Juste une trace éphémère

Notes de l’auteur : Bonne lecture à tous !

Juste une trace éphémère

 

Le monde a répondu.

Je l'ai vu en me levant, ce matin.

Je n'ai pas réussi à dormir. Quand j'ai aperçu la première réponse descendre du ciel, j'ai compris.

Là-haut, il n'y a plus rien. Je suis seul sur Terre. Seul dans mon esprit.

Moi. Là. Devant.

Je prends ma brosse à dents et j'essaie de frotter comme il faut, de haut en bas, comme tu aimes.

Il le faut. Aujourd'hui, il le faut.

Je prends la mousse à raser et je me rase de près. Il le faut. Aujourd'hui il le faut.

 

Je vais sous la douche.

Quelque chose, sur moi. En moi. Je le sens. Il faut que je m'en débarrasse. Entièrement.

Je frotte.

Je savonne.

Je ne chantonne pas. Aucune envie.

Mon souffle est court. J'arrête et je me mets à respirer lentement.

Je sors de la douche en m'aidant de la rambarde.

Tu m'as demandé de la fixer sur le mur pour toi ; je m'en sers autant.

Je regarde par la fenêtre. Je voulais qu'il fasse beau aujourd'hui. Au lieu de cela, il n'y a plus rien.

Mon amour, pour toi, aujourd'hui, il n'y a rien.

Là-haut, il n'y a plus rien. Je suis seul sur Terre. Seul dans mon esprit.

 

Je traverse la maison, presque nu.

Tu détestes ça ; je me dépêche pour éviter que tu sois en colère.

J'ai mal aux genoux à cause de toute cette hâte. Idiot.

Notre chambre. J'ouvre le placard.

Mon smoking : il est triste. Enveloppé dans ce plastique grossier, il ne ressemble à rien.

Je devrais y aller en caleçon, cela va te faire rire. J'en suis certain. Ou peut-être pas.

Tout est étrange, et tout va au ralenti, je le sens.

J'enfile ce pantalon. Je n'aime pas sa texture.

J'enfile cette chemise. Je n'aime pas ses boutons.

J'enfile cette veste. Je n'aime pas son col.

Comment vais-je faire pour mettre correctement ma cravate ?

Viens, s'il te plaît. Tu vas la serrer bien comme il faut.

Tes mains, douces, viendront se glisser dans mon cou.

Peu m'importe si ce n'est pas parfait, il faut juste que ce soit toi.

Je regarde par la fenêtre. Je voulais qu'il fasse beau aujourd'hui. Au lieu de cela, il n'y a plus rien.

Là-haut, il n'y a plus rien, je suis seul sur Terre. Seul dans mon esprit.

 

Quelqu'un frappe.

Je vais jusqu'à la porte.

Je pose ma main sur la poignée.

J'ouvre, doucement, et je tombe sur notre fils.

La blancheur cadavérique me répond, la Terre en est recouverte.

Il sourit : il me regarde et ne fait que sourire.

Il me prend dans ses bras.

Il me frappe le dos.

 

Je l'observe, ce fils qui sourit.

« Elle va être bien. Tu as vu comme tout est blanc ? C'est beau, papa.

- Si tu le dis. Oui. »

Il n'est pas d'accord, encore une fois. Je ne veux pas parler, pas aujourd'hui.

Il me dit de marcher dans ses pas. Il en fait de trop grands pour moi.

Ses enfants sont dans une seconde voiture, avec sa femme.

Ils jouent. Ils admirent le monde. Aujourd'hui, ils admirent le monde.

Alors qu'il est si fade, si triste.

 

Un monstre me regarde. Avant que je n'entre dans la voiture.

Son long nez, glauque.

Ses deux yeux, noirs.

Sa bouche immonde, souriante et ricaneuse.

Son corps sans jambe, aux bras tordus.

Sa peau blanche.

Il me regarde et me condamne à la tristesse par son rire terrifiant.

