La fin (ou pas)

Il était six heures vingt du matin, tout le monde se reposa et il repartir à six heures quarante avec un Alex un peu en colère, car il voulait partir dix minutes plus tôt. Alors, il avait crié de toutes ses forces dans son micro et Pierre pensait que même les arbres avaient dû un peu trembler.

— Il ne fallait pas crier aussi fort, je crois que l’un de mes tympans est touché !

— Oui, je suis désolé, mais il fallait faire vite. Tout le monde …  on va devoir courir un peu.

Pierre se rappela ses cours EPS avec son prof quand il faisait du demi-fond, car c’était toujours aussi horrible. Ils marchèrent pendant une heure et Alex dit qu’ils avaient bien avancé et qu’on pouvait faire une pause. Il était sept heures quarante. Pierre avait un petit pain avec un carré de chocolat. Ils repartirent pour marcher encore une heure et c’était la fin du tunnel.

— Du soleil, enfin, dit Lina quand tout le monde fut enfin sorti.

— Tu as raison un peu de soleil, ça ne peut pas faire de mal.

— Alors, il est où le Dahut, dit Pierre?

— Oh, mon pauvre Pierre, si on le savait déjà, on ne serait pas là à le chercher, dit Alex en criant.

— On fait une pause Alex, dit Lina à son frère.

— Oui pardon Pierre. Mais c’est que c’est dur sans les filles et Nicolas. Ce sont les chefs, surtout Camille, tu vois. Il n’y a plus que nous trois, je … et bien voilà, je stresse. On fait une pause, on va manger un peu et ceux qui n’ont pas de nourriture, on a des sandwiches pour vous.

Ils finirent de manger, mais Pierre entendit des cris.

— Vous n’entendez pas comme des cris ? avait-il dit à Lina et à Alex.

— Non, dit Alex.

— Moi aussi Pierre, j’entends des cris et là-bas je vois quelqu’un, mais c’est Camille, Jeanne et Nicolas ! Vous les voyez ?

— Mais ce sont eux, comment ont-ils fait pour s’échapper des griffes des DBA?

— Je ne sais pas, mais les voilà.

— Comment vous allez ? demanda Camille sur le ton de l’humour.

— Et vous ça va ? Nous, ça va, mais, vous, comment vous avez fait pour…

Jeanne l’interrompit d’un geste de la main.

— On n’a pas le temps pour l’instant d’expliquer. Les DBA viennent pour chercher le Dahut eux aussi, et ils ont une arme de DBA pour le trouver. Nous allons riposter. Passe ton micro, Alex… Tous les enfants de moins de dix ans doivent retourner au camp pour se mettre en sécurité et les autres, venez nous voir.

Tout le monde avait peur, car personne ne savait quoi faire, sauf Camille et Jeanne. Elles sifflèrent plusieurs fois et plusieurs lions-chats vinrent se poser près d’eux. Pierre pensa qu’il pouvait les battre avec les lions-chats, mais cela ne pouvait pas les empêcher de passer par-dessus, car Camille avait dit qu’ils étaient beaucoup plus nombreux qu’eux, pourtant les bianimaux pouvaient les aider pour un certain temps.

— Pierre, ça ne va pas ? Avait demandé Jeanne.

— Non, je n’ai pas réussi à vous protéger…

— Je comprends, Pierre, mais ce n’est pas ta faute. Tu n’es responsable de rien. Tu as fait ce qu’il fallait, mais c’est la DBA, la vraie responsable. Allez, tu viens avec nous. Pendant la bataille, tu iras chercher le Dahut avec Camille. Elle m’a dit de te le dire, car elle voulait s’assurer que tout le monde était prêt.

— Jeanne, as-tu peur ? lui demanda Pierre.

—  Oui très, mais c’est pour le Dahut et quand tu vas le trouver, il va tous nous sauver. Tu viens, il faut que tu te prépares, on y va.

— Oui.

Ils se préparèrent et Camille avait très peur, cela se voyait sur son visage.

— Camille ! On est là. J’ai dit à Pierre que tous les deux, vous alliez chercher le Dahut.

