La lumière crue

Le sombre de la chambre est bientôt dissipé.
Ainsi les bitoniaux épinglent les volets.
Le bronze de ta peau au soleil se dévoile
Et l'étain de la mienne font un beau métal :

L'alliage au chaud du lit, au magma de l'amour
Se fond en un lingot plus dur que l'obsidienne.
La chambre est une forge et nos cœurs sont des fours
Où pépites et miel font menottes et chaînes.

L'amour inoxydable à l'assaut de la chambre !
Rendons-nous quelques heurts : si tu veux je me cambre,
Ma main sur ton visage et ma masse en ta main.

Je reçois l'or bouillant. Tu reçois mon sourire.
Le libre nous forgeons par le bronze et l'étain.
Pour les petits matins, tant de silex soupirent.

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