Version anglaise:
I hate the letter b.
It’s the second letter on the list—the one you don’t pay much attention to.
You know it’s there, however you don’t really care how it feels.
No matter how much b tries, it’ll never be a.
B is your second option. Second on the list. Second in people’s hearts.
It’s not a necessary letter—you can go days without it.
B slips into sentences through words like because, but, and by—
never leading the thought, only holding it together. Always in second place.
B is calm, almost a whisper.
You pronounce it with your mouth closed, as if it were a secret, or a shame.
But a? A is radiant. A is loud. You pronounce it with a smile.
A is joy. A is freedom.
As much as B wants to achieve and aspire, it will always just... be.
B walks through the day like a bat flies through the night.
I hate the letter B because I wish I could be the letter A.
I wish I could be the first option.
I wish I wouldn’t have to be. (B)
Version française:
Je déteste la lettre B.
C’est la deuxième de la liste — celle qu’on remarque à peine.
On sait qu’elle est là, mais on ne se demande jamais comment elle se sent.
Peu importe les efforts de B, elle ne sera jamais A.
B, c’est l’option numéro deux. Deuxième sur la liste. Deuxième dans les cœurs.
Ce n’est pas une lettre essentielle — on peut passer des jours sans elle.
Elle bavarde dans les phrases avec des mots comme bien que, bref, ou bientôt —
jamais en tête de pensée, seulement là pour bricoler les morceaux. Toujours en retrait.
B est douce, presque un murmure.
On la prononce lèvres fermées, comme un secret. Ou une honte.
Mais A ? A brille. A résonne. On la dit en souriant.
A, c’est la joie. A, c’est la liberté.
B peut vouloir atteindre, vouloir aspirer… elle ne pourra que… boîter.
B traverse le jour comme une chauve-souris la nuit.
Je déteste la lettre B parce que j’aimerais être la lettre A.
J’aimerais être le premier choix.
J’aimerais ne pas avoir à boîter.