La fête de la prairie des Sangs Froids

Brenda Zwold. C'est mon nom. Je vis dans une grande ville appelé Londres, la capitale de l Angleterre.

Le 5 novembre, toute la ville fête la mort des vampires. Tout le monde sans exception. Même les touristes. Pour prouver que nous participons à cette fête, nous devons porter un capuchon vert avec une grande cape de la même couleur. 

Cette fête a un déroulement assez particulier. D'abord de neuf heure à onze heure, nous  marchons dans les rues, tous vers le même endroit : La prairie des Sangs froids. C'est une grande prairie au nord  de Londres.  Il n'y a certains arbres et une église abandonné.  On l'a appelé ainsi parce que, d'après la légende, le dernier vampire aurait été tué ici en 1865, le 5 novembre. Ça ferait donc maintenant 151 ans que le dernier suceur de sangs aurait été tué. Comment vous vous demander puisque les vampires sont dit immortels. En le brulant vif sur un grand feu.

Arrivé à cette prairie, nous ramassons des branches et des feuilles des arbres. Puis nous les entassons pour faire un grand bucher de minimum un mètre. En haut de ce bucher, nous installons un mannequin en bois  déguisé en vampire. Tout ceci nous prend  1 heure. Puis le maire de Londres sort un petit miroir qui reflète la lumière du soleil sur le bucher qui brule. Alors tout le monde hurle de joie pendant que des flammes apparaissaient dévorantes le mannequin.

Puis une fête se déroulait tous l'après midi. Cette fête est tellement populaire que le président de l'Angleterre vient en personne.   Les habitants de Londres en sont très fiers.

Cette année là, le 5 novembre 2016, j'ai 14 ans. C'est jeune. J'ai fais le calcul et ça fais maintenant cinq ans que je participe à cette fête.

Tout le monde  se dirige vers le nord. On a tous enfilé nos capuches et nous avançons de pas calmes. Dans les grandes rues de Londres, le sol a disparu des yeux de tous. On ne voit plus que des capuchons et capes vertes. Tous le monde se bouscule, tous le monde a hâte d'arriver. J'ai perdu ma mère des yeux, qui se nomment India, mais je suis avec Daisy, ma meilleure amie de toujours, et nous nous dirigeons vers le nord comme c'est demander.

Après des heures de marches au côté de Daisy, nous arrivons enfin à la prairie des Sangs froids. Nous sommes tous réunis, j'ai retrouvé ma mère et Daisy est toujours avec moi.  Nous attendons tous le signe pour aller chercher les éléments du bucher. Le maire et ses adjoints se trouvent en haut d'une estrade. C'est eux qui doivent nous donner le signe. Le maire s'approche du devant de l'estrade et tape sur un tambour pour réclamer le silence. Tout le monde se tait au bruit du moment tant apprécié. Il dit alors de sa voix rouillé :

-          Chers habitants de Londres, aujourd'hui est un grand jour. Nous fêtons la victoire contre les vampires. Maintenant, aller chercher du bois et des feuilles et entasser les au centre de la prairie. Il y a une croix rouge pour vous montrer l'endroit précis où les poser. Allez-y !

Tous le monde s'éloignent de lui et se dirigent vers un arbre. India, Daisy et moi, nous nous dirigeons vers les arbres longeant l'église abandonnée. Tout le monde se dirigent vers l'arbre de l'autre côté de la prairie puisque c'est le plus grand arbre de l'endroit. A part nous, il y a très peu de personne à notre endroit.

Je me penche et commence à attraper des branches mortes. Des mèches de mes cheveux blonds s'accrochent aux arbres. Je suis obligé de me relever et de les démêler des arbres. Puis je me repenche et commence à attraper les futures cendres.

Après avoir ramassé une dizaine de branches et quelques feuilles, je me relève. Mon regard se pose sur une fenêtre de l'église abandonnée. Et là, j'aperçois une ombre d'un homme se trouvant à l'intérieure du lieu désert. Je sursaute et me retient d'hurler. L'homme a disparut. Je regarde autour de moi.  Daisy se trouve à deux mètre de moi. Je lui chuchote :

-          Daisy... Daisy !

