David était venu dans cette petite bourgade de l’Ogami, Remisy, afin d’étudier les archives du château seigneurial. Celui-ci, édifié au bord d’une falaise impressionnante, surplombait l’océan. David passait ses journées dans les archives à compulser fébrilement de vieux parchemins. Il recherchait une explication plausible à toutes ces disparitions enregistrées aux alentours de la forteresse. Depuis plus d’une décennie, des gens sans lien apparent disparaissaient. Leur seul point commun était le dernier lieu où ils étaient censés être allés se promener : la plage de l’Armathiale située en contrebas du Château de Remisy.
Quand il n’était pas plongé dans les écrits poussiéreux, il se promenait sur cette étroite plage de galets courant au pied de la falaise, guettant quelque indice.
Au bout de plusieurs semaines, il découvrit une faille dans la falaise, mais comme il se faisait tard, il remit au lendemain l’exploration de la cavité. Il nota simplement sa position sur le plan cadastral ainsi que ses coordonnées GPS.
Au matin, il prépara la visite de cette fissure – assez large pour laisser passer un homme.
Il examina les anciens plans des sous-sols du château. Il les compara au cadastre afin de bien vérifier si la faille pouvait avoir un lien avec l’édifice. Effectivement, elle se trouvait sous les caves, mais rien n’indiquait qu’elles communiquaient entre elles. Il se changea, prit sa torche et partit en direction de la plage.
Des ronces barraient en partie l’accès à la grotte. Il se glissa à l’intérieur après avoir grossièrement élargi un passage préexistant.
David était un cartésien convaincu. Pour lui, tout problème avait sa solution, il suffisait de réfléchir, d’amasser le matériel nécessaire et de trouver. En cela, ses collègues du bureau des enquêtes lui faisaient totalement confiance ; il résoudrait la fameuse « Affaire Remisy ». Selon eux, ça ne lui prendrait que quelques semaines, six tout au plus, avant qu’il ne débusque la clef de l’énigme. David était spécialisé dans les affaires de disparitions non résolues.
Quand il posa le pied droit sur le sol de la grotte, qu’il glissa et qu’il faillit chuter, il ne s’imaginait pas la tournure que prendrait son excursion.
Un mélange d’odeurs agréables lui parvenait aux narines, celle des embruns marins, celle de la mousse présente à l’entrée ; mais une odeur métallique indéfinissable et des odeurs de renfermé, de moisissures, venaient dénaturer le tout.
Il remarqua au sol un amas visqueux et rouge sombre. Mais très vite, il fut attiré par un autre détail étonnant, il constata que la grotte était en réalité un tunnel creusé à même la roche.
Il voulut voir jusqu’où allait cette galerie. À chaque pas, ses pieds dérapaient et un bruit de succion se faisait entendre. Aucun écho ne venait l’amplifier. Les sons étaient comme assourdis, comme s’ils n’osaient pas trop déranger ce calme marmoréen.
« BANG ! »
David sursauta au son de ce grand fracas. Mais aussitôt, le calme, déjà pesant, revint.
Il devait bien avoir parcouru dix mètres dans les profondeurs de la falaise, quand soudain, il buta sur une masse lourde et spongieuse qu’il ne put identifier, la lumière de sa torche étant comme absorbée par l’obscurité.
Il continua sa progression, très curieux de comprendre où ce souterrain menait.
Il commençait à se dire qu’il ne découvrirait rien de bien intéressant par là, il pensait même à rebrousser chemin jusqu’à la sortie, et voir s’il n’y avait pas d’autres failles du même type – peut-être plus à l’est. Il s’apprêtait donc à repartir, quand il entendit de nouveau un « BANG » assourdissant et, comme la première fois, le silence retomba aussi froid. Mais alors, il entendit des gémissements enfantins. Une fillette s’était-elle aventurée trop loin ? Il accéléra donc le pas pour la retrouver et la sortir de là.
— Il y a quelqu’un ? cria-t-il.