Aide-moi, mon amour. Aide-moi. Je ne supporte pas son regard.

Notre fils m'interpelle et je rentre dans la voiture, hanté par cette bouche immense.

 

Le ciel est sans vie. Il n'a plus aucune force. Il ressemble à la Terre. Les deux se confondent.

Où dois-je poser mes jambes ? Que dois-je faire ? Où es-tu ?

T'avons-nous oublié près de ce monstre blanchâtre ?

Prends ma main, mon amour.

Notre fils ne sait pas. Il ne sait pas que tu es toujours là.

Sur les côtés, sur les trottoirs, la folie blanche s'est transformée en masse noirâtre.

Rien n'est plus terrible que ce mélange infect.

Je vois.

Tu n'es plus là.

Je regarde par la fenêtre. Je voulais qu'il fasse beau aujourd'hui. Au lieu de cela, il n'y a plus rien.

Là-haut, il n'y a plus rien. Je suis seul sur Terre. Seul dans mon esprit.

 

Le monde n'a plus de personnalité.

 

Des voitures nous rejoignent dans notre avancée. Nous allons vers toi.

Des voitures nous rejoignent dans notre voyage. Que veulent-elles ?

Elles nous suivent, nous dépassent. Elles accourent vers toi.

Mais je sais que tu n'attends que moi. Tu n'as toujours attendu que moi.

 

Partout, mon amour. Les gens jouent. Les enfants, les adolescents, les adultes.

Ignorent-ils ?

Dieu a-t-il voulu me faire souffrir, aujourd'hui ?

Dieu fait-il peser sur le monde son impartialité car je n'ai pas été assez bon ?

Dieu est-il toujours vivant, peut-il me sauver ?

Réponds-moi, mon amour !

 

Réponds... réponds... pourquoi ne dis-tu rien ?

C'est ce blanc ?

C'est ce froid ?

C'est cette pureté mensongère ?

C'est cette renaissance folle ?

Dis-moi quelque chose !

Ne me dis pas qu'il est temps.

Pas encore une fois.

Je n'aime pas la texture de ce pantalon. Ni les boutons de cette chemise. Ni le col de cette veste.

Tu n'as pas le droit.

Ni à ce blanc, ni à cette neutralité.

Mon amour...

 

« Papa, on est arrivés. Tu vas pouvoir la voir. »

Je vais pouvoir te voir.

Je n'ai jamais eu autant de force en moi. Je vais te relever. On va partir.

 

Main dans la main.

Jusqu'au bout.

Je prends la poignée.

Lent, je sors de la voiture.

La mousse craque sous mes pieds, est-ce cela, te retrouver ?

Lent, je me dirige vers toi.

Je sais, tu m'attends.

À jamais.

Mon cœur pour le tien.

 

Mais tu n'es plus là.

En te voyant, couchée là, je l'ai vu.

Tes yeux sont aussi neutres que la Terre d'aujourd'hui.

Il n'y a plus rien en toi. Il n'y a plus la femme que j'aime.

Où es-tu ? Où dois-je te rejoindre ? Cette fois-ci, sommes-nous séparés à jamais ?

Les gens n'aident plus les gens. Ils sont tous égoïstes, mon amour.

Cet égoïsme, tu vas m'y abandonner ? Tu vas me laisser au milieu de cela ?

Ils vont se débarrasser de moi.

Ces gens-là !

Ceux qui me regardent et me condamnent déjà !

Reviens-moi, mon amour.

 

Un dernier baiser.

 

Un dernier au revoir.

 

Malgré mon désespoir, ils sont tous là.

Ils se droguent dans cette poudre odieuse.

Ces enfants ont absorbé cette cocaïne du ciel.

Ces parents sont sous narcotiques.

Ils ne pensent pas à toi.

Ce blanc t'a effacé, comme il a effacé le monde sous son épaisseur.

Je suis seul sur Terre. Seul dans mon esprit.

