Dansons tant que la force est là :
Entre les lacérations mon cœur brûle
Et mes pieds déjà s'agitent au son
De sinistres tambours de guerre
Approchant sans jamais advenir.
Tremblant de bientôt tournoyer
Lors que tu m'appelles, susurrant à mes lèvres
Les coutures qui emprisonnent ma voix;
Je la sens dans la gorge, prisonnière,
Comme un insecte ancien saisi par l'ambre
Elle embrase les nerfs, fait vibrer
Le long des jambes, dans la colonne,
Elle enfièvre les fibres et la peau, et
Tout entier je frémis en sombrant
Dans la fraîcheur de ton étoffe de fleurs
Et entre tes mains blanches, neigeuses,
Comme de délicates broderies de marbre.
Je les sens qui arrachent de mon front
Les épines de berce ; bénie fraîcheur !
Y déposeras-tu ensuite un baiser de bonne nuit ?
Pas encore ! Il est à peine trop tôt.
Le sang n'a pas éclaboussé mes chevilles
Et il reste un peu de lune sous mes paupières;
Dansons quelques heures de plus
Avant que pointe la cruauté du jour
Car cette fois je te suivrai
Attaché à la grâce de tes mains
Après même le silence et la nuit indéchiffrable
Vers ta tanière d'amour inconditionnel et brutal;
Alors dansons, dansons jusqu'à la sentence du jour.
J'ai beaucoup aimé les métaphores, les tournures de phrases, les images que tu fais naître.
Cependant, j'ai été un peu perdue quelques fois. Tu t'adresses d'abord à nous "dansons", puis à une personne précise "tu", puis tu parles d'une chose ou d'une personne "il", "elle", puis tu parles à la première personne...
Je te conseillerais de faire un choix pour donner plus de force et de lisibilité à ton poème.
J'ai hâte de lire tes prochaines créations !
Je n'ai pas l'habitude de lire ce type de poème, mais j'ai beaucoup apprécié !
Hâte de vous lire à nouveau !