Il entendit un rire en écho, ça le surprit. Ce rire avait quelque chose de malsain. Il ressentit un certain trouble en même temps qu’il commença à prendre conscience qu’il n’y voyait quasiment plus rien. Il continua malgré tout à avancer à un rythme soutenu, comme attiré par ce rire. Tous ses sens étaient tournés vers lui, curieusement plus rien d’autre ne comptait, il fallait qu’il avance coûte que coûte.
Il ne savait plus combien de mètres il avait effectués depuis l’entrée, mais ça lui était devenu égal.
Son pied buta encore sur quelque chose, mais cette fois cela était dur. Il devina une marche. Il venait d’arriver au pied d’un escalier rudimentaire taillé dans la masse rocheuse. Il commença son ascension, mais très vite il atteignit un palier – avant que les escaliers ne plongent vers les profondeurs. Alors il descendit et descendit encore. Combien de marches, combien de temps ? Il ne le savait pas, il avait perdu tout repère, mais il se rendait compte que son attirance vers le fond était plus que singulière. La fillette l’attirait à lui, inexorablement.
La descente s’arrêta net pour faire place à un sol de nouveau flasque et gélatineux ; à la lueur de sa torche faiblissante, il lui semblait que la terre était pourpre et il se rappela que la portion de galerie précédant les escaliers était similaire.
Il remarqua un rat massif, tenant un bout de chair dans sa gueule, il crut même apercevoir comme un ongle en dépasser. Raisonnablement, il pensa qu’il commençait à fabuler à cause de l’air vicié régnant dans les profondeurs de la roche. Il recula tout de même de façon instinctive, jusqu’à ce qu’il se cogne à la paroi. Le tunnel, les escaliers, tout avait disparu. Il n’avait plus d’autre choix que de continuer en espérant trouver une nouvelle sortie.
La sueur commençait à perler sur son front, l’inquiétude se muait inéluctablement en un début d’angoisse incompréhensible pour une nature terre à terre comme lui. Puis il s’aperçut qu’il n’entendait plus rien, le rire ne résonnait plus, même ses pas étaient silencieux bien que le sol continuait à être glissant et collant à la fois. Pour la première fois, il voulut se reposer un peu contre la roche, mais l’effroi qu’il ressentit en la touchant lui ôta toute idée de s’y adosser. Elle aussi était poisseuse, adipeuse. Sa main s’était même enfoncée de plusieurs centimètres comme aspirée. Il réalisa alors qu’il ne pouvait ni s’asseoir ni se reposer contre les murs sans toucher cette matière repoussante. Il voulut courir, mais le sol l’en empêchait à tel point qu’il perdit une chaussure. Il la récupéra maculée de ce fluide visqueux qu’il essuya comme il put. Qu’importe, il poursuivit sa course chaotique. Au bout de quelques minutes à ce rythme, il s’arrêta. Il haletait.
— DAVID !!!!! entendit-il hurler non loin de lui.
Il en resta pétrifié.
Puis sur un ton beaucoup plus langoureux, il entendit de nouveau :
— DAVID !!!!! Viens à moi !
Il était terrifié, une sueur glacée parcourut sa colonne vertébrale. Lui, l’homme fort et revenu de tout n’en menait pas large. Une envie irrépressible de fuir vint le secouer vigoureusement ! Des borborygmes se firent entendre, et dans la foulée, un autre rat se faufila entre ses jambes et lui planta ses dents dans le mollet. La douleur fut intense, mais il réussit à l’envoyer au loin. Il réalisa alors qu’il s’était probablement introduit dans l’antre d’un psychopathe. Il repensa au personnage de fiction Hannibal Lecter, un frisson le parcourut. Et si toutes ces disparitions étaient le fait d’un fou à lier, assoiffé de sang ? Il fallait qu’il sorte cette enfant de là. Affolé, il recommença à courir. La panique prit le dessus, le souffle commençait à lui manquer. Même si intérieurement il s’interrogeait sur ses réactions disproportionnées, lui si raisonné et pragmatique d’habitude, son imagination avait pris un train d’enfer, il ne se contrôlait plus. Il avait très chaud, il avait même des sensations de brûlure au front. Il eut envie de hurler.