Elle se retourne vers moi. Ses yeux verts me demande ce qui se passe.

-          Je viens de voir une ombre à l'intérieur de l'église.

Elle se tourne vers la fenêtre et l'observe quelques secondes. Je sais que même si Daisy n'a aucune preuve, elle me croira. Mais, tout d'un coup, j'ai un doute de ce que je crois avoir vu. J'observe la fenêtre quand l'ombre réapparait pour disparaitre la seconde d'après. Je vois les yeux de mon amie s'écarquillait. Elle se tourne vers moi, me montrant sa peur et son étonnement. Puis elle se penche, attrape quelques branches et se lève en me faisant signe de la suivre. Je le fais. Assez loin de l'église, elle me dit :

-          Je n'arrive pas y croire. Que fait cet homme dans l'église ? Pourquoi est-il là bas ?

-           Je ne sais pas, dis-je en posant mes branches sur celle déjà entassé, mais ça ne me rassure pas.

-          Tu ne me le fais pas dire.

-          La seule façon de savoir est d'aller voir.

-          Qu'es que tu dis ? dit-elle, les yeux écarquillé par la peur, Tu ne penses quand même pas...

-          Si, je le pense. Maintenant, tais-toi, on s'approche trop des adultes.

-          Mais on ne devrait pas le dire ?

-          Non, dis-je fermement

Nous continuons de ramasser des branches et des feuilles puis de les amener aux bucher qui commencent à monter en hauteur, tous en lançant des regards aux fenêtres de l'église. Mais aucune de nous deux ne revois l'ombre.

Après une heure de travail, le bucher a atteint deux mètres et quelques. Le maire et ses adjoints ont placé le mannequin en bois tous en haut. Nous attendons midi qui doit sonner dans... 3, 2,1, MIDI !  Les Cloches résonnent. Le maire ouvre un miroir de poche qu'il place correctement. Le bucher prend feu. Tout le monde hurle de joie, saute, chante et danse. La joie est partout, elle illumine tous le monde. Je danse et chante quand soudain ma seule envie est de tourner la tête vers l'église de pierre. Je regarde là bas et stupéfaction : la silhouette est là bas, sous le porche, à l'abri des regards et du soleil. Alors, tous se met au ralenti. J'observe cet inconnu qui se cache dans un lieu abandonné depuis 1855. Je sens alors une brulure qui m'étouffe de douleur. Je n'arrive plus a respirer, ma respiration se fait dure. Je tombe à genoux et m'efforce de respirer. Je n'en peux plus, mes poumons se vident avant même que je les remplissent. Alors, je vois Daisy se pencher vers moi et me lance un regard d'inquiétude. Elle m'attrape et me remet debout.  Et là, tout d'un coup, la douleur disparait. Mes poumons se remettent à prendre de l'oxygène. Tous redevient comme avant. Daisy voit mon changement et me lâche. Je tourne ma tête vers l'église. L'inconnu a disparut.

Le bucher est totalement en cendre maintenant. Tous le monde commence à s'éloigner pour aller à de diverses occupations. Je prends Daisy par le bras et l'amène à l'écart de tout le monde.  Elle me regarde, sachant que j'ai une chose importante à dire.

-          Daisy, commence je à dire, tu sais ce qui c'est passait, si tu n'as pas oublié...

-          Comment veux tu que j'oublie ? J'ai eu tellement peur ! me dit-elle

-          Ma mère l'as vu ?

-          Non.

-          Ouf, dis-je, soulager, Bon, j'étais en train de danser et chanter quand j'ai vu l'inconnu au porche de l'église.

-          C'est vrai ?

-          Oui et tout d'un coup, j'ai eu hyper mal. Je ne pouvais plus respirer.

-          Oh, dit-elle une main sur la bouche

-          Je te paris que c'est lui !

-          Peut-être...

-          Nous devons  aller le voir.

