LA CITROUILLE
[Instant T ; 31 octobre]
Mon cœur bondit quand j’aperçois le mur de la librairie. Comme à chaque fois. Une affiche est placardée sur le papier peint blanc. J’ai envie de la toucher. C’est une citrouille. Depuis combien de temps le démon a-t-il pris possession de mon corps sans que je ne m’en rende compte ? Qu’ai-je vécu sans le savoir ?
Cher lecteur, laissez-moi vous expliquer…Tout a commencé un après-midi d’automne… J’étais à mon bureau et je traçais « Émile Pétrenne » sur une feuille à carreaux vierge. Une lumière grise et crue éclairait ma main en mouvement.
[1ère Apparition ; 3 octobre]
Un devoir de français. La flemme… En effet, un 17 septembre un peu venteux, j’ai appris que, pour le 5 octobre, un devoir argumenté sur le roman Dracula m’attendait.
Zut. Je n’ai même pas lu le livre. La lecture, ce n’est pas « my cup of tea », comme diraient les Anglais. Ni les lettres ni rien encore touchant à la littérature. À chaque fois qu’on me met un livre dans les mains, un nœud se crée dans ma gorge : « Vais-je vraiment devoir lire un pavé pareil ? »
Je suis dans un sacré pétrin, surtout que mon rythme de lecture dépasse difficilement quatre pages et demi par jour…
Les feuilles des arbres virevoltent derrière mon rideau blanc. Des feuilles mortes. La grisaille est tenace. Les gouttelettes de pluie tombent comme des petits sacs lourds et transparents, imbibant l’herbe de la chaussée. L’automne, quoi.
Mon fauteuil grince quand je me laisse aller en arrière pour regarder une silhouette onduler derrière le carreau sale de la fenêtre (il faut vraiment que je la nettoie…). En contrebas, dans la rue, c’est mon voisin, Olivier, qui marche à toute allure sur le trottoir. Après tout, un trottoir est fait pour trotter, plus que pour lanterner ! Encore en retard, l’Olivier… J’étouffe un petit rire.
Tous les mercredis, Olivier a un cours de guitare à 15 heures 30. Sa guitare se balance comme une pendule à l’envers derrière sa tête et ses oreilles écarlates d’effort. Il est 15 heures 35 quand je regarde le coucou au-dessus de mon armoire. Olivier est (très) en retard.
Bon. Ce n’est pas tout : ce devoir ! Je farfouille dans ma trousse et mon stylo voltige, fait la toupie sous mon sommier. Je m’accroupis sous mon lit et m’abîme le dos, la tête dans les chenis de poussière. « Ben bravo ! Quelle merde… »
Je me hisse sur mon siège, cette fois, prêt à en découdre. Une expression de Viking qui s’apprête à se jeter dans la mêlée s’étend sur mon visage, et je tiens mon stylo de la même manière qu’on brandirait une arme.
Dracula, Bram Stoker (1897), je réussis tant bien que mal à écrire.
« Mmm… », je commente intérieurement, l’œil critique.
Avec ça, je n’irai pas bien loin. Mon esprit retombe sur terre avec brutalité : je n’aurai jamais achevé ce devoir à temps. Ma dernière carte : Internet. J’allume le HP qui somnole sous mon désordre de cahiers empilés.
Cinq minutes plus tard, mes yeux surfent sur l’écran de mon ordinateur, mes doigts cliquent sur la souris, la petite flèche appuie sur les icônes. Le temps coule, les minutes s’égrènent et je suis toujours là. Sur ce fichu devoir.
Quelque chose tangue dans ma poitrine… Comment décrire l’émotion qui éclôt en mon for intérieur et qui se propage bouillonnante dans tout mon corps ? La colère enfle en moi. Contre moi, contre le professeur, contre l’institution même. Telle un ballon de baudruche, je la sens, elle va exploser.
