Je me balade, il fait beau ce matin. Le soleil est déjà au rendez-vous. Il disperse la fraîcheur du matin. Je me détends les membres. J'erre, je me balade. Je me sens bien. Il fait bon vivre.
Ah, qui vais-je croiser aujour'hui ? Pas encore ce raseur de Vali qui a toujours une douleur à évoquer ! Et sutout pas cette diablesse de Chila qui n'arrête pas de parler ou encore la Nata qui se gratte costamment.
Je me balade. J'espère faire une rencontre agréable.
Peu de temps après ..
Rien d'intéressant à l'horizon; je continue ma balade au soleil, en solitaire. Quelle douceur que cette chaleur matinale sur mon poil !
Ouf ! Vite un petit détour pour éviter Vali que j'aperçois près de la rivière. Casse-pieds ou plutôt casse-pattes, tu ne m'auras pas.
Il faudrait bien que je pense à manger et à me mettre à la recherche d'une racine bien tendre. Je vais me diriger vers le talus, là-bas, de l'autre côté de la route. Attention à la traversée ! Bof, je suis rompu à cet exercice. Pom, pom, pom ...
Boum ! Que s'est-il passé ? Misère, me voilà étendu près du fossé. Je ne peux plus bouger; je suis figé. Au secours ! A moi ! Mon œil pleure. Serais-je au Paradis ?
Gus le blaireau ne bouge plus. Il vient de se faire heurter par une trottinette éléctrique, un engin dont il ignorait l'existence. Dans un dernier effort, il s'entend dire : "J'étais un blaireau".