Je songe avec horreur aux évènements de cette nuit et aux derniers mots de Coddie sur le toit de la banque. « Je suis désolée, Jaken. » La pauvre avait l’air secouée, elle était en larmes. Mais parlait-elle seulement de son vertige qui la paralysait, ou de sa trahison qu’elle regrettait ?
En y repensant, je réalise que cette petite peste a tout fait pour saborder mon cambriolage. D’abord le crochet cassé, le briquet émoussé et l’amidon trempé qui m’ont empêché de forcer la serrure. C’est Coddie qui gardait mon matériel dans sa sacoche, Coddie qui s’était chargée de son entretien la veille. Elle aurait très bien pu le saboter exprès pour me faire perdre du temps. Ensuite, cette écervelée a carrément crié mon nom aux soldats du Guet, ce qui a déclenché la charge des centaures. Mais était-ce vraiment de la stupidité, ou devait-elle confirmer à quelqu’un mon identité ?
Vous ne trouvez pas ça curieux que le commandant Ravinel se promène à quatre heures du matin avec un régiment de cavalerie près de l'atelier de Finch ?
Mon instinct me hurle que c’est impossible, que Coddie en serait incapable, mais ma colère prend rapidement le dessus. Par les couilles de Morgulath, dire que j’étais à deux doigts de me sacrifier pour sauver cette gamine ! Et voilà qu’à cause d’elle, je me retrouve embarqué de force dans une caravane, destination l’enfer brûlant de Tys-Beleth ! Changement de plan, les gars ! Je vais toujours m’échapper de ce putain de convoi, gagner la cime d’Ambreciel et infiltrer la prison des Sorcelames. Mais quand je croiserai cette vermine de cafardeuse, je m’arrangerai pour disperser les morceaux de son cadavre aux quatre coins de la Dévoreuse !
« Dalooo ! »
Je reviens brusquement à la réalité et me découvre nez-à-nez avec un Souterreux qui me regarde de travers. Il a les yeux gris comme un brouillard hivernal et une expression un peu moins léthargique que ses camarades. Avec une lenteur infinie, il pointe un doigt décharné sur moi et croasse une seconde fois :
« Dalooo ! »
Non mais qu’est-ce qu’il me veut, le rebut de l’humanité ? Je reste figé quelques secondes devant lui avant de faire un pas prudent en arrière. Pleurnicheuse ricane, elle voit bien que je suis dépassé par la situation. Bon sang, que ce voyage va être long !
« Tu t’appelles Dalo ? hasardé-je. Salut, moi c’est Jinn. »
Je crois que je ne me suis jamais senti aussi ridicule de toute ma vie. Le Souterreux me fixe comme un concombre de mer, il semble vouloir quelque-chose. On dirait un bébé d’un mètre soixante qui a perdu sa tétine et qui attend patiemment que sa maman la glisse à nouveau entre ses dents. Si je me risquais à poursuivre la métaphore, j’ajouterais volontiers qu’étant donnée l’odeur qu’il dégage, il est temps de changer ses langes.
« Dalooo ! »
Je vous jure que ce Fangeux va me rendre dingue !
De l’autre côté de la place, j’aperçois Gros-balourd et Porte-de-prison qui ne perdent pas une miette du spectacle. À côté d’eux se trouve le capitaine qui a failli m’étrangler devant la banque Jermane&Sœurs. Il est en grande conversation avec l’intendant du Guet, on dirait qu’il va prendre la tête de notre expédition. Formidable, il ne manquait plus que ça ! Je me réjouis d’avance, persuadé que ces trois-là vont faire de mon séjour à Tys-Beleth un véritable cauchemar. Cerise sur le gâteau, mon nouvel ami Souterreux continue de brailler son charabia dans mes oreilles.
« Dalooo !
- Tu devrais lui donner à boire, imbécile ! s’esclaffe Pleurnicheuse en épluchant une pomme. Regarde-le, il meurt de soif ! »
La lumière se fait subitement dans mon esprit et j’adresse à ma geôlière un signe de tête reconnaissant. Vous auriez deviné, sans son aide, que « dalo » signifie en réalité « de l’eau » ? Je m’empresse de retourner près des enclos où un réservoir a été installé sur un chariot pour désaltérer les cavalins pendant le voyage. Je sors une gourde en métal de mon paquetage et la remplit à ras-bord, avant de retourner auprès de mes protégés. Lorsqu’ils me voient approcher avec le précieux breuvage, les yeux des Souterreux s’illuminent. Je fais circuler le flacon parmi eux avec soulagement.
« Merci du coup de main », dis-je à Pleurnicheuse pour engager la conversation.
Elle hausse les épaules et s’enferme à nouveau dans son mutisme, non sans me jeter un regard en coin de mauvais augure. Quelques secondes plus tard, je comprends hélas l’origine de son coup d’œil mesquin.
« Eh, vous là-bas ! Qui vous autorisé à distribuer des rations d’eau aux travailleurs ? »
La voix cinglante est celle de l’intendant du Guet, qui s’avance d’un pas claudiquant dans ma direction. Gros-balourd se tord de rire, on dirait qu’il va en mouiller ses braies. Le capitaine Sorcelame m’adresse quant à lui un regard chargé de haine.
