Tes lèvres mauves, et les miennes chancelantes
Qui s’agitent, tremblantes
Et frissonnent de fièvre.
Mes lèvres en prière.
Mes lèvres qui espèrent
Et veulent la guerre
De nos bouches, sorcière.
Mes lèvres mendiantes veulent vaincre l’espace
Monochrome, sans joie
Qui m’isole de toi.
Tes lèvres, oh ! tes lèvres.
Mes lèvres impatientes que ta bouche s’avance
Les mordre, tes lèvres
Les baiser.
Boire leur sombre couleur
Les goûter toutes les heures
T'arracher leur saveur
Te les prendre, les garder.
Je suis malade amour, je ne vais pas bien. Je t’aime trop, bien trop. Comme un trou qui s’élargit en me perçant la tête laisse affluer le sang, mes pensées roulent et coulent vers ta seule personne, tu m’obsèdes, infernale, tout de toi me passionne. Chaque seconde, chaque lieu sur cette terre est hanté. Tu t’immisces partout sans que je puisse combattre, ton pouvoir est trop grand, ma défaite est totale.
Non je ne t'aime pas . Oh si je t’aime ! Je suis folle de toi. Trop folle, je crois.
Malade, c’est ça.
Je t’aime tant. Tu me brûles, je vais mal, j’ai perdu la raison.
Tout est noir et violent
Pas d’amour dans l’élan
Qui me pousse vers toi
Et mon cœur entier broie.
C’est ta faute, amour.
Ta faute et moi victime
De tes yeux terrifiants
Tes yeux, Mélusine
Où tout devient différent.
Je t’aime à m’en éclater le cœur. Je ne sais pas t'aimer bien.