Je fais valser mon fauteuil à roulettes loin de mon bureau. « BAOUM ! », il a défoncé la porte dont la peinture bleue s’effrite. Une fissure au-dessus du battant s’ouvre et émiette un peu de sa composition blanche sur le parquet. La feuille à carreaux du devoir s’envole au-dessus de ma tête. Je la déchire en mille morceaux. La table tremble et crisse lorsque je tente de la faire basculer.
Mes yeux guettent, d’une flamme contenue et hargneuse, les contours de la pièce. Mon lit, mon bureau, mon armoire et ma bibliothèque colorée d’albums Tchoupi que je n’ai pas encore mis au grenier. Tout est pétrifié. Le contraste entre l’extérieur et l’intérieur de moi est saisissant. Rageant.
Je finis toutefois par m’immobiliser devant mon reflet ; un miroir se dresse, le miroir de ma sœur. Elle l’avait dans sa chambre quand, un bon matin, elle a déboulé dans la cuisine en hurlant des insanités dignes d’une folle, aussi bruyante qu’un cerf qui brame et aussi menaçante qu’un sanglier prêt à charger. Je me souviens de ce moment comme si c’était hier. Je devais avoir dix ans, et mon âge a eu raison de la peur qui m’avait envahi.
Clara était pleine de fureur. Son regard était possédé, hystérique. Elle voulait que ce miroir disparaisse de sa chambre ; elle ne voulait plus jamais le revoir.
Mes parents, les pauvres, étaient impuissants. Ils ont obéi sans mot dire, sans comprendre. Je les ai vu extraire la glace de sa chambre, la déposer dans un carton et l’appuyer délicatement sur l’un des quatre murs du grenier.
Quelques années plus tard, j’ai décidé de le dépoussiérer et de le visser à mon armoire. Ma sœur ne le sait pas et, j’espère, ne le saura jamais. Elle est une énigme pour moi. Je suis le petit frère d’une inconnue.
Je m’avance vers la glace. L’ambiance qui embaume la pièce est gorgée de mystère, comme d’une odeur dense. Mes doigts chauds effleurent mes doigts glacials. J’observe mon visage. Un visage émacié, pâle, squelettique. C’est le mien et, pourtant, je ne le connais pas bien. Lui aussi est une énigme. Il m’échappe. Pourquoi ce sourire si perdu, cette expression si triste ?
Me correspond-il réellement ? Je ne le trouve pas beau. Ses sourcils sont trop épais, son teint trop crayeux, son nez trop proéminent, son menton trop timide, son regard est pauvre de toute vivacité. C’est la réflexion que je me fais quand tout disparaît. Je suis tombé dans un rêve étrange auquel j’ai encore du mal à croire. Le démon a pris ma place. Un loup me fait un clin d’œil, et je suis troublé par ce soudain basculement de la réalité au rêve abstrait.
[2ème Apparition ; 5 octobre]
Raaah ! 6 heures du mat’… Non mais qui a eu l’idée de programmer mon réveil à cette heure-là ?
Bip-bip, bip-bip, bip-bip…
— La ferme !
Mon poing l’écrase et je me remercie mes parents de ne pas m’avoir encore acheté de téléphone portable…
— Maman ? je crie en jetant ma couverture par-dessus bord. Maman ?!
— Vouiii, Émile ?
— C’est toi qui as réglé mon réveil sur 6 heures ?
— Non, pourquoi ? Bon, Émile, il faut que j’y aille. Bisous, mon poussin !
La porte d’entrée claque en bas des escaliers. Ma mère est partie au boulot. Je me frotte le menton d’un air exaspéré.
« Mais, putain, qui a réglé mon réveil à 6 heures ? Ma sœur ne m’aurait jamais fait un coup pareil. À peine si elle me parle tant je l’intimide (c’est de l’ironie, hein). Papa ? Nan, ce n’est pas son genre. Mais alors : qui ? »
Le miroir me fixe. Je suis complètement échevelé. Soudain, quelque chose m’échappe. Cette glace suscite en moi une émotion de « déjà-vu ». Oui, hier, le 3 octobre, je me suis regardé dans ce miroir et il s’est passé quelque chose. Pourquoi alors avais-je d’un coup la drôle d’impression de n’avoir rien vécu entre ce moment précis et celui qui s’écoule en cet instant ? Entre les 15 heures 35 du 3 octobre et maintenant que s’est-il passé, à part la nuit que j’ai sûrement occupée à dormir ?
