Il y a des moments plus forts, et d’autres moins. Et tout ce que l’on peut en dire, c’est que le prochain n’a rien de certain.
Certain comme les marées qui s’enroulent dans le temps. Certain comme le vent qui souffle éperdument.
Vois, la lune se découvre à travers les ombres de la nuit. Les nuages s’ourlent d’une douce lueur. Sous peu, tout cela aura été avalé, dissipé, envolé, éparpillé... Voilà, il est l’heure.
Il passe, le moment. Tout passe. Tout finit par s’éteindre. Tout court à sa perte. Et pourtant…
Et pourtant, sais-tu combien de temps dure un instant ?
Très joli poème, je découvre un autre versant de ta plume.
Tu réussis à parler du "temps" avec légèreté et pourtant c'est un peu triste.
Il y a un très bon rythme, j'imagine que tu t'inspirais d'une chanson.
Bien à toi
Du rap surtout. De Kery James.
Voilà j'imagine par exemple que tu pourrais être debout sur un rocher ou une falaise, regardant un paysage qui s'étend au loin devant toi et qu'en cet instant fragile tu t'interroges sur la finalité du temps et des choses. Et comme le vent qui tourbillonne ou les vagues qui s'enroulent, on a une sensation de quelque chose qui boucle et nous échappe sans cesse. Le 'Et pourtant' nous montre que malgré tout, on cherche toujours à attraper l'instant suivant ... Très joli.
À vrai dire, ce rap m'a surtout inspiré sur le rythme du poème. Son contenu, lui, vient de Neige de printemps de Mishima Yukio.
Mais si tu tiens à savoir, j'estime que les poètes modernes sont les rappeurs.
Bien écrit.
Un peu court.
J'avoue ne pas connaître ta référence, mais pas grave, on comprends la finalité du poème.
Avant dernière phrase il manque un point après "Tout fini par s’éteindre"
Pour Kery James, c'est un rappeur français.