« Vous ne leur avez quand même pas donné une gourde pleine, espèce d’abruti ? » postillonne l’intendant à dix centimètres de mon visage.
Je reste silencieux et je réprime tant bien que mal mon désir d’étriper Pleurnicheuse sur-le-champ. Elle ne perd rien pour attendre, cette garce ! Décidément, la liste des personnes que j’ai envie de massacrer s’allonge à chaque nouveau chapitre. Et mon instinct me dit que ça ne va pas aller en s’améliorant.
« … complètement irresponsable ! s’égosille Face-de-rat devant moi. Comment un crétin comme vous a-t-il pu devenir soldat ? Cette eau sera retenue sur votre solde !
- Puis-je vous faire remarquer, intendant, que notre ami ne sera pas payé pour sa contribution à la caravane ? Je l’ai affecté ici pour le punir car il s’est soûlé pendant son tour de garde. »
Le ton glacial du capitaine m’indique que lui aussi, il a envie de trucider quelqu’un. Et puisque votre humble serviteur a toujours une poisse légendaire, devinez sur qui il a jeté son dévolu ? Bingo ! Parole de Jaken, j’ai vraiment dû faire une crasse au type qui rédige le scénario.
« Que suggérez-vous, capitaine Dolan ?
- Vingt coups de fouet, et il voyagera le dos à l’air avec du gros sel sur ses plaies. »
Je me décompose en écoutant l’énoncé de ma punition. Pleurnicheuse ricane, l’homme me jette un regard torve et esquisse un sourire cruel. C’est officiel, je suis son défouloir de la journée. Non mais c’est une blague ou quoi ? Tout ça pour une malheureuse gourde d’eau ? À ce stade ce n’est plus de la discipline, c’est carrément de la torture ! Mais pourquoi Ezio Ravinel a-t-il confié une Lame à un tordu pareil ?
L’intendant claque dans ses mains, Gros-balourd et Porte-de-prison accourent pour m’immobiliser. J’ai une singulière impression de déjà-vu et je sens que cette histoire va mal finir. Ils me saisissent sans ménagement par les bras, ôtent mon casque et défont l’agrafe qui retient ma cape. Heureusement pour moi, la pèlerine tombe dans la poussière sans dévoiler aux soldats sa doublure tachée de sang.
« Attachez-le à un poteau en plein soleil ! » commande l’officier en faisant craquer ses articulations.
Je fais mine de me débattre, mais je sais d’expérience que les deux gorilles qui m’encadrent sont beaucoup trop costauds pour moi. Avec un plaisir non dissimulé, ils me délestent de l’armure du garde que j’ai tué et déchirent ma tunique pour dénuder mon dos. Trois minutes plus tard, je me retrouve entravé entre deux piquets de l’enclos des cavalins, fin prêt pour ma séance de masochisme en public. Des centaines de paires d’yeux sont fixés sur moi, ça jase de tous les côtés en me pointant du doigt. Si le capitaine voulait faire de moi un exemple, la mise en scène est plutôt réussie. Je repère la tignasse rousse de Syndra dans la foule, elle danse sur des charbons ardents. Lorsque nos regards se croisent, je devine sur son visage une expression horrifiée. Je rassemble tout mon courage pour lui adresser un sourire bravache, comme si ça allait bien se passer. Puis je baisse la tête et je serre les dents, prêt à endurer le supplice de ma correction.
« Un ! » tonne la voix du capitaine, et je hurle de toutes mes forces en sentant la morsure du fouet sur ma peau.
Je me raidis et je tremble, un relent de bile acide monte jusque dans ma gorge. Cet étron de boursoufleux n’y va pas de main morte !
« Deux ! »
Le fouet claque et m’arrache un nouveau cri de douleur. Des larmes commencent à perler au coin de mes yeux et j’ai déjà la tête qui tourne. Si ce connard s’imagine que je vais défaillir devant tout le monde, alors il est en lice pour une sacrée déception. Je suis Jaken Main-Noire, bon sang ! Je tiens à ma réputation !
« Trois ! »
Le cuir caresse ma peau dans un baiser sanglant et je pousse un gémissement de souffrance. Je ne sais pas si j'hallucine, mais mon œil a capté un scintillement inhabituel dans l’air et j’ai l’impression que le pouvoir dans mon bras gauche s’éveille. Je ne dois surtout pas perdre le contrôle, ce serait une catastrophe si le tissu qui dissimule ma main noire venait à s’embraser maintenant.
« Quatre ! »
Nom d’un crache-sable, il va vraiment compter jusqu’à vingt comme ça ? La morsure du fouet est insupportable, j’ai déjà le dos à vif et je peux sentir le sang couler le long de mes muscles. Est-ce normal qu’une lanière de cuir me fasse saigner autant ?
« Cinq ! »
Par les couilles de Morgulath ! Cette fois, j’ai compris pourquoi mon pouvoir cherche à me carboniser le bras. Cet enfoiré me taillade avec sa Lame d’Arcane ! Son arme a pris la forme du fouet de lumière qui m’avait étranglé devant la banque, sauf que cette fois elle déchire mes chairs comme une lame de rasoir.