Et qui a déréglé mon réveil ?
Je n’ai plus sommeil du tout. Mes jambes sont dégourdies, et mon esprit s’est délié avec une rapidité étonnante.
Je me lève, enfile un pantalon, un tee-shirt, des baskets. Je descends la volée de marches qui échoue dans la cuisine. Aujourd’hui, je dois aller au lycée. L’idée de revoir Olivier me revigore un peu et me fait oublier, pendant sans doute trop longtemps, mon devoir de français.
On est le 4 octobre.
— Hey, Émile !
C’est Olivier dans son sweat rouge pétant et son maquillage gothique.
— Wow, en avance !
— Le réveil s’est déréglé…
— Compatis.
— Hum, je commence, un peu confus. Victor, Louis et Greg ne sont pas avec toi ?
— Nan. Victor n’a pas terminé son devoir pour aujourd’hui, le bêta.
Je traîne des pieds dans la cour bondée d’élèves.
— Quel devoir ?
— Ben, celui de français, me répond Olivier.
— Il a le temps, c’est pour le 5.
Les yeux clairs d’Olivier me fixent :
— Toi, tu n’as pas fait ton devoir.
Je m’agace.
— Mais si…
Mais non, ce n’est pas vrai. Je n’ai pas fait mon devoir hier, je n’avais écrit que mon nom et le titre sur la feuille. Qu’est-ce que j’ai fait après 15 heures 35 ? Trou noir.
— Tu vas te faire gauler, mon pote, dit Olivier qui à l’évidence ne me croit pas une seule seconde. T’es mort. T’as intérêt à boucler ce devoir d’ici cette aprèm. Un zéro dans la moyenne, ce n’est pas beau à voir.
Je fronce les sourcils :
— Mais… on a jusqu’à demain, non ?
Olivier paraît surpris :
— On est le 5, Émile.
Je crois que j’ai vraiment commencé à comprendre ce qu’il se passait. Mon instinct d’aventurier s’est réveillé au fond de moi et j’éprouvais une certaine excitation frémissante à cette idée. Une idée que je niais, dans un premier temps. Je savais que j’allais comprendre ce qui m’arrivait et j’y discernais les contours du surnaturel sans pouvoir m’y résoudre.
Il faut que je parle au prof. Un zéro, ce n’est pas possible. Mes parents vont me passer un de ses savons… Mortifiant. Je suis mortifié sur le seuil de la classe. Et pourtant, qui sait que je ne suis pas de cette trempe… D’habitude, je suis un petit cancre qui se contente d’un satané 11 de moyenne. Il n’est pas rare que je rende des devoirs en retard. Mais celui-là, c’est coefficient 4. C’est beaucoup. Quand il s’agit d’un devoir de cette importance, je le remets toujours à temps au professeur.
Victor, Louis, Greg et Olivier s’installent avec le reste des lycéens. Je suis le seul à être encore debout. M. Lonblanc semble à peine me remarquer :
— Eh bien, Enzo, entrez.
— Heu… Monsieur…
Il hausse un sourcil d’un air las.
— Oui ?
Je m’appelle Émile…
— Rien, en fait.
La fin du cours est proche.
M. Lonblanc passe entre les rangs de sa démarche de tortue arthritique. Il se tient devant moi.
— M. Le Renne, votre copie.
— Pétrenne, monsieur, Émile Pétrenne…
— Oh pardon. Eh bien, monsieur Pétrenne, je vous demande votre copie.
Je fais semblant de chercher dans mes affaires. Je retourne mes cahiers un par un, mon trieur… Les papiers se froissent dans le silence de la salle. J’ai l’impression de faire beaucoup trop de bruit.