 

Aujourd'hui. Il fait froid.

J'ai froid dans mon cœur.

J'ai froid dans mes membres.

J'ai froid dans mon sang.

J'ai froid dans mon âme.

Aujourd'hui. Il n'y a pas de soleil.

C'était ce que tu méritais. Le soleil.

 

Au lieu de cela, le monde a eu son stupéfiant séculaire, pour lequel tous rient et chantent.

Noël arrive, mon amour.

Je serai seul, cette année.

Il venait pour toi. Aujourd'hui, tu n'es plus là.

Je ne suis plus rien. Il n'y a plus rien dans ce monde.

Ce smoking. Il est bien trop triste. Il n'est pas bien.

Il faut du soleil.

 

Mon amour, cette neige te condamne à l'oubli éternel.

 

« Je veux rentrer.

- Papa... ils vont amener le cercueil.

- Mais il va neiger.

- Oui.

- Alors je vais revenir, mais je dois passer par la maison. »

Notre fils. Toujours à répondre.

Ses enfants. Toujours à jouer.

Ils manient ces projectiles en riant. Ils visent leur famille.

Où sont les anges, pour réveiller ces enfants ?

 

Le voyage de retour est plus froid encore.

Je sais que tu es derrière moi.

Je sais que notre tombeau se trouve devant moi.

C'est dans celui-ci que tu as vécu. Et c'est à la vie qu'il faut rendre hommage.

Le monde ne doit pas t'oublier. Ta joie doit rester.

Je le sais.

 

Je sors de la voiture.

Mes enjambées sont longues.

J'ouvre la porte. Je sens ton odeur.

C'est la seule chose qui restera toujours.

La neige fond sur le plancher. Il est plus fort.

Les souvenirs qu'il soutient luttent contre la neige.

 

Je prends ton parapluie et puis je ressors. Notre fils attend, impatient.

Même dans ces cas-là, vois-tu, le temps reste le temps. Les gens ne le prennent jamais.

 

La neige retombe.

Notre fils semble heureux.

Mais tout est si froid.

Ici. Rien n'est lumineux. Tout est soit blanc, soit noir.

Je ne veux pas. Je ne veux pas que tu partes ainsi.

 

Le tableau. Tu voulais un Van Gogh. Tu voulais un Monet.

La musique. Tu voulais une symphonie. Du Mozart. Du Beethoven.

La neige détruit tout cela. Je le sais. Je refuse que cela soit le cas. Je le refuse.

 

Je prends la poignée.

Je sors de la voiture.

Je me dirige vers l'église.

Je parle de toi.

Je dis à quel point je t'aime.

Tu me réponds, je le sens.

Tu es avec moi.

Tu as toujours été avec moi.

Tu m'embrasses, esprit d'amour.

Tu serres ma cravate, n'est-ce pas ?

 

Je sais, je l'ai très mal serrée.

 

Puis nous suivons ton cercueil.

Tu es là-dedans.

Tu ne respires plus.

Tu ne m'aimes plus avec ce corps.

Ce noir terrifiant. Tu es à l'intérieur.

Tu seras recouverte de terre. Ils t'oublieront.

Ils diront que le décor était parfait, que cette blancheur était pure. Qu'elle était harmonie.

Ils diront qu'ils assistaient à une renaissance, dans ce blanc parfait.

Ils diront que dans cette tristesse, cette surprise était magnifique.

Mais je ne veux pas qu'ils disent cela.

Je ne le veux pas.

Car je sais tout.

Je sais que ce n'est pas le cas !

 

Je veux que le monde se souvienne de ce que cela a été.

Car si les hommes oublient, le monde, lui, ne doit pas.

Parce que les flocons qui tombent vrillent et s'écrasent ; nos vies aussi.

Je veux que le monde se souvienne de ce jour.

Parce que le froid fige les hommes et paralyse leurs sentiments.