« Six ! »
Une chaleur intense envahit mon corps tandis que la souffrance brouille mes autres sens. Si le Sorcelame continue de me torturer avec sa magie, ce bon vieux Jaken va se transformer en torche humaine avant l’entaille numéro dix. Pourtant, je fais de mon mieux pour résister : je serre les dents de toutes mes forces, je me mors les lèvres jusqu’au sang et je récite un poème dans un coin de ma tête pour rester lucide.
« Quand va Simplet trousser Jeunette au coin du feu,
sous les plis de sa robe il découvre joyeux
Un fruit appétissant qu’il n’a jamais goûté.
Hélas, la porte s’ouvre et le voilà coincé !
Car le mari arrive et il semble furieux.
Qu’importe ! Jeunette est bien assez en forme pour les deux. »
Quoi, vous vous attendiez à un chef-d’œuvre de poésie lyrique ? Ce n’est quand même pas ma faute si c’est la première chose qui m’est venue à l’esprit !
« Sept ! »
Je pousse un râle d’agonie dont je ne suis pas fier. Je crois que j’ai chanté ma comptine à voix haute car j’aperçois des Fangeux qui se marrent. Syndra, en revanche, semble morte d’inquiétude. Évidemment, elle sait ce qui se cache sous mes manches. Elle sait ce qui risque d’arriver si le capitaine Dolan continue de me torturer.
« Huit ! »
Cette fois, la douleur me fait carrément halluciner. De l’autre côté de l’enclos, Syndra se tient le bras gauche et le presse contre sa poitrine, elle serre les dents et se met à pleurer. Vous allez me traiter de cinglé, mais j’ai la folle impression qu’elle dissimule une lueur argentée au niveau de son poignet.
« Neuf ! »
La Lame d’Arcane ravage mon dos à hauteur des lombaires. Je hurle comme un dément, ça fait un mal de chien. En matière de sadisme, le capitaine Dolan n’est pas un amateur : il s’applique à frapper là où les chairs sont déjà lacérées. Une remontée acide me brûle la gorge, j’ai du feu liquide dans les veines, mais je n’y fais plus attention désormais. Car là, sous mes yeux, la manche de Syndra se met clairement à briller.
« Qu’est-ce que… ?
- Dix ! »
Le fouet magique claque, nouvelle décharge de douleur. Mais cette fois, elle est plus facile à encaisser. Je commence à reprendre mes esprits, la chaleur en moi s’atténue. Pourtant, le Sorcelame continue de frapper plus fort.
« Onze ! »
À l’autre bout de l’enclos, Syndra mord dans son poing pour ne pas hurler. La cavaline se frotte contre elle et la regarde d’un air inquiet. Moi aussi, je sens qu’il se passe quelque-chose d’anormal avec cette gamine. J’espère de tout cœur être le seul à l’avoir remarqué.
« Douze ! »
Je crie pour donner le change mais je n’ai même pas senti le fouet. En revanche, la fille de Ballard se plie en deux et j’aperçois des zébrures sanglantes sur son dos. La pauvre fait de son mieux pour cacher son bras, mais les nervures argentées qui se dessinent sur sa peau sont clairement visibles à travers le tissu de sa robe.
« Treize ! »
Syndra se cambre violemment et s’écroule dans la poussière. J’ignore par quel étrange pouvoir elle encaisse la douleur à ma place, mais c’est beaucoup trop dangereux pour que je la laisse continuer. Dans l’enclos, le palefrenier de tout à l’heure a remarqué que son amie est tombée. Il se précipite pour l’aider, mais Vipérine s'interpose d’un air menaçant et siffle pour le repousser. Saleté de carne ! Tu vas attirer l’attention sur ta maîtresse en essayant de la protéger !
« Quatorze ! »
Je hurle à m’en briser les cordes vocales pour détourner l’attention des hommes du Guet. Mais je sens aussi avec effroi un autre effet de la magie de Syndra : mes blessures infligées par la Lame d’Arcane sont en train de se refermer. Il faut absolument que je trouve un moyen d’arrêter le capitaine avant qu’il comprenne qu’une Anormale utilise ses pouvoirs juste sous son nez.
« Quinze ! »
Le fouet déchire l’air et soudain me vient une idée. Au moment où je sens la morsure de l’arme, je pousse un dernier râle d’agonie et m’effondre comme un pantin désarticulé. Aussitôt, un murmure d’angoisse parcourt la foule des Fangeux. J’aperçois entre mes paupières deux gardes qui s’échangent de l’argent : sans doute ont-ils parié sur le moment où je perdrais connaissance. Sur ma droite, j’entends un pas lourd approcher et la grosse paluche du sergent Boc se referme sur mes cheveux. Il me tire la tête en arrière et m’assène une gifle sonore avant de me laisser retomber. Je fais de mon mieux pour ne pas réagir, comme si j’étais inanimé.
« Il est K.O, capitaine ! déclare Gros-balourd avec une pointe de regrets.
- Écartez-vous, sergent. On va vite le vérifier. »
Bruits de pas qui s’éloignent, nouveau sifflement dans l’air. Seize ! La Lame d’Arcane frappe mon dos avec une telle violence que Syndra laisse échapper un cri de douleur. Heureusement, Vipérine siffle toujours et fait vibrer ses écailles, ce qui masque les sanglots de sa jeune maîtresse.