M. Lonblanc tape du pied, irrité.
— Heu… je crois que je l’ai laissé sur mon bureau.
M. Lonblanc soupire, se traînant vers le tableau :
— Et ce sera un zéro, encore…
Je m’immobilise, le nez dans mon classeur.
Putain.
— Non, attendez. Je l’ai.
[Dans un carnet ; 29 octobre]
Mon stylo roule sur une feuille de brouillon, coincée entre les plis d’un cahier. La prof de physique est d’un ennui sans nom. Mes parents ont insisté pour que je prenne des cours particuliers. La professeure m’explique ce que je sais déjà et parle beaucoup trop. J’écris, j’écris et j’écris pour tromper la torpeur dans laquelle je plonge.
Voilà. Tu as deviné, c’est moi.
Ne faites pas attention, le démon a commencé à parler.
Un démon, moi ? Je t’ai aidé, je te signale, malpoli. Dix-neuf sur vingt, c’est une bonne note, je crois.
Il aurait pu se présenter, me dire qu’il était là.
Ah ouais, en claironnant un « Coucou, je suis là ! », peut être ? Tu aurais fait une crise cardiaque, Émile.
Il a préféré me laisser transpirer et sentir le poireau cuit devant M. Lonblanc.
Et alors ? Tu n’aimes pas le poireau ?
Bon, OK. J’arrête mon délire. Aucune petite voix susurre dans mon esprit. Il n’y a que mes pensées, et moi.
— Émile, vous m’écoutez ? intervient brusquement la voix criarde de Mme Chais-plus-comment-elle-s’appelle. On en reparlera quand vous aurez vingt sur vingt à chaque contrôle.
Et ça recommence… Qu’est-ce qu’elle m’énerve !...
[2ème Apparition ; 5 octobre]
M. Leblanc s’est saisi de la feuille, noire de caractères, noire de mon écriture, noire de cette question : Pourquoi je ne me souviens pas de l’avoir écrit ?
Le cours a continué, et moi, j’ai poursuivi mes questionnements intérieurs. Je crois même avoir philosophé. Seulement, je n’ai jamais assisté à la fin du cours.
Une citrouille grosse comme un frigo a surgi sous mon nez.
Un être humain me fixait à côté de la citrouille. Des ailes obscures étendaient leur plumage, silhouettées par le vert foncé du tableau.
— Tu es quoi, au juste ? je demande, le premier surpris par ma langue, aventureuse aujourd’hui.
— Un démon.
— Ah ouais ? je fais en scrutant la salle.
La classe est vide, froide, sans âme. Sans vie. Dans le couloir, même les pas des élèves empressés se sont tus.
— Où est-ce qu’ils sont tous passés ?
Je toise la créature, soupçonneux.
— C’est Halloween, c’est ça ?
— Bientôt.
— Mais t’es qui ?
Les muscles de mon visage se crispent.
— Je suis un démon.
— OK, je dis en désespoir de cause. Et la citrouille ?
— La tradition. Bienvenue dans le monde des morts, Émile.
— Mouais, je fais avec une moue blasée. Je ne suis pas mort, Cendrillon.
— Non, pas encore.
Je détourne les yeux, son regard me dérange. Je me sens mal.
— Toi, tu es morte. C’est toi qui as fait mon devoir de français ?
— C’est Dame Blanche.
— Ah.
Une femme mince à la pâleur lactescente s’appuie sur l’huisserie de l’entrée. Elle s’en va en louchant au-dessus de ses lunettes rectangulaires. Putain, elle flotte…
— Ce… cette, heu, ce fantôme a pris possession de mon corps et de mon esprit ?
— Exactement.
— J’étais où pendant qu’elle me faisait écrire ?
— Repoussé à l’intérieur de ton imagination. Ne te souviens-tu pas avoir discuté avec un lycanthrope ? Qui s’appelle Gabriel Van Helsing ?