Parce que le blanc n'est rien de moins qu'une anti-couleur.

Une anti-couleur dans laquelle le monde dépérit.

 

La neige tombe en flocons sur ton lit éternel.

Elle dépose sa puissance blanche sur ce noir infernal.

Elle est en train de te condamner et je ne peux rien faire.

La neige : elle domine le monde.

Tu l'as vue, autour de notre maison.

Elle était partout.

Il aurait fallu prendre une pelle et dégager ce bourreau.

Elle n'a pas le droit de te tuer une seconde fois.

Je le vois, dans les yeux des autres : ils trouvent la scène parfaite, magique, magnifique.

Mais tout est faux.

Je suis pétrifié, mon amour. Je suis stupéfié, devant cette scène.

Aide-moi ! Aide-moi !

Je vois la neige, tout autour de nous.

Elle a une force éternelle. Elle est envoyée par le monde.

Elle efface ta présence comme les traces de toute chose.

Elle rend ce qui arrive irréel. Les gens ne s'en souviendront pas.

Ce sera lointain. Et ils se diront que tu n'étais qu'un sourire, un regard.

Aide-moi ! Aide-moi !

Mon amour, ne m'abandonne pas.

Il n'y a plus aucune couleur, le blanc recouvre la moindre chose.

Ton cercueil.

Les épaules de tous.

Le paysage.

Même la terre.

Tout disparaît, mon amour. Et tu disparais avec tout cela. Pourquoi ne le comprennent-ils pas ?

 

Je me souviens de ta jeunesse, à l'université.

Ton intelligence. Ton sourire.

De ton corps couché sur l'herbe, en train de profiter du soleil.

Mais aujourd'hui, il n'est plus là.

Je regarde par la fenêtre. Je voulais qu'il fasse beau aujourd'hui. Au lieu de cela, il n'y a plus rien.

Là-haut, il n'y a plus rien, je suis seul sur Terre. Seul dans mon esprit.

Ils pleurent. Tu mérites mieux que des pleurs.

Tu aurais voulu que tous, nous rions.

Suis-je le seul à le savoir ? Suis-je le seul à vouloir de la couleur pour ton départ ?

 

C'est cela la pureté du monde, c'est la disparition d'un esprit, d'une pensée ?

C'est cela que la neige fait, elle efface pour que le monde recommence mieux ?

C'est cela la renaissance du monde, provoqué par les anges ?

C'est cela qui nous arrive, nous sommes enfouis sous les neiges futures ?

 

Ils t'oublieront.

Ils m'oublieront.

 

Les anges recouvrent le monde de leur magie.

Ils prennent ton âme.

Dans ce cercueil décoré de noir et de blanc, dans lequel tu n'es pas.

La neige nous condamne à ne plus être, elle nous recouvre jusqu'à nous couper la respiration.

Sa quintessence est trop grande pour nous. Pour notre amour.

Elle recouvre nos souvenirs et fait disparaître les volontés.

Elle est puissante car elle ne ressemble à aucun ennemi.

Elle est si pure, si blanche, si parfaite. Si forte qu'elle trompe les plus grands.

Le froid nous paralyse, la neige nous enterre.

Mon amour, que puis-je faire pour te protéger de sa puissance ?

Plus rien.

Car je suis seul, tu m'as abandonné. Tu m'as laissé dans ce monde égoïste.

Il t'a déjà remplacé par d'autres, et trop de gens ignorent que tu n'es plus là.

Nous sommes si peu, mon amour.

Je suis si peu, sans toi.

Il te faut de la lumière, pour ce voyage !

Il te faut de la couleur !

La neige tombe et recouvre de blanc le monde.

Tout est éphémère. Nous étions éphémères, et notre amour également.

La neige tombe et efface la singularité de toutes choses.

Les visages se confondent.

La neige efface tout, elle efface ton image. Elle efface ton souvenir.

Elle efface ton sourire.