« Détachez-le ! ordonne Dolan d’un ton sec. Il recevra le reste de sa punition plus tard. »
Deux soldats du Guet s’avancent et retirent les lourdes entraves qui immobilisent mes poignets. Je me laisse tomber dans la poussière, soulagé que mon subterfuge ait fonctionné. Derrière la cavaline, Syndra se redresse en vacillant. Elle tremble de tous ses membres mais résiste vaillamment au supplice du feu liquide qui doit dévorer son bras de l’intérieur. Si je peux me permettre une confidence, je suis impressionné par le courage de cette gamine. Je commence à comprendre qui est l’Anormale qui a pulvérisé la copine de Pleurnicheuse tout à l’heure. Les deux enfants qui m’observaient dans la ruelle devaient être Syndra et son ami palefrenier.
« Formez les rangs ! s'écrie le Sorcelame à l’intention des Fangeux. Nous partons vers Tys-Beleth ! »
Une agitation de fourmilière s’empare de la grande place tandis que la caravane se prépare au départ. Plusieurs clairillons sonnent, les cavalins piaffent et s’ébrouent d’impatience, le lourd raclement des portes résonne. Près de moi, le capitaine Dolan et son escorte se mettent en selle, puis font volter leurs montures pour prendre la tête du cortège. Des essieux crissent, des bottes et des pieds nus m’enjambent, certains se font un malin plaisir de m’écraser en passant. Je n’ose pas bouger de peur de me trahir, j’ai le fol espoir que le convoi m’oublie à Ambreciel, me pensant déjà mort. Hélas, c’est sans compter sur la dévotion de Pleurnicheuse, puisque celle-ci ne tarde pas à me vider sur la tête un seau d’eau croupie qui sent bon l’urine de cavalin et me rappelle le parfum délicieux de la Fangeuse.
« Allez, le pochard ! La sieste est terminée, c’est l’heure de se réveiller ! »
Je grogne et me redresse lentement, comme le ferait un homme brisé. La milicienne m’observe avec une lueur mauvaise dans le regard. Elle pose son récipient et attrape dans sa besace un paquet de la taille d’une outre à vin, précieusement enveloppé dans un linge immaculé. Inutile de vous dire que je ne fais pas semblant de hurler lorsqu’elle applique généreusement du gros sel sur mes plaies. Je vous épargne toutes les insultes que je lui crache au visage, sinon ce livre deviendrait une anthologie d’obscénités.
« Voilà ! grogne-t-elle avec satisfaction lorsqu’elle a terminé. Si tu es encore en vie à la carrière, on cautérisera tout ça avec un tisonnier. »
Je serre les dents et manque de défaillir tant mon dos à vif me fait souffrir. Heureusement que Syndra a refermé une partie de mes blessures ! La soldate me fait signe de rejoindre les Souterreux et j’obéis sans protester. Après un tel traitement de faveur, inutile de songer à m’échapper pendant le trajet : j’ai déjà toutes les peines du monde pour réussir à marcher. Si je survis à la Dévoreuse dans cet état, on pourra ajouter à ma légende que Jaken Main-Noire est un démon impossible à tuer.
Mais franchement, de vous à moi, ça m’a l’air plutôt mal barré.
Pour commencer : j'aime beaucoup le fait que tu n'épargnes rien à tes personnages. C'est très plaisant de voir que, malgré ses petites godriolles là (oui, j'ai utilisé ce mot) et sa grande gueule, Jaken s'en prend déjà bien pleins la tronche si j'ose dire. Aussi, j'ai beaucoup apprécié le retournement de situation au sujet de Coddie : effectivement, les évidences étaient déjà là, et c'est très intéressant de rendre soudain intelligent un personnage clairement sous-estimé par le personnage principal !
Aussi, j'aime beaucoup ce qu'on aperçoit de ton bestiaire. C'est très crédible et la façon dont ils sont utilisés, très intéressantes, j'ai hâte d'en découvrir plus.
Pour ce chapitre, donc, je dirais dans les pistes d'amélioration que, sur cette deuxième partie en particulier, le rythme est peut être un peu redondant à mon sens. Je ne pense pas qu'il y ai besoins d'autant de coups pour comprendre où tu veut en venir, et la segmentation coup/narration pourrait évoluer plus, je trouve : c'est une bonne occasion, à mon sens, de donner une nouvelle profondeur à Jaken en abordant un aspect peut-être plus vulnérable de sa personnalité. Trente coups de fouets, plus le sel et le soleil, je pense qu'il y a de quoi deviner qu'on cherche à l'assassiner sur place. Je rejoins Artichaut sur le fait de jouer sur la gradation de son état d'esprit. Je pense aussi que tu peux condenser le nombres de coups et alterner avec seulement quelques paragraphes : certaines de tes idées reviennent plusieurs fois, à mon avis, il est possible de synthétiser.
