Sait-on ce qu’il advient de ces âmes perdues,
Qu’un terrible destin poussa jusqu’à l’exil,
Parmi ces immondices qui hantent les rues,
Dans le brouillard épais planant sur Silent Hill ?
Cette éteinte cité que personne n’habite,
Hormis ceux qui commirent des crimes infâmes ;
Des horreurs s’agitant quand la radio crépite,
Les corps ensanglantés par de très longues lames.
Mais c’est bien de là-bas que provient cette lettre,
Qu’un matin je reçus, écrite par ma femme.
Je me souviens pourtant de son cadavre inerte,
Allongé sur son lit, recouvert de mes larmes…
La vérité se terre dans les profondeurs,
Au milieu des débris gisants au fond du lac,
Dont les eaux grises sont le récipient des pleurs,
Qui s’écoulent au rythme d’un léger ressac.
Je crois que cette ville abrite un lourd secret.
Je crois que moi aussi… Je dois me souvenir !
Car la mort et la peine ne s’en vont jamais,
Etouffées dans l’ombre, on ne peut en guérir.
Ben P.
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