La banque Des mots

Par Kafka

Les mots ont été cambriolés,  
Ça danse, ça parle.  

Dans un noir d'absence,  
Sans gardien ni présence.  
D'étranges silhouettes  
Qui dansent au son de la pénombre,  
Des bourses chargées de butin.  

La peur est grandissante,  
Dans un matin ivre.  
L'humanité muette, comme fouettée par le crépuscule.  
Larousse vide de ses habitants.  
C'est un génocide.  
Ainsi tarit notre vocabulaire.  

Les mots ont été cambriolés,  
Ça danse, ça parle.

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