 

Tu voulais un Van Gogh. Tu voulais un Monet.

Tu voulais du Beethoven, tu voulais du Mozart.

Je ne peux te donner ni l'un ni l'autre.

La neige prend tout et efface tout désir.

Ce restaurant où nous allions : blanc.

Cette piscine où nous nagions : blanche.

Cette bibliothèque où nous allions : blanche.

Ce supermarché où nous faisions les courses : blanc.

Notre maison, où nous dormions et vivions : blanche.

 

Tout est blanc.

 

Tout.

 

Rien n'est coloré dans ce monde. Tout ce que nous aimions.

Tout ce que nous avons construit, sous une montagne de blanc.

Le monde est neutre, les enfants et les parents sont sous narcotiques.

Tout est trop blanc. Tout est trop fou.

La folie ravage les esprits car les anges font tomber leur cocaïne du ciel.

Je suis au milieu.

Je suis seul.

Comment lutter sans mourir ?

 

Suis-je toujours ton homme ? Suis-je toujours ce binoclard barbu ?

Suis-je toujours ta vie, ton âme, ta raison d'être, ton amour ?

Suis-je toujours assez fort pour te porter ?

Je suis devenu faible. Si faible. Je ne peux plus rien.

 

Je suis fatigué.

 

La neige recouvre tout. Même ce que je sais. Tu n'es pas là, avec moi, pour lutter.

Aide-moi ! Aide-moi, mon amour !

Ne pars pas, je t'en prie.

Je veux hurler ton nom. Je veux le hurler au bout du monde.

Ne pars pas, je t'en supplie.

Ne deviens pas qu'une image. Lutte contre la neige, contre l'effacement éternel !

Mon amour ?

 

M'aimes-tu ?

 

Il y a trop de blanc sur ton cercueil, trop de blanc sur le noir.

Il y a trop de blanc pour qu'il soit beau.

Il y a trop de blanc.

 

Là-haut, il n'y a plus rien.

Tout est mort. Avec toi.

Je suis seul.

Dans mon esprit.

Seul.

 

Mais je vois ton image. Tu es si belle, mon amour.

Dans cette robe toute blanche.

Nous nous sommes mariés en noir et blanc.

Tu disparais sous le noir et blanc.

La neige te condamne.

 

J'ouvre ton parapluie et le lève à la face du ciel.

Voient-ils ce rouge flamboyant ? Ces fleurs jaune criard ?

N'est-ce pas toi, là, qui parles aux cieux et leur envoies tes couleurs ?

Et même si la neige commence sa triste besogne.

Même si le bourreau coupe les souvenirs.

Je ne vois que la luminescence incroyable qui fait sourire notre fils, ce souvenir parfait, unique, merveilleux, qui te rend vivante, qui fait en sorte que tu existes encore dans nos cœurs. Je le vois dans ses yeux, et je sais que cela se voit dans les miens ! Dis-moi, mon amour, aimes-tu ce rouge et ce jaune qui font resplendir ton âme pour les années à venir ?

Je ne vois que la luminescence splendide qui fait sourire notre fils.

Au milieu de ce blanc cadavérique qui craque sous nos pieds.

Qui brise nos âmes et nos cœurs.

Qui efface et reconstruit.

Qui tombe des cieux.

Qui nous marie.

Et nous désunit.

 

Une neige éphémère qui recouvre le monde, qui fond simplement, et efface toutes choses.

