J’adore écrire, mais pas lire.
Quel paradoxe !
Le soir, j’enlève mes bijoux en inox
Et je me pose sur mon lit.
Quelle drôle de vie !
L’hypocrisie envahit l’être humain.
Le travail épuise nos mains.
Et pourtant, on se lève chaque matin,
Sachant que la journée d’aujourd’hui sera la même qu’hier.
Des enfants déjà trop vieux.
Des adolescents déjà trop abîmés.
A 15 ans, certains creusent déjà leurs tombes.
Dans quel monde vit-on ?
Aujourd’hui, j’avais envie d’écrire.
Parce que quand j’écris,
J’ai l’impression que le temps se fige
Et que le coeur se décharge de ses peines.
Il est vrai que je réfléchis trop,
Mais qui dit que c’est un défaut ?
"J’adore écrire, mais pas lire.
Quel paradoxe !"
J'avoue que c'est paradoxal ! XD Pour moi les deux sont indissociables, on se nourrit de ce qu'on lit. Même s'il est vrai qu'il existe de nombreuses personnes qui écrivent mais ne lisent pas.
Bien sympathique ton poème sinon, c'est un bel exercice que d'écrire ses états d'âme en prose.
A bientôt,
Em
A bientôt!
J'avais le même genre de questionnements quand j'étais jeune donc à mon avis ça colle bien aux questions et aux préoccupations qu'on peut avoir.
Comme toi, j'ai déjà ressenti ce besoin de MOI écrire ce que moi j'avais à dire pour me l'arracher, pour être débarrassée de choses qui m'encombraient et non pas de lire. Avec un besoin de me "vider" et non pas de me "remplir".
"Parce que quand j’écris,
J’ai l’impression que le temps se fige
Et que le coeur se décharge de ses peines."
C'est exactement ce que je ressens, oui.
Comme toi je ne trouve pas ça si paradoxal que toi car ce sont deux besoins fondamentalement différents je crois. :)
Rien à voir, mais...
Au niveau du style, j'ai bien aimé ce passage je l'ai trouvé dynamique et il m'a fait sourire "Le soir, j’enlève mes bijoux en inox
Et je me pose sur mon lit.
Quelle drôle de vie !"
Il y a quelque chose d'un peu superficiel, comme un masque social / masque de protection qu'on enlève en rentrant chez soi dans la sphère intime. La métaphore m'a semblé jolie et bien trouvée.
Le constat amer ressemble à ce que je pouvais écrire aussi vers... disons 15 ans... pour faire large. Une sorte de dégoût des routines des adultes, et je me sentais extrêmement vieille par rapport aux autres enfants de mon âge, on me reprochait de trop réfléchir et ça m'avait l'air très bien de réfléchir (au contraire, pas un défaut quoi :D ), j'avais le sentiment d'être une "petite fille lucide perdue au pays des illusions" (avec l'hypocrisie des adultes qui faisaient tous semblant d'être comme ils n'étaient pas, et qui pourtant n'étaient rien de plus que des enfants déjà trop vieux, trop abîmés, oui... comme tu dis).
En vieillissant j'ai peut-être moins cette impression parce que la joie est devenue une sorte d'habitude, depuis que le calme est devenu une routine, je ne sais pas si les autres sont moins hypocrites ou si c'est plutôt leur sincérité qui arrive désormais à me toucher ? J'en sais rien mais j'ai vieilli dans un sens qui me rend plus heureuse, mais j'ai gardé une mémoire intacte de ce sentiment d'absurdité, de colère face aux mensonges et que seule l'écriture pouvait apaiser.
Beaucoup de petits poèmes en proses un peu comme les tiens qui m'ont vraiment gardé la tête hors de l'eau.
Voilà pour un petit retour ! :)
Il doit y avoir d'autres fautes d'orthographe, désolée...