— Tu es sûr que je ne devrais pas me battre moi aussi ?

— Non, Camille, tu dois chercher le Dahut.

— Ils arrivent, je les vois, dit Lina.

— Camille et Pierre, allez chercher le Dahut. Nous, on s’occupe d’eux. Les lions-chats, vous venez ?  Allez chercher de grosses pierres pour les lancer sur les DBA.

— Oui chef !

— En avant, pour les bianimaux !!!

 

Ils coururent et les lions-chats lancèrent les pierres sur les DBA. Le combat fut rude, et Lina, Alex, Nicolas et Jeanne se firent encercler, alors Pierre ressentit une grande énergie et fit une grande bulle de protection autour de tous les défenseurs des bianimaux. Incroyable, c’était sûrement ça son pouvoir, celui dont Camille lui avait parlé.

— Ton pouvoir, c’est de protéger les gens. C’est un très grand pouvoir, car rien ne peut briser un de tes boucliers.

— Merci, mais je suis un peu fatigué, car je me suis vidé de beaucoup d’énergie. Je dois m’asseoir pendant une minute et après on va à la recherche du Dahut.

— Oh, j’ai une idée, si on écrit notre histoire un jour, je propose ce titre « Camille et Pierre à la recherche du Dahut »

— Oui, je suis d’accord, mais allons en route, j’ai repris des forces pendant que tu parlais.

— Ok.

Pierre se leva et ils marchèrent pendant une dizaine de minutes. On entendait toujours les bruits de la bataille qui faisait rage. Pierre se dit qu’il aimerait avoir un pouvoir qui pouvait dire où se trouver le Dahut.

— Je vais me transformer en mi-aigle et mi-panthère pour avoir une meilleure vue pour trouver une grotte ou un truc dans le genre.

— Oui, très bonne idée.

Pierre voulait faire sortir son énergie pour qu’elle lui montre le chemin et il ferma les yeux.

— Pierre, tu as fait un chemin qui, je pense, mène au Dahut. Pierre ouvrit les yeux et vit une lumière verte qui donnait sur une grotte.

— On la suit ?

— Oui, elle nous mènera au Dahut, j’en suis sûre.

Ils marchèrent vers le chemin qui alla effectivement jusqu’au Dahut. Ils entrèrent dans la grotte et dirent :

— Bonjour monsieur le Dahut, vous êtes là ?

— Oui, bonjour Camille, bonjour Pierre, que voulez-vous?

— Nous voulons votre aide, votre aide contre les DBA qui nous attaquent.

— Qui sont les DBA?

— Ce sont des destructeurs de bianimaux qui veulent vous tuer.

— Je vois, je veux bien vous aider, montez sur mon dos.

— C’est vrai, Monsieur le Dahut, vous voulez bien faire partie de notre camp.

— Oui, je veux bien faire partie de votre camp, je serai toujours dans le camp des bianimaux.

Camille et Pierre montèrent sur le dos du Dahut.

— Nos amis sont là-bas.

— Je les vois, nous allons les aider. Je vais faire en sorte que toutes les personnes du camp DBA soient emprisonnées dans une cage et qu’ils rentrent dans leur base, dit le Dahut.

Et une très grande cage apparut avec tous les DBA dedans et ils disparurent .

— Merci Monsieur le Dahut, vous pouvez nous poser là.

— Oui, et voilà le travail.

— Vous avez réussi bravo.

—  C’est grâce à Pierre tout ça.

— Non, c’est grâce à nous tous et au Dahut.

— Merci pour votre aide.

— Camille, Pierre, je peux vous parler, juste à vous deux ?

— Oui.

Ils suivirent le Dahut qui les amena tout près de la grotte.

— Camille, Pierre, vous êtes… vous êtes…

— Nous sommes quoi, dit Camille?

— Vous êtes frère et sœur. Et vous devez aller chercher vos parents.

 

                                                                    FIN ?

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Erioux
Posté le 19/02/2025
Bravo pour ton histoire, tu as beaucoup d'imagination. Je te souhaite beaucoup de plaisir à écrire et tout plein de lectures et d'aventures pour alimenter ton écriture!
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