Dépression, ça y est, le mot est prononcé. Vous savez cette chose moche, méchante et apeurante qui cherche à vous détruire, à vous tuer. Eh bien, après une longue bataille, de nombreux et éprouvants combats, à bout de force, je me suis rendue, elle s’est emparée de moi. Je suis faible, à fleur de peau, mes émotions varient si vite, que je n’arrive plus à me concentrer sur le moment qui les a faits naître. Je n’arrive plus à faire les choses que j’aimais : cela me brise, me déchire. Le psychiatre a dit que c’était normal, il m’énerve. Je ne l’aime pas, je crois que c’est parce qu’il dit des phrases que je ne voudrais pas entendre. L’angoisse et la dépression m’envahissent. Pas seulement mon cerveau qui se dérègle et qui se gorge de pensées sombres, non, mon corps aussi. Saviez-vous que votre corps se manifeste quand vous n’allez pas bien ? Les signes de stress les plus connus sont se ronger les ongles, se gratter si fort à s’en arracher la peau. Seulement aussi, mes mains, mes poignets, le creux de mes coudes, mes paupières, mon front, mon cuir chevelu, bref, mon corps est envahi d’une multitude de problèmes de peau. S’il n’y avait que ça, le plus dur, c’est la culpabilité. Culpabiliser de devoir prendre des médicaments, de ne plus pouvoir faire des choses simples de la vie, de penser que je n’arriverais jamais à sortir de cet état, de vouloir en finir. Ça me dévore encore plus.
Par ailleurs, la nouvelle pourrait être mieux agencée pour éviter les virgules et les phrases complexes (qui reflète bien ta pensée).
Par exemple:
"Je n’arrive plus à faire les choses que j’aimais. Cela me brise et me déchire."
"Je n’arrive plus à faire les choses que j’aimais: cela me brise et me déchire."
Aussi, la toute petit faute: Vous savez (l.1)
Tu décris très bien cet état !
Y aura-t-il une suite? Ton écriture est percutante et agréable à lire. Y aura-t-il une suite ?