Aussi, vu ce qu'il prend, j'ai eu du mal à croire au fait qu'il arrive à être sensible à ce qu'il se passe du côté de Syndra. Peut-être que ça vaudrait le coup de garder le mystère pour plus tard ? Par exemple, il perd conscience, réalise qu'il n'est pas mort en se réveillant et se demande pourquoi il arrive à bouger, ou qu'il lui semble qu'une trace à disparu (par exemple, il pourrait avoir pris un coup sur le flanc, à un endroit un peu isolé, s'en souvenir mais remarquer que la blessure à disparue ?) et ayant seulement remarquer l'état de Syndra, faire le lien ?
Je continue ma lecture !
Merci de ton commentaire et de tous ces points positifs !
On est d'accord concernant les personnages qui s'en prennent plein la tronche, marre de ces héros invincibles qui traversent les saga et les champs de bataille sans une égratignure. Chez moi, les personnages ont des fêlures, certains sont cabossés par la vie, certains vont le devenir, d'autres sont malchanceux ou maladroits... C'est en tout cas ce qui me plait dans cet aspect de l'écriture !
Quant au twist avec Coddie, tu comprends maintenant que Jaken est tombé dans un piège, ce qui justifie la présence de Dolan pour le poursuivre : le commandant Ravinel avait mobilisé toute la garnison. On peut tout à fait imaginer (et c'est comme ça que je conçois les choses) qu'ils ont maintenu le rassemblement des Fangeux pour les caravanes sans prévenir personne afin que Jaken ne soupçonne rien d'inhabituel.
Le bestiaire, c'est un autre point sur lequel je m'éclate. J'ai conçu cet univers depuis de très nombreuses années, Jaken est un projet récent qui est venu s'y greffer un peu par hasard. Donc j'ai beaucoup, beaucoup de détails de lore en réserve dans ce genre, le worldbuilding c'est la vie ! :p
Je vous rejoins avec Artichaut concernant le rythme et la scène du fouet. Initialement quand j'ai écrit ce premier jet, j'en étais plutôt satisfait. Mais avec le temps et à force de relectures, je trouve aussi que c'est un peu redondant, plat par moments, mal amené et inutilement trash. Il faut là encore que je fasse une repasse au moment de la réécriture, mais ça va demander pas mal de boulot pour trouver comme mieux amener du rythme et pourquoi pas de nouvelles piques savoureuses de Jaken.
Concernant le pouvoir de Syndra, cette scène est clairement là pour en faire la démonstration à Jaken et au lecteur, donc retirer ce passage ça reviendrait à ôter l'une des justifications de la scène du fouet.
Par contre, tu as raison, 30 coups de fouet j'ai eu la main lourde et il faudra que je dose pour plus de réalisme ^^
Au plaisir,
Ori'
Fin de chapitre très sympa.
J'ai beaucoup aimé la progression, le rythme et la fourberie des soldats. Jaken passe du anti-héros à quelqu'un de plus en plus sympathique, sans que ça soit brutal. Et c'est très réussi à ce point de vue.
La scène de torture amène aussi son lot de tensions.
Je ferai peut-être une toute petite remarque sur celle-ci. La tension que tu mets dans cette scène m'a cueilli sans peine (j'aime bien le personnage de Jaken donc je m'y suis un peu attaché), mais j'ai trouvé le descriptif un peu trop détaillé à quelques endroits (notamment sur les premiers coups de fouet). Et j'ai eu même parfois un sentiment de too much. Un lexique violent sur un passage violent, ça m'a semblé un peu... gratuit.
Mais après tout, pourquoi pas, c'est peut-être un choix délibéré de ta part de nous faire vivre le truc de manière crue/cruelle, je peux comprendre.
Si tu tiens vraiment à garder cette violence là, je pense que tu aurais intérêt à la dédramatiser un peu au début (sur les premiers coups). Pour faire monter la tension davantage.
Tu as un personnage qui a l'avantage de manier l'ironie avec virtuosité (c'est un peu son bouclier j'ai l'impression). Je l'imagine assez se moquer des premiers coups, pour ensuite ne plus avoir envie de rire parce qu'il a trop mal. Si tu lui retires son bagou progressivement, c'est comme s'il devenait de plus en plus vulnérable. Ce qui renforcera je pense notre envie de le voir s'en tirer. Avec une montée crescendo.
Mais c'est vraiment pour pinailler.
La tension est à son comble (pauvre Jaken), j'ai hâte de lire la suite.
Artichaut
Tu n'es pas le premier à me faire la remarque concernant cette scène avec le fouet, Péridotite l'a détestée. Il faudra certainement que je la retravaille, j'aime bien ton idée de faire en sorte que Jaken se moque de la punition au début puis progressivement en perde le sens de sa répartie. Je vais voir pour essayer d'écrire quelque-chose qui va dans ce sens, et j'allégerai un peu les descriptions trop dures.
Un grand merci pour ton retour qui va beaucoup m'aider à améliorer ce chapitre !
PS : qu'as-tu pensé de sa chanson ? :p
Je pense que tu pourrais avoir des rimes un peu plus riches ceci dit. "Joyeux" "Furieux", c'est un peu sage pour moi. Et ça contraste avec ton premier vers où tu as choisi une tournure plus précieuse en mettant le verbe avant le sujet. Des tournures plus désuètes (pourquoi pas du vieux français ou du patois) donnerait à mon goût plus de caractère.
