La première fois, c’était un dimanche ; du moins je croyais que c’était dimanche 1er mars 2015. Bien au chaud dans mon lit douillet, je rêvais de quelque chose d’agréable, quand le téléviseur s’est mis en marche à six heures du matin. À travers un bruit de friture, accompagnée d’images hypnotiques, une voix d’homme annonçait en boucle qu’en ce 29 février 2015, on me proposait une mission. Dans un premier temps, j’ai pensé que c’était juste un rêve bizarre, et quand j’ai compris que j’étais vraiment réveillée, j’ai cru à un canular. Mais mon interlocuteur m’a mise au défi : je n’avais qu’à aller voir si c’était vrai ou non. Je ne sais pas pourquoi j’ai accepté. Parce que j’étais mal réveillée, dans un état intermédiaire entre le rêve et l’éveil, peut-être. Ou par curiosité, pour vivre une aventure inédite, exceptionnelle. Une fois dans le « taxi », j’ai eu un moment de doute, de terreur, presque : ça aurait pu être un cinglé qui m’enlevait pour me faire du mal.
En fait d’aventure exceptionnelle, c’était une journée dans un laboratoire qui m’attendait, où on s’occupe d’une machine. Depuis là, tous les 29 février qui ne figurent pas sur le calendrier, on me réveille de la même manière à six heures du matin et je me prépare pour mon rendez-vous avec mon chauffeur. Dans cette voiture, la banquette arrière est séparée des sièges avant par une paroi ; cette partie de l'habitacle est aveugle. Bien que je sois condamnée à tout oublier de cette journée jusqu’à ma prochaine mission, on ne veut pas que je sache où se situent les locaux de cette curieuse entreprise.
Les ingénieurs qui ont une bonne connaissance des machines complexes ont certainement un travail passionnant, mais les gens comme moi, sans compétences particulières, doivent se contenter de surveiller que la machine fonctionne normalement et, de temps en temps, d’y introduire des objets. Normalement, on devrait aussi en récupérer, mais jusqu’à maintenant, rien ne nous est jamais parvenu.
Il me semble que ce qui ressort de ce récit est un certain ennui. Dans ces conditions, on peut se demander pourquoi je continue ce travail. Eh bien j’aimerais savoir à quoi ça sert, tout ça : cette machine, ces objets qu’on envoie je ne sais où dans une cabine qui ressemble à un ascenseur. J’aimerais comprendre juste un moment, même si je dois tout oublier dans quelques heures.
À chaque occasion, je tente de me perdre innocemment dans les couloirs pour arriver peut-être à écouter derrière certaines portes, je déploie des trésors d’ingéniosité pour tenter, sans me faire prendre, d’accéder à des écrans ou des papiers qui m’apporteraient quelques éclaircissements. Mais jusque-là, toutes mes tentatives ont été vaines. Si ma promenade d’aujourd’hui ne m’a rien appris, il y a quand même eu un progrès : on a trouvé un téléphone portable dans la cabine. Il était cassé, mais c’était un modèle de 2015. Je crois même que c’est moi qui l’ai déposé là à l’époque.
Ma pause est bientôt terminée et il y a déjà des gens qui retournent à leur bureau. Je me rends donc sagement à la cafétéria pour manger un peu. Après m’être composé un repas avec le peu de victuailles qui restent, je m’installe avec mon plateau dans un coin de la salle pour avoir une vision d’ensemble. Il n’y a plus grand monde, mais je repère une femme d’un certain âge à l’air désabusé que je crois avoir déjà vue précédemment. Quand nos regards se rencontrent, elle se lève et vient s’asseoir en face de moi.
— Je peux ?
Je hoche la tête, bien que ce soit une question rhétorique.
— J’ai vu ton petit manège, déclare-t-elle sur le ton de la confidence. Tu n’apprendras rien de cette manière et si on te surprend, tu vas te faire virer. Mais je suis sûre que tu as déjà une idée de ce qu’on fait ici.
Elle me considère d’un air entendu et moi, surprise, j’attends la suite de son discours.
— Tu ne vas pas me raconter que tu ne sais pas du tout à quoi peut servir cette machine qu’on cache si bien et autour de laquelle on fait tant de mystère.
— Peut-être… à voyager dans le temps ? lancé-je en pensant dire une énormité.
