Je m'en ivre abondamment
Quelle consommation récurrente !
Dans mon coeur, quelques battements
Des va-et-vients, des frétillements
Tes lèvres, je ne m'en passe plus
Qu'il y ait du soleil ou de la pluie
Peu importe tant que tu luis
Tu aimes sentir que je brûle
A l'excès, ma dose habituelle
C'est ce que je connais
La seule chose qu'on sache faire
Une coutume éternelle
On se blesse, généralement
Parce que chacun monte en ton
Personne n'a tort ou raison
La loi est notre seule sentence
Je t'aperçois entre les rues
Je le sens, quelque chose te chagrine
Est-ce si difficile à dire
Je n'ai pas cessé de t'aimer non plus
Tu as goûté à toutes mes caresses
Mes touches, tu en as le secret
Pourquoi toujours, elles m'obsèdent ?
Toi et moi, amour ou amourette ?
Très poétique (mais c'est bien le principe d'un poème... ':D) J'ai particulièrement apprécié la deuxième strophe, qui montre à quel point s'embrasser est addictif, n'importe quand, n'importe où, mais sans jamais perdre la beauté de ce geste. Il y a aussi le jeu de mots de la dernière strophe : "Tu as goutté à toutes mes caresses" (et non goûté). Magnifique !
J'ai remarqué une petite erreur dans la dernière strophe :
- Je n'ai pas cessé de t'aimer non-plus --> non plus
Voilà voilà !
J'aime beaucoup ce poème mélancolique, peut-être même nostalgique, avec une touche de joie par-ci par-là. Les mots choisis permettent de libérer l'imaginaire, c'est vraiment chouette pour les lectrices et lecteurs ;)
J'espère que vous aimerez également la suite.