Mais c'est très subjectif.
J'ai bien aimé le rythme de la mise en scène, où les nombres défilent puis on voit les pensées de Jaken passer.
Puis j'ai des questions, comment les pouvoirs de Syndra marchent bien qu'elle ait commis des explosions avant ?? Quelle est cette nature ? Anormale on nait avec ??
En relisant les commentaires plus bas, tu as expliqué ce qu'est le Shaat, aka le système de magie, pourquoi ne pas l'expliquer plus tôt dans le récit ? Je pense que ce serait une bonne idée car il s'agit d'une base de l'univers, j'avoue être assez perdue et confuse
Allez voyons voir ce qu'il va se passer pour nos héros !
Content de voir que l'histoire te plait toujours autant ! Et oui, le pauvre Jaken n'est pas au bout de ses peines, c'est vraiment un énorme poissard !
Concernant les explications sur la magie et son fonctionnement, j'ai fait le choix de laisser le lecteur se poser des questions sur les pouvoirs de Syndra encore un peu. Je distille des réponses petit à petit par la suite, je préfère procéder de cette manière plutôt que de faire un long paragraphe d'exposition qui serait rébarbatif à lire et casserait le rythme de l'histoire.
Sans compter que si je dévoile tout maintenant, ça risque de spoiler une partie du scénario ;)
J'ai simplement répondu à Camille Octavie au sujet de l'âge d'apparition de l'affinité shâatique car ce n'est pas forcément un élément déterminant à ce stade.
Je verrai pour glisser l'information dans le chapitre au moment de mes corrections :)
A bientôt pour la suite,
Ori'
Et bah, c'est pas folichon pour Jaken. La suite ne s'annonçe pas mirobolante. Je suis surtout très intruiguée par Syndra ! Entre le scène sur la place et l'histoire des coups de fouets, je suis de plus en plus curieuse 😊Je me demande aussi ce qu'il s'est passé entre Salim et Syndra, on dirait qu'ils se sont réconciliés.
Je lirais la suite avec joie demain 😊😊😊
Le moins qu'on puisse dire en effet, c'est que Jaken a l'art de se mettre dans des situations impossibles x)
Concernant les pouvoirs de Syndra, une explication viendra mais il faudra attendre encore quelques chapitres :p
Mais c'est un personnage que j'adore écrire et développer depuis le début de cette histoire, probablement ma petite préférée à l'heure actuelle.
Et oui, Salim et Syndra ne cessent de se disputer et de se réconcilier au début du bouquin, Salim agit un peu comme un grand frère qui essaie de la protéger mais il est très, très maladroit et ça agace prodigieusement Syndra qui est incontestablement la plus adulte des deux.
J'espère que la suite te plaira :)
Jaken n’est pas dans la meilleure posture. Heureusement que son ancienne apprentie lui sauve la mise. Étrange qu’il n’ait jamais remarqué qu’elle avait des pouvoirs… à moins bien sûr qu’elle ne les ait gagné qu’après.
Propositions de correction :
Plusieurs clairillons sonnent, les cavalins piaffent et s’ébrouent d’impatience, le lourd raclement des portes que l’on ouvre raisonne.
→ un raclement ne pense pas. Il ne peut donc pas raisonner. En revanche, il peut résonner. De plus, j’ignore ce que sont des « clairillons » (probablement des carillons).
Effectivement Jaken a toujours un don pour s'attirer des ennuis, à ce stade on peut presque parler d'un art ^^
Les pouvoirs de Syndra sont en effet tout juste en train de s'éveiller, elle ne les contrôle absolument pas.
Bien vu pour "raisonne", c'est une faute d'inattention. En revanche, "clairillons" est volontaire, c'est une créature dont le cri ressemble à un instrument de musique de la famille des cuivres et qui souvent utilisée par les soldats dans mon univers pour transmettre des signaux ou des alertes. On aura l'occasion d'en rencontrer d'autres par la suite ;)
Déjà fatigué un lundi matin, ça devient grave... x)
Je reviens continuer à te lire un peu, comme beaucoup ma PaL est beaucoup trop pleine...
C'est toujours aussi agréable à lire, et j'ai hâte de lire comment il va se tirer de là.
Les pouvoirs sont ils présents des la naissance ? Comment se fait-il que Jaken n'ait pas su que son apprentie était un anormale?
Ça fait plaisir de te retrouver ici, la PAL beaucoup trop chargée je connais aussi ^^
Concernant les pouvoirs, l'affinité avec la Shâat (c'est le nom de la principale magie employée dans mon univers) existe dès la naissance mais les pouvoirs ne s'éveillent qu'à partir d'un certain âge, auparavant il est très difficile voire quasiment impossible de savoir si l'enfant en possède ou non.
Ce sont des questions auxquelles je répondrai progressivement par la suite ; d'autres éclaircissements sont également fournis à ce sujet dans le Sildaros qui se déroule dans le même univers (c'est mon roman principal d'ailleurs).
Bonne lecture et à bientôt pour la suite 🙂
Merci pour le début d'explication je verrai la suite à la lecture :)
A bientôt !