— Hm, si… avec un loup…
Je plisse les yeux :
— Hein ? Attends ! Quoi ?!
Je plante mon regard dans les orbites abyssales de la créature. Je contrôle les tremblements qui secouent mes mains bleuies autant que ma voix qui prend une couleur mordante.
— Il est encore plus loquace qu’Olivier. Au fait, qu’est-ce que je fais, dans la réalité, à l’extérieur de mon imagination ? je l’interroge avec un sarcasme qu’elle semble ne pas discerner.
— Zazibourgeois a besoin d’une leçon d’orthographe.
[5ème Apparition ; 14 octobre]
— Qu’est-ce que ça m’apporte, tout ça ? je demande à la créature lors de l’une de nos rencontres hebdomadaires (ben oui, c’est devenu habituel).
— Rien.
— Et pourquoi moi ?
— La loterie, je suppose, dit-elle.
Je fais la grimace.
— Chaque Halloween, chaque mois d’octobre, vous choisissez une personne à inviter dans le monde des morts ? Il y a quelques années, c’était ma sœur ? Elle a très mal réagi, vous savez ? Je ne sais pas ce qu’il s’est passé avec le miroir, mais…
— C’est un portail.
Ma bouche s’entrouvre d’étonnement.
La créature vacille. Elle secoue sa tignasse de cheveux noirs. On est sur un banc, dans la cour du lycée grise et jonchée de rousseur brune. Ses yeux d’une uniformité obscure sont blasés.
— J’ai envie de perdre mon éternité, dit la créature.
— En quoi puis-je t’aider ?
— Je ne sais pas, j’en ai bien peur. Je suis un démon. Je suis punie.
— Tu t’appelles ?
— Lucy.
— Lucy quoi ?
— Lucy Fair.
— Ah.
[Dans un carnet ; 29 octobre]
Ma chambre est plongée dans la quiétude matinale. La prof est partie, finalement. Je n’ai pas revu Lucy depuis le 14 octobre. Mais je suis heureux. J’ai réussi à faire quelque chose d’utile avec mes dix doigts. Quelque chose de… plumesque. Je suis dans mon lit et j’observe une affiche qui représente le Système Solaire. Il y a eu un temps où la science m’intéressait. Il faut croire que les choses changent. Nos goûts aussi.
[Instant T ; 31 octobre]
Le noir me hante encore. Lucy vient de me quitter et Zazibourgeois a déserté mon corps, que je récupère à l’instant. J’ai ouvert les paupières et j’ai vu une affiche avec une citrouille imprimée dessus, une citrouille et une affiche que j’ai déjà vue :
CONCOURT HALLOWEEN :
NOUVAILES.
(selemmant sur inscription)
Un grand sourire fend mon visage.
[Épilogue]
J’y ai participé. J’ai écrit beaucoup (et avec moins de fautes d’orthographe, tout de même, que son démoniaque organisateur).
La Citrouille d’Émile Pétrenne. C’est classe. Olivier me regarde d’un air songeur :
— Et depuis quand tu écris ?
— Depuis que j’ai rencontré un démon et que j’ai vu cette affiche, un certain 29 octobre.
— Mouais. Tu veux quel livre ? J’ai pas toute ma journée.
— Les Démons du Lycée de Satan Zazibourgeois.
Olivier me dévisage avec consternation.
— Alors, Lucy ? Tu en penses quoi ?
Elle se contemple dans le miroir de ma chambre.
— Tu me décris très mal.
FIN
J'ai beaucoup aimé, tu as bien développé tes personnages et les descriptions de décors sont parfaites : ni trop longues, mais suffisantes pour que l'on puisse bien se représenter la scène :)
Les dialogues m'ont fait sourire et l'intrigue est bien là, avec toute cette flopée de questions qui nous viennent : un démon ? Pourquoi a-t-il fait le devoir d'Émile? Que va en dire le professeur ? Quel est ce monde des morts où il se retrouve ?
