désormais entrelacées autour de ses hanches, je fais tomber sa veste au sol, son gilet pare-balle avec. Plus qu'une couche de fibre et il sera à nu. Accrochée à lui, il m’entraîne au fond du fourgon, il me plaque le dos contre la grille de séparation en acier qui sépare l'avant et l'habitacle. Me voilà dans la camionnette de gendarme, prête à me faire prendre comme jamais. Son assurance se déploie entre mes cuisses. Je ne compte pas rester lascive. Telle une amazone, je tire fugacement sur sa boucle et délie sa ceinture.
"Quelle forme as-tu ? Je brûle de te découvrir".
Son pénis est doux, chaud. Je suis désormais douce et câline, je ne néglige aucun centimètre de sa peau. Il grossit et durcit à mesure que je repousse les balises. J'humidifie mes doigts et et dessine des petits cercles autour de son gland. "J'ai des doigts de fée" qu'il me dit. Mes paroles restent silencieuses, mais mes yeux lui répondent : "Attends un peu, tu vas m'adorer".
Pendant ce temps, l'officier a pris soin de retirer mon t-shirt en V et s'est dépêché de titiller mes tétons du bout de sa langue. Les bordures en fer me picotent le dos et ce n'est pas désagréable à ma grande surprise. L'idée me vient alors d'attraper les menottes qui gigotent à sa ceinture. Aujourd'hui, c'est moi qui ai gagné le pompon. Faites tourner les manèges. Il répond à la provocation avec taquinerie.
J'en oublie la vue sur la route forestière. Me voilà jupe relevée, tétons pointant dans une fourgonnette de force de l'ordre, les mains menottées à la grille avec cet Apollon. Il m’écarte les fesses, observe mon corps, ma chatte et mon anus qui se dévoilent. Il plonge sa tête dans mon entre-jambe. Ses coups de langues sont brusques et maitrisés, il adore ça. Je redouble d’excitation de le voir s'adonner à me faire jouir. Il alterne les mouvements de langues, du rapide au très lent. Il me bouffe le cul maintenant. Sa langue se glisse entre mes fesses pendant que ses doigts viennent furtivement me tourmenter le clitoris… Je perds peu à peu le contrôle… Sa langue laisse une traînée de salive chaude sur mon cul, il me dévore sauvagement. Je me laisse faire… Mon plaisir est si intense qu'il devient imperturbable. Il descend sa bouche lentement vers ma chatte, le bout de sa langue goûte à ma mouille, puis vient se poser sur mon clitoris.
Oh ! C'est bon… Les mains empoignées sur chacune de mes fesses, tu me soutiens des yeux et ton attention est sans égard. Tu me suces le clitoris. J'exhibe mon plaisir, j'ai chaud. Il suce les lèvres de ma chatte. Il introduit sa langue à l’intérieur puis pose la mouille de sa langue sur mes lèvres gonflées. Je crève d'envie qu'il me prenne, hors de question d'être passive dans l'histoire. D'un coup de hanche j'achève sa succion. J'ai pris un air impassible.
- T'as de quoi me punir sur toi, non ?
Mes yeux rivent sur sa matraque télescopique.
Son minois s'avoue vaincu, vu les gars pas clairs avec lesquels la matraque a été en contact, il préfère m'épargner ça. Ceci étant dit, il comprend tout de même mon intention et me détache de la grille. Je lui ordonne alors de m'attacher dans le dos. Je courbe mon dos et pose mes fesses sur mes chevilles, les poignets prêts à s'enchaîner. "Sois dur et ferme avec moi."
La perspective que je lui offre est splendide. Je m'affaisse sur sa belle queue tendue. Je glisse son gland à l'entrée du portail. Allez allez allez. Que la fête commence ! Et là, le brigand s'accroche à mes hanches et il m'entraîne dans la danse. Il me pénètre. Ma queue de cheval fait des soubresauts, mon dos se cambre lors des va-et-vient sur son phallus puissant. Il commence à me fesser avec toute la largeur de sa main.
GEMISSEMENTS RAPIDES ET SUBTILES.
Je te sens au max de ton excitation. Tu râles de plaisir, tu me baises en doggy style. Je te lance quelques coups d'œil furtifs coquins. T’es à fond, je redouble de gémissements. Tes fessées sont toujours bien visées pile sur le rebondi. Je te sens au fond de ma chatte, je perds le contrôle. Mon sexe goutte, je jouis.
Pourvu que ça dure… Et oh mon dieu ça a duré. Oh ! Il sort sa verge…A nouveau pour mieux m'émoustiller, de sa langue, tandis que ses doigts chérissent mon désespoir sur mon clitoris. Mes doigts s'agrippent férocement à la grille. Ma tête basculée en arrière, Il tire sur ma queue de cheval pour mieux me regarder. A l'approche du bouquet final, je me retourne et le monte fièrement. Je me délivre enfin, la dernière once d'intimité se dérobe sous mes pieds. Mon buste se grandit, et d'un coup… L'orgasme est beau, puissant, fracassant dans cette cage étroite qui étouffe mes cris prolongés.
Mes fesses auparavant violentées sont désormais sensuellement caressées, le scélérat me montre désormais toute la tendresse avec laquelle il compte bien me dompter. Je reprends peu à peu mes esprits. Il m'enlace avec tendresse.
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INT. CHAMBRE. SON DES MOUVEMENTS DANS LES DRAPS. RESPIRATION FÉMININE FORTE
Ahh, ça a du bien se confinement quand même
SON. Tapotement des doigts sur le téléphone.
- Je viens de me taper le gendarme, dans mes rêves. C’était chouette. Tu serais jaloux.
Une histoire chaude et sensuelle bien sympa, amusante et surtout quelque-peu éloignée des "standards" usuels des histoire érotiques dont on est coutumiers.
Autant dire que j'ai apprécié, hésites pas à poursuivre sur cette voie !
C'était à la fois torride et réglo puisqu'il s'agit d'un fantasme et que la femme ne trompe pas son mari/copain !
Je n'ai pas l'habitude de lire des choses érotique mais l'expérience m'a amusé :)
Merci d'avoir égaillé un peu ma soirée...