Le brouillard
Dans ma tête
Comme sur les collines et au dessus
Des crêtes.
Il cours, rampe et s'affole,
Entre les arbres aux cîmes
Solitaires.
Il semble vouloir rejoindre le ciel,
Et ces nuages de cendres.
Triste,
Triste paysage
D'un esprit qui se
Voile.
La grisaille recouvrira tout,
Jusqu'à la lumière de nos coeurs.
Une percée chaleureuse serait salutaire,
Pour nous prouver que le soleil
Existe encore,
Que toute vie n'a pas déserté ce lieu.