Il y a parfois des passages où l'on ne comprend pas tout, mais cela se résout en partie au fil de la lecture
Tes écrits sont géniaux, comme d'hab ! Je suis fan, tu as un vrai talent pour l'écriture, vraiment !
J'avais vu quelques coquilles, mais j'ai vu que Fannie avait déjà commenté, elle a sûrement dû me devancer >.< xD
Bravo à toi en tout cas, et à bientôt dans de nouveaux écrits !
Merci pour cette lecture et au plaisir de te lire :)
Fy
Merci pour ton gentil commentaire <3 (heu, c'est trop de compliments, tu vas finir par me faire rougir x))
De quel personnage parles-tu, hum hum ? Si c'est d’Émile dont tu parles, je cherchais un prénom et celui d'une personne que je côtoyais m'est venu à l'esprit... Haha. D'ailleurs, j'ai l'impression qu'il ne lui correspond pas tout-à-fait...
A très viite !
Cette nouvelle est pleine de surprises, d'humour et de mignonitude, je crois que rarement une nouvelle sur Halloween m'a mise d'aussi bonne humeur ! J'ai cru au départ que l'histoire partirait sur du horrifique et j'ai adoré le revirement humouristique et l'histoire d'amitié qui s'est ensuivi.
J'ai un petit bémol - du détail : j'ai eu du mal à comprendre pendant un instant, lorsque le protagoniste dit qu'il a enfin fait quelque chose de ses dix doigts, s'il avait participé au concours ou s'il avait lui-même organisé un concours.
J'ai également pas très bien compris d'où sortait le livre de Satan Zazibourgeois : est-ce qu'il a participé au concours ou est-ce qu'il a réussi à éditer un bouquin ? (ce qui me paraît difficielement cohérent avec la timeline de la nouvelle)
Enfin, personnellement, j'aurais bien aimé savoir à la fin si les possessions vont se poursuivre ou non au fil de l'année ou si c'est seulement sur le temps d'Halloween :D
Plein de bisous !
Merci pour ton commentaire (qui donne le sourire et la bonne humeur ^^) ! Tes remarques sont très pertinentes, je vais y réfléchir ! J'entendais qu’Émile avait écrit quelque chose pour le concours et que c'était Satan qui avait organisé ce concours. Et quand je parle du livre de Satan Zazibourgeois, je pensais qu'il avait écrit ce livre dans l'une de ses vies antérieures (pour que le lecteur comprenne de qui je parle, j'utilise le nom de Satan). A voir si j'ajoute des précisions ou si je change des trucs... ;-)
Haha, justement, c'est le mystère... (autrement dit : moi non plus je ne sais pas si les possessions vont se poursuivre ou non... XD)
Voilà, voilà ! <3
On est bien loin du genre de récits auquel tu m’as habituée.
Je dois avouer que je n’ai pas tout compris. C’est peut-être parce que je suis fatiguée, mais j’ai eu l’impression d’un texte un peu décousu, désordonné. Mais le style est alerte, émaillé d’un humour sympathique. J’aime bien l’idée du miroir qui permet à un spectre de venir dans le monde des vivants ainsi que le clin d’œil au concours.
Comme ce commentaire n’est pas très édifiant, je vais me rabattre sur la forme.
Coquilles et remarques :
— En contre-bas, dans la rue [En contrebas]
— la tête dans les chenis de poussière [Je ne connaissais pas cette acception de « cheni ». On en apprend tous les jours. :-)]
— Une expression de viking qui s’apprête à se jeter dans la mêlée [de Viking]
— je n’aurais jamais achevé ce devoir à temps [n’aurai]
— Comment décrire l’émotion qui éclot en mon for intérieur [éclôt]
— Mon lit, mon bureau, mon armoire, et ma bibliothèque [Pas de virgule avant « et » à la fin d’une énumération.]
— Je les ai vu extraire la glace de sa chambre, le déposer dans un carton / Quelques années plus tard, j’ai décidé de le dépoussiérer et de le visser à mon armoire [vus / tu ne peux pas mettre « le » pour « la glace ».]