— Pour le moment, elle ne fonctionne pas bien, poursuit mon interlocutrice. Mais oui, c’est à ça qu’elle pourrait servir si on arrivait à la mettre au point. Ça fait une éternité que des gens comme nous travaillent dessus et on a beau être au XXIe siècle, on n’est pas près d’y envoyer un être humain. Tu as vu dans quel état reviennent les objets.
Cette conversation est surréaliste. Cette femme a l’air tout à fait sérieuse : ou elle croit à ces histoires, ou elle est bonne comédienne et elle cherche à me mystifier. Méfiante, je poursuis le dialogue tout en essayant de comprendre quel est son but.
— Oui, le seul que j’ai récupéré est cassé. Mais ce n’est pas ça le plus bizarre.
— Il n’a pas été envoyé aujourd’hui, conclut-elle.
Mais je me demande si elle l’a deviné ou si elle le sait.
— En effet. Seulement, ça aurait été plus drôle s’il venait du futur.
— C’est vrai, répond ma collègue en souriant. Mais pour le moment, on envoie des objets sans savoir où ils vont, ou plutôt « quand » ils vont. Il y en a de temps en temps qui reviennent, mais jamais ceux qu’on attend. Le résultat est complètement aléatoire.
— Tu es la première personne que je rencontre qui ne fasse pas de mystère. Pourquoi tu me racontes ces choses ?
— C’est la dernière fois que je viens. Je suis malade et il me reste à peu près une année à vivre. L’année prochaine est une année bissextile, alors voilà...
— Oh, je suis vraiment désolée…
Cette révélation plombe un peu l’ambiance et je ne sais pas quoi lui dire.
— Ne sois pas désolée. Je préfère que tu fasses comme si de rien n’était. Au fait, tu sais que les années bissextiles, ce n’est pas pour rééquilibrer le calendrier ?
— Non, je ne savais pas. Elles servent à quoi ?
— C’est pour la maintenance et les améliorations de la machine.
Cette dernière révélation me permet de rebondir pour finir la conversation sur une note plus légère : je raconte quelque bêtise qui donne lieu à un petit moment de délire et nous retournons travailler.
Ce téléphone revenu de 2015 tend à démontrer que cette histoire de machine à voyager dans le temps n’est pas complètement absurde. Si c’est vraiment là-dessus que nous travaillons, ça pourrait devenir intéressant. Mais pour ces missions, on ne prend que des célibataires qui vivent seuls et qui dorment seuls la nuit du 28 février. Alors il suffirait que je trouve quelqu’un pour ne plus avoir l’occasion de venir travailler ici. Je peux toujours me consoler en me disant que dans ce cas, je serai dans l’ignorance, mais heureuse.
C'est agréable à lire et mystérieux même si j'avais plus l'impression d'un début de roman de SF que d'une nouvelle fantastique xD
Je vois que c'était un concours, il devait donc y avoir des contraintes.
Pas vu de fautes.
Bien à toi !
Effectivement, il y avait des contraintes, mais j’ai aussi été très limitée par le temps, parce que les idées me sont venues un peu in extremis.
J’ai dû me forcer à écrire parce que je tenais vraiment à participer. Au début, il me semblait que mon histoire était barbante, alors j’ai intégré l’ennui dans le récit en l’attribuant à la narratrice avec la phrase : « Il me semble que ce qui ressort de ce récit est un certain ennui. » Je crois que c’est là que l’inspiration est enfin venue.
Vu les circonstances, je m’estime heureuse de m’en être finalement assez bien sortie. :-)
Merci pour ton commentaire.
La lecture était bien fluide, surtout quand on sait que le tout fut écrit en un jour.
En effet, je n’ai eu que quelques heures pour écrire, l’inspiration m’étant venue tardivement.
Merci pour ton gentil commentaire.
Tu auréoles ton récit de beaucoup de mystères, haha !
Je me questionnais aussi sur la femme d'un certain âge : est-elle, en réalité, la narratrice du future qui aurait réussi à voyager dans le temps avec la fameuse machine ?
Enfin je vais sans doute trop loin !
En tout cas, c'était agréable à lire, car ton style est fluide et clair :)
Merci pour cette nouvelle !
Oui, le mystère est une composante importante du récit.
La femme d'un certain âge n'est pas une autre version de la narratrice.
Je voulais montrer un projet secret autour duquel on fait toute une histoire, pour lequel on fait de grosses dépenses, mais qui est foireux.
Merci d'avoir passé par ici et d'avoir laissé ce gentil commentaire.