-          Quoi ? dit-elle, folle de peur

Elle me regarde. Elle voit qu'elle ne me fera pas changer d'avis.  Elle se tourne vers la fête. Des adultes et des adolescents dansent sur la piste, les enfants jouent au château gonflable. Tout le monde à l'air heureux. Mais moi non. Tans que ce mystère n'est pas découvert, je ne le serai pas.

-          Si tu ne veux pas venir, tu n'es pas obliger.

-          Je viens, dit-elle.

Nous dirigeons vers l'église toute les deux.  Nous montons les marches du porche et j'ouvre la grande porte de bois. Nous avançons dans l'église à petit pas. Nous nous trouvons à un mètre de la porte quand on entend une voix grave .

-          Bienvenue chez moi

Nous nous tournons toutes les deux vers la voix. C'est un jeune  homme d'environ 16 ans qui est assis sur un banc en bois.  Ses cheveux noirs corbeaux sont coiffés de façon à le rendre cool. Sa peau est pâle. Il a des lèvres rouge sang et ses yeux... sont rouges. Rouge sang.  Ces yeux gâchent sa beauté de mannequin.  Il se lève d'une façon souple, comme s'il volait. Il s'approche de nous.

-          Vous êtes tellement belle, dit il en touchant les cheveux de Daisy, vous avez l'air tellement succulent.

-          Vous m'avez attaqué, dis-je

-          C'est un de mes pourvoir de vampire,  dit il en haussant les épaules et me regardant.

Je comprends alors le sens de ces paroles. La personne devant moi n'est pas un humain, un homme mais un vampire, un monstre.

-          Daisy, vas t'en !!! je hurle à mon amie

Celle-ci coure vers la porte de sortie mais le vampire ferme la porte avant qu'elle sorte grâce à la vitesse du monstre. Il nous regarde.

-          Ça aussi, c'est un de mes pouvoirs, dit-il, Je m'appelle Nox ou Ramenga et je suis un vampire, un monstre détesté. Mon père a été tué le dernier mais moi j'ai survécu. J'ai toujours voulu me venger des humains et aussi repeuplé les vampires. Alors, comment choisir : tuer les humains que je croise pour me nourrir ou les transformer pour repeupler les vampires. Comme vous  pouvez le voir, j'ai choisi la nourriture. Le peu d'humain que je rencontre me donnent faim. Mais vous vous êtes deux. Alors, laquelle de vous deux deviendra vampire et laquelle je mange ?

Un silence pesant apparut. Daisy et moi nous demandons comment survivre d'un psychopathe pareil. Nox a dut le sentir car il dit :

-          Bon... puisque vous ne savez pas que faire, je vais choisir. Vous ferez toute les deux des mauvais vampires alors vous servirez de nourriture !

Il sort ses crocs blancs et se jettent sur nous. Je tire Daisy par le bras et nous nous dirigeons vers le fond de l'église en courant. Il se retrouve devant nous. Nous tournons à gauche puis à droite. Nous nous cachons derrière un pilier qu'il coupe en deux. Nous hurlons et nous partons vers la porte. Je dis à Daisy sentant le mort proche :

-          Je m'en veux. Excuse-moi !

-          Tu ne pouvais pas savoir.

 On essaye d'ouvrir la porte mais elle est fermée à clé. Nous nous retournons et nous avons eu seulement le temps de voir un éclair blanc. Nox nous attrape et nous lance au milieu de l'église.  Je tombe sur le carrelage tandis que Daisy se frappe la tête sur un pillier ce qui la rend inconsiente.

-          Non... je chuchote

Nox se penche au dessus de moi. Ses dents blanches se pointent vers moi et ses yeux rouges sont brulants de désir de sang. Il se jette sur moi, plante ses dents sur mon cou et commence à prendre mon sang. Peu à peu que mon sang disparait de mes veines, je meurs. Je regarde Daisy, inconsciente de sa future mort, et puis mon assassin. Puis mes yeux se ferment et je pars pour le monde des ténèbres.