— À peine si elle me parle, tant je l’intimide [Je ne mettrais pas la virgule.]
— la volée de marches qui échoue dans la cuisine [Cet emploi du verbe échouer me laisse dubitative.]
— Wow, en avance ! [Pourquoi pas en français : « Ouah » ? ;-)]
— j’allais comprendre ce qui m’arrivais [ce qui m’arrivait]
— JE suis mortifié sur le seuil de la classe [Je]
— La professeure m’explique [Comme les féminins en « eure » ne respectent pas la morphologie du français, je propose professoresse. (Mot que j’ai même employé dans un de mes textes.) C’est plus joli, non ? ;-)]
— Dix-neuf-sur-vingt, c’est une bonne note / quand vous aurez vingt-sur-vingt à chaque contrôle [Dix-neuf sur vingt / vingt sur vingt]
— Bienvenu dans le monde des morts, Émile. [Bienvenue ; ce n’est pas un adjectif, mais une ellipse de « je te souhaite la bienvenue ».]
— les tremblements qui secoue mes mains [secouent]
— lors de l’un de nos rencontres hebdomadaires [l’une]
Tu n'es pas la seule à ne pas avoir tout compris (je note pour l'avenir) ! Ton commentaire m'aide beaucoup. Merci pour les coquilles (ouille, il y en a des pas jolies, jolies) ! Je vais m'empresser de les corriger. J'apprends encore plein de choses sur la grammaire ! Et le français en général. :-)
Pour le genre, je suis contente, alors. J'aime beaucoup varié et proposer des choses très différentes les unes des autres.
A bientôt !
Ils sont drôles, sonnent juste, donnent une ambiance et un décors sans avoir besoin de descriptions sans fins. Le dynamisme entre Etienne et le spectre est bien géré, c'est à mes yeux ce qui donne toute la saveur de l'histoire.
J'ai eu un peu de mal cependant avec le côté "mélangé" des "chapitres" (Instant T, 1ière apparition, 2e apparition, carnet du 29 octobre, retour à la 2e apparition) mais c'est probablement parce que j'ai tendance à ne jamais lire les entêtes de chapitre xD
Je suis très contente pour les dialogues. C'était justement mon but, de les rendre réalistes. Je voulais des personnages plutôt consistants (mais ce qu'on veut n'est malheureusement pas toujours réalisable, donc, je suis contente).
Je comprends pour la compréhension des "chapitres". J'ai l'impression que c'est très subjectif, que ça varie beaucoup en fonction du lecteur... Mais c'est ce qui me faisait le plus peur quand j'ai écrit cette nouvelle, la compréhension XD
Sur-ce bonne continuation !
Merci pour ton passage :-DD (et tes compliments, haha)
C'est un peu curieux ces sauts dans la narration, mais je trouve que l'on s'y fait vraiment bien. C'est chaotique et cela donne un rythme certain à cette nouvelle !
Dense, mais assez chouette, ça mériterait d'être développé un peu plus peut-être ? Mais c'était plaisant, j'ai trouvé les touches d'humour très sympathiques et aussi rafraichissante, ce qui permet de bien tout digérer ! :)
En tout cas, je ne me suis pas ennuyée et c'était un bon moment de lecture, merci !
Contente que tu ne t'aies pas ennuyée (ah ! c'est dur d'écrire quelque chose de dynamique !) et je suis heureuse que les touches d'humour aient marché ^^
Merci pour ta lecture et ton commentaire, Soah !!
J'ai tapé trop vite et avec la tête dans le sac sans doute ^^" je suis navrée !
N'empêche, je pourrais effectivement écrire quelque chose de plus long... Tu me donnes des idées ! <3
A très vite !!
Ceci dit, j'ai trouvé ta plume fluide et très agréable à lire et j'ai passé un bon moment en essayant de deviner vers où tu m'emmenais.
A+
Hâte de lire ta nouvelle ;-)
A plus !