Je trouve quand même que le personnage est bien sage ! Ça me rendrait hystérique de voir une machine pareil ! Tous ces mystères toutes ces questions ! Elle a les moyens de voir plein de choses, justement, parce qu’elle est sage tout le reste de l’année : ne peut-elle pas en profiter juste un jour ?
Comment se fait il qu’elle se souvienne des fois précédentes où elle est venue si « ils » lui font oublier à la fin de chaque journée ?
Et la dernière mission de la collègue ? N’avait - elle pas envie de tester la machine ? Peut-être que ça l’aurait sauvée ?
Bravo pour cette idée, j’aime les machines ! C’est un beau jouet que tu as mis en place qui ouvre plein de possibilités et d’univers.
Pour une prochaine histoire, voici un conseil que m’a donné un éditeur : il faut que le personnage principal soit actif. (Sur le coup j’étais vexée mais j’ai gardé ça en tête pour la nouvelle du 29 février et ça m’a évité de laisser le personnage juste observer les événements sans rien faire).
Bravo pour cet univers Fannie ! Au plaisir de te lire à nouveau.
Le CERN : j’aurais dû y penser. :-) C’est vrai que la protagoniste est bien sage, mais si on la surprend à faire quelque chose qu’elle ne devrait pas faire, elle risque d’être virée, donc écartée du projet. J’imagine que les gens qui travaillent sur cette machine se souviennent d’une fois à l’autre parce qu’on réactive leur mémoire avec la friture télévisuelle quand on les appelle. Ça évite de les réinitier à chaque fois ; sans souvenirs, la collègue désabusée n’aurait pas pu lui raconter toutes ces choses. Elle ne se risquerait pas à essayer la machine sur sa personne parce que pour le moment, elle ne fonctionne pas, puisque tous les objets qu’elle restitue sont cassés. Je voulais aussi montrer un grand projet un peu foireux.
Concernant les personnages, je crois que je fonctionne à l’envers. Souvent, celui dont je donne le point de vue n’est pas le personnage principal, mais celui qui « tient la caméra ». Probablement que cette tendance ressort un peu dans ma nouvelle.
Merci pour ton commentaire enthousiaste et intéressant.
Bonne idée d’explication pour ces 29 février. On est tout de suite embarqué dans la réalité de ton personnage. On sent aussi qu’il y a des questionnements profonds tout au long de ton récit. Ça en fait une fiction presque philosophique sur le pourquoi du comment de nos efforts, du travail, de nos relations, aux autres, à soi… Merci pour ce partage :)
Comme j’ai eu beaucoup de doutes en rédigeant, je craignais d’écrire une histoire barbante. Je suis d’autant plus contente que tu te sois sentie embarquée et que tu perçoives des interrogations que je n’y ai pas insérées sciemment, mais qui sont présentes à mon esprit.
Merci pour ton gentil commentaire.
Il me semblait qu’il fallait un projet extraordinaire pour justifier une organisation secrète de cette ampleur. Mais pour le moment, cette machine ne fonctionne pas. Je voulais aussi montrer un projet un peu foireux. :-)
Merci pour ton commentaire et tes compliments. Les corrections, je crois que c’est une manie irrépressible chez moi. ;-)
Cette nouvelle, bien écrite, me donne l'impression d'être montée dans un train et d'être descendue à l'arrêt suivant, en ayant partagé un morceau de vie avec cette héroïne. On ne sait rien d'elle avant, ni après et le pendant est énigmatique, cela donne envie d'en savoir plus !
C’est une jolie métaphore très évocatrice que tu fais là. C’est vrai que je ne révèle pas grand-chose de ce projet de voyage dans le temps. J’ai pris le parti de raconter l’histoire du point de vue de la protagoniste, en partie parce que je n’ai pas eu le temps d’échafauder tout ce qui se passe en coulisses.
Merci pour ton commentaire et tes compliments.
Quel plaisir de te lire Fannie ! Tu te lances pendant les concours, ce que tu faisais pas au début, et ça me rend toute contente =3
Surtout que tu écris bien. Tu ne te perds pas en circonvolution et tu as une façon d'aborder le thème qui plaît. Là où on a tous fait (enfin, pour l'instant, j'ai pas tout lu) dans le surprenant, tu racontes la maintenance d'une machine avec une héroïne qui reconnait que bon, c'est pas passionnant, et en plus, elle oublie à chaque fois.;
Je trouve ça cool comme parti pris ! La conversation sonne naturelle aussi, et ça c'est pas facile (je pense qu'en insérant des incises tu pourras la rendre encore plus rythmée !)