Il sentait l’humidité envahir progressivement le bas de ses jambes en partant des orteils jusqu’au niveau des genoux. Ce qu’il vit alors lui fit immédiatement oublier ces détails ; il venait d’entrer dans une immense cathédrale de pierre illuminée de toutes parts, la lumière semblant venir de partout et de nulle part à la fois. Il en fut aveuglé, trébucha et s’étala de tout son long sur le sol. Il essaya de se relever, mais il dérapait sans cesse sur la substance collante, elle maculait ses vêtements, ses mains… L’odeur le tétanisa, celle du métal.
Lors d’une nouvelle tentative pour se redresser, il chuta de plus belle la tête la première, bouche ouverte, le liquide lui gicla à la figure et s’engouffra dans sa bouche. Le goût salé et ferreux lui fit prendre enfin conscience qu’il s’agissait de sang. Du sang ! Depuis tout ce temps, il marchait sur du sang ! Comment avait-il pu ne pas s’en rendre compte plus tôt ? Il cracha et réprima un haut-le-cœur.
Il observa les alentours avec attention, ce qu’il vit lui glaça les veines. Les immondes monticules peuplant la salle lui faisaient horreur. Ils étaient composés de corps déchiquetés, paraissant encore respirer pour certains. Des membres disloqués gisaient, des rats s’affairant tout autour. Des râles émergeaient de temps à autre de ces masses ignobles. Son instinct de survie reprit alors le dessus, il fallait qu’il sorte !
C’est alors qu’Elle s’approcha de lui – la créature – la bouche pleine de phalanges humaines, du sang coulant de sa gueule à chaque mastication. Son visage était féminin, mais hideux, des tentacules grouillaient en lieu et place de la chevelure. Son corps était difforme, distordu. Ses membres et articulations étaient totalement distendus. Elle voulut l’attraper, mais l’énergie du désespoir lui permit de se relever et de fuir. Il l’entendit rugir dans le lointain, avant de s’engouffrer dans une nouvelle faille.
Il cavalait à travers un boyau rocheux depuis plusieurs minutes quand il aperçut au loin une lueur. L’espoir revint à lui, la lumière était de plus en plus forte. Il la suivit jusqu’à ce qu’il arrive dans une petite salle illuminée de photophores : des crânes de toutes espèces, éclairés de l’intérieur par une bougie. Une petite fille s’approcha de lui, l’air apeuré, sa lampe torche à la main. Il pensa qu’il s’agissait de l’enfant qu’il avait entendue au début de son équipée.
— Viens vers moi, n’aie pas peur, l’encouragea-t-il.
Il la prit par la main et continua d’avancer. Ils passèrent par une petite porte en bois au fond de la pièce, ses gonds grincèrent de manière lugubre. Ils arrivèrent dans une vaste salle. Il réalisa avec horreur qu’il était revenu au point de départ. Il jeta un œil à la gamine et se rendit compte qu’elle avait changé de forme, elle était devenue l’affreuse créature qu’il avait tenté désespérément de fuir. Il détala, mais il fut rapidement arrêté par une longue et lourde chaîne d’acier qui le retenait. D’où sortait-elle ? Il tenta tout de même de courir, mais bien vite la créature le rattrapa.
Pour lui commencèrent alors les minutes les plus longues de sa vie. Elle l’attacha solidement en lui enserrant le torse d’une nouvelle chaîne, arrimée à la paroi. Il ne pouvait bouger que ses membres, le dos broyé contre la roche. Elle esquissa quelques pas de farandole devant lui puis s’esclaffa bruyamment.
