A la vie à la mort, c'est ce qu'on s'était dit.
Alors dis-moi, dis-moi pourquoi, je me retrouve seule devant ton cercueil ?
Ils sont tous là, tous les gens que tu détestes et que j'avais appris à détester aussi.
Ta mère la parfaite dans son tailleur Chanel,
Ton oncle le pervers avec ses gros doigts boudinnés,
Même ta soeur aînée, cette grande perche, qui fait semblant de pleurer.
Tous tu les haïssais,
Et encore plus ta vie,
Et encore plus toi,
Mais comment as-tu pu partir sans moi ?
Je jette la terre sèche sur ton bois verni et je sais,
Que tu sais,
Que nous savons,
Qu'ils savent,
Que je suis en colère contre toi.
Car, à la vie à la mort, c'est ce qu'on s'était dit.
Peut-être était-ce ton but, avec ce tour de passe-passe final,
Te faire haïr de tout le monde,
Même de toi,
Même de moi,
Idiote va.
Tu ne le verras pas mais,
Sous mes cheveux noir qui fouettent mon visage,
J'ai la rage au fond des yeux.
Et je brûlerai avec plaisir tous ces prétentieux,
Qui t'ont fait croire que ta vie valait moins
Que la leur,
Que la mienne,
Que la tienne.
Où que tu sois je porterai ton nom,
Comme la promesse d'une vengeance prochaine.
Merci pour ta lecture et tes gentillesses, ça me fait très plaisir 😊
Le fait de parler des souvenirs ratacher à la personne perdue est assez émouvant.
Merci pour ta lecture 😊
J'imagine qu'on parle de suicide.
C'est si triste.
L'écriture souligne bien la détresse de la narratrice.
Merci pour ta lecture ☺️