Qu’en est il de la flamme dévorante?
Celle qui comble mes nuits vide
Et abreuve mes journées pleines.
Celle qui brûle ma passion
Et me passionne jusqu’à m’en brûler.
Celle dans la pénombre qui éclaire un coeur froid
Et consomme l'oxygène pour ne rien laisser.
C’est aux deux coin du pays qu’ils se trouvent
Mais elle ne flambe plus.
La colombe abandonne mes nuits pleines de pensées
La preuve est que mes journées sont vides désormais.
La passion, à présent devenue cendre, me sert de crayon
Pour teinter d’un trait noir des feuilles que j’appelle de l’Art.
La peine ombre l’esprit du voyageur noyé
En quête d’une destination autre que la Nihilité.
Elle s’est éteinte, dans une danse ardente.