Tout à coup, elle le piqua à la gorge de sa langue pointue, avant de l’observer s’effondrer de tout son long sur le sol rougi. Il ne pouvait plus bouger, elle l’avait paralysé de son venin. Sa vue faiblissait lentement, il ne voyait plus qu’une brume où il put tout de même discerner qu’elle fonçait sur lui la gueule dilatée, inhumaine ! Il perdit totalement pied. Elle commença à l’éventrer avec voracité en grognant tel un ogre à son festin, le sang giclant de tous côtés. Il hurlait, la douleur était insoutenable. Il sentit alors qu’il pouvait de nouveau bouger la tête et les mains. Remarquant ce changement, elle lui assena un coup de griffe à la tempe gauche, lui arrachant une partie de la peau.
Il eut le sentiment que tout était terminé ; il se vit périr dans d’atroces souffrances, n’imaginant pas un instant survivre à cette boucherie.
Deux jours plus tard, son collègue et ami Manu le retrouva inconscient, allongé sur les galets. Celui-ci s’était rendu à Remisy inquiet de ne pas avoir de nouvelles de David depuis plus de quarante-huit heures.
David se réveilla groggy, sous un soleil de plomb, les vagues venant lui lécher le bas des jambes. Le ciel était d’un bleu éclatant, pas un nuage à l’horizon. Il entendit même le cri rauque d’une mouette rieuse. Quand il distingua une ombre se profiler au-dessus de lui, il hurla de terreur. Il voulut dégager son visage pour mieux voir. Ce faisant, il découvrit une substance poisseuse maculant ses cheveux, son propre sang, s’échappant d’une longue blessure à la tempe.
— David ? Que s’est-il passé ? souffla Manu, alarmé par l’état de son ami.
David reconnut la voix de son collègue. Il tenta de s’asseoir, mais une abominable douleur au ventre l’en dissuada, il retomba lourdement sur les galets.
Prévenus, les secours arrivèrent dans la foulée. Il fut transporté à l’hôpital le plus proche, examiné, soigné, interrogé sur les circonstances de son accident – les médecins pensaient qu’il avait fait une mauvaise chute dans la grotte. Dès qu’il évoqua sa mésaventure avec la créature, il perdit toute crédibilité à leurs yeux. Pour eux, les blessures étaient le fait, et de la chute, et des rats venus se repaître de viande encore fraîche.
Les jours et les semaines passant, il persistait dans son récit macabre, il perdait de plus en plus le contact avec la réalité. Des images de cette créature de cauchemar le hantaient nuit et jour. Le verdict du psychiatre qui le suivait fut sans appel, pour lui, David souffrait de schizophrénie déclenchée par son séjour prolongé dans la cavité et par ses nombreuses blessures. Malgré ses dénégations, il fut interné en hôpital psychiatrique. Manu lui rendit visite tous les dimanches. Il l’écouta ressasser encore et toujours ses sinistres souvenirs.
Quelques mois plus tard, David succomba à une crise cardiaque dans sa chambre d’hôpital et ne sut jamais ni pourquoi ni comment il avait échappé à ce monstre sanguinaire…
À Remisy, les disparitions inexpliquées se poursuivirent et Manu reprit l’enquête là où s’était arrêté son cher ami disparu.
merci pour ton commentaire.
Tous les commentaires vont dans le même sens, il faudrait que j'étoffe ce texte. Oui, ça trotte dans ma tête mais ce n'est pas encore assez "cuit". Je ne veux pas gâcher ce texte qui me tient à coeur :)
Je viens de tomber par hasard sur ta nouvelle, et franchement, j'ai été happée !
Junji Itō, tu connais ? Parce que j'ai retrouvé son univers dans ton écrit, entre le macabre et l'horreur, et j'ai beaucoup aimé.
Plus qu'une nouvelle, pour moi c'est le prologue d'un roman qui pourrait être prometteur.
Si je peux faire un reproche (aller, deux), ce serait de justifier ton texte, ce serait plus agréable à la lecture, et ensuite sur le fond, je suis presque déçue que David est survécu à son séjour dans la grotte.