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Cindlj
Posté le 01/08/2021
Bonsoir. À mon tour de laisser une petite trace de mon passage :)
En cliquant sur ton texte, je ne pensais pas découvrir une telle histoire... En tout cas c'est déjà un thème qui me parle et me fait beaucoup "penser".
J'ai beaucoup aimé la forme de ton texte : des phrases courtes et impactantes, chargées de métaphores et d'émotions, j'ai vraiment ressenti la tristesse et le désarroi de cet homme en deuil, une atmosphère particulière entre pesanteur et sensation de flottement... C'est triste évidemment, et à la fois beau, poétique... En tout cas, ça transporte ! Tu as une très jolie plume :)
Elie Langroi
Posté le 18/08/2021
Merci beaucoup ! Si le côté poétique a su faire son chemin jusqu'à ton âme de lectrice alors j'en suis ravi !
J'espère que la tristesse n'a pas été trop pesante.
Hastur
Posté le 17/11/2020
Superbe texte. Un style minimaliste chargé d'émotion. Il a su faire écho à des évènements récents, à des pensées qui m'ont traversé alors. Il a rempli une mission cathartique.

Chapeau bas et merci :).
Elie Langroi
Posté le 17/11/2020
Je suis heureux qu'il ait pu t'aider. C'était un texte étrange à écrire, pour tout dire.
J'espère qu'il n'est pas trop pompeux... c'est un problème que j'arrive rarement à corriger.
Hastur
Posté le 17/11/2020
Pas du tout pompeux à mon sens ;)
MariKy
Posté le 10/11/2020
Que c'est beau ! C'est poétique et émouvant, et ces couleurs... J'aime beaucoup ta plume et ces phrases semées comme un poème. J'ai eu peur de trouver le texte long et puis je me suis laissée prendre par le style ! Bravo :)
Elie Langroi
Posté le 10/11/2020
Oui, le texte est effectivement long... c'est une certitude. Mais s'il a pu te toucher, alors c'est bien !
J'aime le fait que tu parles de "ces" couleurs alors qu'il y a du blanc majoritairement. Le but était effectivement que le blanc ne soit plus la couleur qu'on remarque à la fin de ma nouvelle/mon poème.
Merci à toi pour ton commentaire !
Audrey
Posté le 10/11/2020
Bonjour,
C'est un très joli texte. J'aime beaucoup les sentiments qui transparaissent dans toutes ces lignes si justement écrites.
Tu arrives à nous faire ressentir les émotions de ton personnage de façon poignante. Les répétitions que tu utilises sont frappantes de réalisme. Bravo !

Pour revenir à ce que tu disais dans ta description, franchement la longueur d'un roman c'est dur à gérer. J'ai le même problème que toi !
Elie Langroi
Posté le 10/11/2020
Merci ! Si tu as pu ressentir quelques émotions vis-à-vis de mon personnage, j'en suis heureux ! Ce n'est pas simple pour moi parce que ce sentiment est ancien et le personnage plus encore... Alors je suis heureux que ça fonctionne, ne serait-ce qu'un peu.

Oui ! Faire court... Ce serait merveilleux, parfois ! Mais ça. Je n'ai pas encore réussi ! J'espère y arriver, sincèrement !

Merci pour ta lecture !
Audrey
Posté le 10/11/2020
Ça donne bien envie d'en savoir plus. Ce sont les personnages dont tu parles également dans ta saga ?
Elie Langroi
Posté le 10/11/2020
Ah ah... Ça se sont des choses possibles ! Mais je ne peux rien en dire ! Peut-être que sur le site apparaîtra de plus grosses histoires de ma part... Pour l'instant je me contente de quelques petits textes 😉
N.S.Fernandes
Posté le 08/11/2020
Bonjour,
Un vrai coup de cœur pour ta plume. J'avais, en lisant, l'impression d'être vide comme si j'étais ton personnage et que je ressentais à travers tes mots. Honnêtement, ton texte fait frissonner. Bravo, j'ai hâte de lire tes prochains écrits.
À bientôt,
Noémie.
Elie Langroi
Posté le 08/11/2020
Bonjour,
Merci beaucoup pour ce retour !
Un coup de cœur ! C'est trop !
Je suis heureux que tu aies ressenti tout ce que j'ai tenté de mettre en avant dans cette nouvelle. Si j'ai pu te toucher, au moins un peu, alors j'ai réussi quelque chose.
A très vite !
Elie.
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