Je trouve que dans un YA, c'est vraiment bizarre. J'avais déjà eu ce sentiment en lisant le Nom du Vent et les amis autour de moi à qui j'ai fait part de ce sentiment m'ont aussi dit qu'elles trouvaient ça bizarres et n'ont pas pu m'expliquer l'interet d'une telle scène qui ne fait pas avancer l'histoire. Du coup, pourquoi reprendre cet axe du fouet déjà développé dans le Nom du Vent ?
Désolé, mon commentaire n'est pas franchement utile, mais sache que j'ai été surprise de retrouver ici ce trope que j'avais tant detesté dans Le Nom du Vent.
Je peux comprendre que tu n'aies pas apprécié ce passage avec le fouet, c'est totalement normal, ce genre de scènes difficiles ne peut pas plaire à tous les lecteurs ! Moi-même je ne suis pas forcément un adepte de la violence "gratuite", j'ai beaucoup de mal avec tout ce qui touche au sanglant, au gore, aux viols, à la torture, etc...
Ce sont des scènes que j'ai du mal à écrire quand je dois me pencher dessus.
Pour autant ici, la scène du fouet n'est pas inutile selon moi, loin s'en faut. Elle fait même partie d'un triptyque primordial pour l'histoire, où le lecteur voit les pouvoirs de Syndra qui s’éveillent et commence à comprendre leur fonctionnement (et accessoirement Jaken et Salim les découvrent aussi).
On en apprendra plus sur tout ce qui s'est passé par la suite, mais je t'assure que je ne violente pas mon personnage gratuitement ici 😅
Ces scènes sont chiantes à lire pour moi, c'est même pas tant le gore.
Je te conseille le très bon Le chemin de fer clandestin avec des scènes de torture. Ce roman frise l'horreur et la série est quasi integardable tant les thèmes traités sont difficiles. Pour autant, c'était un très bon livre.
Sur PA je te conseille Mebadiaa qui utilise la torture aussi. Pour autant, on est dans l'horreur là, pas dans un récit jeunesse. Pour moi, ça passe mieux.
Pareil dans la série Peaky Blinders, quand Tommy (le chef mafieux) veut torturer le mec qui a tué sa femme, on le voit déballer les instruments et on se dit oh putain, mais heureusement le frère du gangster tue d'une balle le gars pour empêcher son frère de le torturer. Un très bon choix qui en plus permet de creuser la relation entre les 2 frères.
Ici pour moi ça ne fonctionne pas, tout comme dans le Nom du Vent, car on ne connait pas le perso (c'est le 3e chapitre !), je n'ai donc aucune empathie, je m'ennuie, j'ai lu en diagonal, en plus je n'aime pas les scènes gores. J'ai donc loupé cette scène si importante de soin que tu me décris plus haut. Au passage, ça a total désingué mon image de Jaken, je ne sais pas si c'est ce que tu voulais faire. Comme tu as des persos ados, je reste dans l'idée que c'est pour les ados. Je ne pourrais enlever ma vision d'adulte en lisant. Et cette scène me fait hésiter à lire la suite, tout comme celle de profiter d'une femme évanouie pour la mettre à poil sans que cela n'ait de conséquences dans l'autre livre. Ces tropes torture et tça, il faut qu'il y ait un thème derrière et une réflexion sinon si c'est gratuit ou pour permettre à un autre perso de faire son bins, chez moi ça ne prend pas. Je vais faire une pause et je reviendrai peut-être plus tard 🙂
Dans les Chroniques, la scène où Feris regarde Oni a été retirée car elle n'avait rien à faire là, et la comparaison du physique de Jaken avec celui d'un adolescent a été modifiée également pour le comparer "à un gringalet malgré sa trentaine bien sonnée".
Je suis désolé que ces deux détails t'aient à ce point rebutée. Au moins, les corrections sont faites et ça ne choquera pas d'autres lecteurs.
Pas de problème si tu décides de faire une pause, je peux totalement comprendre 🙂
Parfois quand on n'arrive pas à rentrer dans un récit, il vaut mieux ne pas insister.
De toute façon PA regorge de projets et je suis sûr qu'il y a encore plein d'autres pépites à découvrir ;)
Un immense merci pour toutes tes remarques sur mes deux textes.
Ori
Ne te méprends pas non plus, je n'ai pas detesté ton roman comme tu le crois et il est très loin d'être mauvais. Tu as d'ailleurs un très bon style. Je me dis juste qu'on aime peut-être 2 types de fantasy bien différentes et au final, j'ai peur que mes remarques soient plus décourageantes qu'autre chose. La comparaison avec Le Nom du Vent, c'est pas négatif non plus. C'est un grand succès et beaucoup de gens ont aimé. Pour moi au contraire, il m'a permis de cerner ce que je n'aimais pas du tout dans la fantasy. C'est aussi un des rares livres toutes catégories confondues pour lequel je n'ai pas pris plaisir à la lecture. Je me suis forcée à le lire pour pouvoir en parler (et avec l'espoir que la fin rachète le truc, mais non), car il est plutôt connu en fantasy. Or ces tropes que je mentionnais ne sont pas logiques pour moi, voire creepy quand on y réfléchit deux minutes (selon moi). Pourquoi sont-ils si fréquents en fantasy ? Je l'ignore. Je suspecte même que c'est la raison de pourquoi ce style (la fantasy) est si mal considéré par le grand public et qu'il reste en France un style de niche. Mais certains les aiment, ces tropes. Mon avis est très personnel quoi. Je pense même qu'il est minoritaire. J'ai l'impression qu'on a fait 2 choix différents lors de l'écriture, voire opposés. Je ne suis pas sûre de pouvoir vraiment t'aider en fait. Mais si tu veux, je poursuis ? J'ai juste peut d'être totalement HS par rapport à ce que tu veux faire et que mes remarques tombent à côté et ne t'aident pas.