Si son ami l'avait retrouvé mort à l'entrée, j'aurais trouvé ça encore plus fort je pense (et pour le coup, j'aurais vu Manu être le repreneur, le héros d'un roman d'enquête).
En tout cas une belle découverte !
merci pour ton commentaire :) je ne connais pas Junji Itö mais je suis allée voir ce qu'il écrivait et on a surtout les même influences Lovecraftiennes :)
J'ai justifié mon texte, je ne sais pas pourquoi il ne l'était pas... mon format word étant lui justifié.
merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire :)
Mon avis rejoint les précédents : cette nouvelle mériterait d'être étoffée, notamment avec un prologue fournissant plus de détails au lecteur.
Les personnages sont bien campés, le décor est parfait, l'intrigue intéressante. Vivement donc une version longue !
merci pour ce commentairetrès positif et encourageant :)
Je suis actuellement en train d'écrire un autre conte horrifique/sf, mais sous la forme d'un roman, j'espère réussir la tension aussi bien que dans cette nouvelle, qui plait toujours autant !
Il est bien possible que cette nouvelle là devienne un jour un roman, mais quand j'aurais une plume plus aguerrie en matière de roman :)
merci beaucoup :)))
Oui je pense que l'idée de base de la nouvelle peut donner naissance à un bon roman, c'est un univers que j'aimerai explorer plus en détails
Et bien j'ai eu la bonne idée de lire ton histoire juste avant d'aller me coucher x)
Bravo pour cet univers bien glauque et sanguinolent. Un bon gros cauchemar en perspective !
Je trouve ton récit très imagé, c'est facile d'imaginer les décors.
Je me demande si à la fin il ne peut pas y avoir quelque chose qui nous dit "sissi c'est bien arrivé", par exemple David a une cicatrice de machoire sur le ventre. Ou alors à force de perdre la tête il devient lui-même un mangeur d'êtres humains et dévore tout le monde dans son hospice, qui devient alors hanté et c'est le nouveau lieu où des gens disparaissent mystérieusement. Bref, un élément pour que l'histoire reste ouverte avec David.
voici une suggestion sur la forme :
il venait d'entrer dans une immense cathédrale de pierre illuminée de toutes parts, la lumière semblant venir de partout et de nulle part à la fois.
=> mal formulé, répétition ‘toutes parts »// « Nulle part »
=> suggestion : « il venait d’entrer dans une immense cathédrale de pierre, où la lumière semblait venir de partout et nulle part à la fois.
Voilà c'est tout :) en tous cas bravo, j'en ai eu des frissons à la lecture.
À très vite !
merci pour ce retour très positif, alors cauchemars cette nuit ou pas ? ^^
Merci pour la remarque sur la répétition, c'est bien vu :)
Pour la fin, elle est ouverte puisque les dispartions continuent :) Pour la cicatrice, il en a surement puisque je précise qu'il a de nombreuses blessures.
Encore merci pour ce retour et tes commentaires :)
PS: l'autre histoire dont je poste régulièrement un nouveau chap. n'est pas aussi glauque, c'est de la low fantasy donc pas de cauchemars à l'horizon ^^
je me suis lancée dans la lecture de votre nouvelle, je pensait y voir une suite mais en lisant le commentaire j'ai eu ma réponse :) j'espère un jour y voir une suite l'histoire ma beaucoup plu
;)
merci pour ce commentaire positif :)
oui je pense développer cette histoire un jour, mais d'abord je dois finir Les saules ^^
Et avec plaisir
Je viens de lire ta nouvelle et bien que je ne sois pas une grande adepte des récits d'horreur celui-ci m'a clairement donné l'impression de regarder un film. J'avais la sensation d'entendre les sons, de sentir les odeurs et de voir ce que ce pauvre David a vu.
En tout cas c'est une très bonne nouvelle et je crains que le petit village n'en soit pas à ses dernières disparitions!
Mais il faut d'abord que je termine Les saules ^^
Je suis ravie d'avoir pu te faire ressentir par tous ces sens la descente et l'horreur de la situation :)