Concernant les descriptions précises de torture dans un roman (un roman qui ne traite pas de ce thème autrement), suite à ma lecture du Nom du Vent, j'avais eu une réflexion autour de ca. Mais personne n'avait vraiment pu m'expliquer le pourquoi du comment d'une telle scène et je suis finalement restée sur mon impression initiale de perplexité. En tout cas, si tu tiens à ce chapitre, je pense que c'est risqué de le mettre en 3e position, aussi proche du début. Pour l'instant, l'empathie avec Jaken n'est pas forte et on ne va donc pas trembler pour lui. Pour un thème aussi fort que la torture, je sais pas si ça rend hommage au personnage. Dans le Nom du Vent, ce qui n'allait pas, c'est que le fouettage avait lieu à l'université. Genre les professeurs le fouettaient, sans qu'il n'y ait de conséquences réelles ni aucune (mais genre aucune) réflexion sur ce thème. Je trouvais ça total décalé du coup. Une punition classique type une mauvaise note aurait été vraiment suffisante à mon sens. Ici, je trouve ça aussi bizarre qu'ils se fouettent entre collègues. À la base, on veut juste lui donner une petite punition pour lui faire les pieds parce qu'il a bu une bière pendant son service (puis il commet la gaffe de l'eau). Or je pense que ce genre de faute doit être commise par genre 80% des soldats de l'époque d'autant qu'à l'époque l'eau était toujours coupée au vin ou elle était imbuvable. Du coup ses collègues gardes devraient immédiatement sortir la hallebarde pour le défendre ou alors le lendemain, la nouvelle circule et tout le monde démissione de l'armée !
Bref, ton roman est très bon, ne doute pas. Mon avis sur ces tropes de base de fantasy ne sont probablement pas partagés et beaucoup les aiment bien, d'où leur utilisation et réutilisation à l'infini. Et mon âge (35 ans) explique probablement que je n'aime pas le YA et les problèmes d'ado, mais ça ne veut pas dire que le YA, ce n'est pas bien. Au contraire, je me demande toujours pourquoi le YA n'est pas au programme au collège/lycée, au lieu d'avoir ces trucs d'adultes relous du type Balzac et la bande que tous les ados détestent ! 🙂
Bref, je repasserai faire un tour pour lire la suite si tu veux 🙂
J'aime beaucoup le personnage de Syndra (son nom est-il inspiré d'un jeu, ou est-ce une coïncidence d'ailleurs ?), très mystérieux, et qui nous dévoile petit à petit les arcanes de la magie de ton univers. J'aimerais beaucoup avoir son point de vue, et notamment l'entendre parler de Jaken, pour savoir ce qu'elle pense de lui... :p histoire que quelqu'un lui ferme un peu son caquet de prétentieux !
Merci pour ton retour, c'est chouette de voir que tu continues de suivre l'histoire ! Moi aussi j'aime beaucoup Syndra, c'est mon personnage préféré à ce stade de l'écriture. Non, son nom n'est pas tiré d'un jeu, je cherchais juste un truc qui sonne bien et j'ai eu l'idée de faire un mixte de Cindy et Sandra.
On apprend effectivement des choses concernant le fonctionnement de la magie avec elle, mais il reste beaucoup de mystères (l'un deux intervient d'ailleurs très rapidement dans la suite de l'histoire, tu sauras de quoi je parle).
Après côté magie, il y a pas mal de choses qui sont déjà expliquées dans le Sildaros et que je remets en place sur Jaken vu que c'est le même univers, donc je maîtrise déjà un peu mon sujet ^^
Avoir le point de vue de Syndra en revanche, ce n'est pas prévu à l'heure actuelle. Pour le moment j'ai trois narrateurs, comme tu peux le voir dans la liste des chapitres : Jaken, Salim et Coddie. Un quatrième arrivera plus tard, mais Syndra ne fait pas partie du lot.
Bonne lecture !
Petit passage pour mettre les nouveaux chapitres lus xD
Cool le nouveau découpage, j'espère que ça va rendre l'histoire encore plus attractive qu'elle ne l'est déjà !
Au plaisir (=
C'est le but, j'espère que ça aura l'effet escompté. J'ai beaucoup tergiversé avant de m'y résoudre car j'avais vraiment peur de casser le rythme des chapitres, de l'histoire, l'effet palpitant et enchainement de péripéties, mais bon... Il faut reconnaître que 8K mots par chapitre sur un écran, c'est quand même volumineux à lire.
Je ne suis pas encore 100% convaincu que le découpage que j'ai choisi soit le meilleur possible, si tu as d'autres suggestions n'hésite pas à m'en faire part !
Ori'