Bravo pour ta participation chère Fannie
C’est vrai que je n’ai participé à aucun concours entre Noël 2016 et Halloween 2018. Comme je suis plus souvent en mode blocage qu’en mode écriture, participer à des concours m’oblige à écrire sur commande. D’ailleurs, je trouve toujours l’idée qui m’inspire un peu au dernier moment, quand je me sens au pied du mur. J’active probablement le même mécanisme qu’autrefois pour mes rédactions scolaires. C’est plus difficile sur un projet plus long.
Ta remarque sur les incises me laisse songeuse ; en fait, je pensais justement qu’il fallait éviter d’en mettre trop. Reste à trouver le juste milieu, pour rythmer le dialogue sans l’alourdir. :-)
Merci d’être venue me commenter ; ça me fait plaisir. Merci aussi pour les compliments.
J'ai bien aimé cette histoire, tu as très bien rendu l'atmosphère mystérieuse qui plane dans les locaux de cette drôle d'organisation, ainsi que les réflexions de ton personnage principal. J'ai apprécié ton choix de ne donner que peu d'explications à la fin quand aux motivations des gens à l’œuvre, ce qui permet de conserver presque intacte la curiosité du lecteur.
Il faut dire que j’ai imaginé ce qui se passait du point de vue de la narratrice et que je n’ai pas eu le temps d’échafauder les dessous de cette histoire. J’ai donc opté pour une vision partielle, qui ne lève qu’un coin du voile. J’ai eu beaucoup de doutes en écrivant ce récit, alors je suis d’autant plus contente qu’il t’ait plu et que tu le trouves réussi.
Merci pour ton gentil commentaire.
Et cette explication digne d'une théorie du complot XD
Par contre le héros est une femme ? Je sais pas pourquoi j'étais persuadée que c'était un homme !
Brefouille, bravo à toi !
En effet, j’ai pensé à une théorie du complot. Mon fils est en plein dedans parce qu’il doit faire une sorte de mémoire et c’est le sujet qu’il a choisi. Mais finalement, je n’ai pas trouvé mon idée dans les théories du complot que j’ai survolées.
C’est marrant que tu aies pensé que le héros était un homme. Habituellement, mes protagonistes sont surtout des hommes, mais là, je me suis dit que ce serait bien de mettre en scène des femmes, pour une fois… :-)
Merci pour ton commentaire.
La machine à remonter le temps était une super idée, très originale ! J'ai vraiment beaucoup aimé comment tu as écrit cette nouvelle, ta plume est très belle ! Bravo !
Merci pour ton commentaire et tes compliments. Ça fait chaud au cœur. Cette idée était un cadeau de dernière minute de ma muse, habituellement si avare. :-)
Tu as eu aussi une belle idée avec cette machine à remonter le temps et la rencontre avec la vieille femme à la fin donne un côté fantastique inquiétant à ton texte. Tu as aussi une prose entraînante, des phrases assez longues qui me font penser justement aux engrenages que tu as mis en couverture, qui nous entraînes de l'une à l'autre dans un rythme lent mais certain.
Je me permets aussi de te poser une question dans ce commentaire (ça n'est pas le lieu mais comme le forum est en panne...): es-tu correctrice dans la vie? Parce que tu fais des remarques très précises dans tes commentaires.
Bises
Merci pour ton commentaire et tes compliments. En fait, j’ai eu tellement de peine à trouver une idée exploitable et j’ai commencé à rédiger avec tellement peu de conviction que j’ai craint d’écrire quelque chose de barbant. Finalement, il semble que je ne m’en suis pas trop mal sortie. :-)
Correctrice, c’est ma vocation manquée, je crois. (Quand j’étais en âge d’étudier, je n’avais que la musique en tête.) Mais pour le devenir (en Suisse), je devrais faire un apprentissage de deux ou trois ans dans une imprimerie ou une maison d’édition. Outre le fait que j’aurais peu de chances d’être prise vu mon âge avancé, je ne me sens plus le courage de commencer une telle formation, d’autant plus qu’il faut acquérir des connaissances techniques et avoir un bon niveau dans une deuxième langue. Ce qui m’intéresse, c’est vraiment la langue française.
Bises
C’est vrai qu’entre de mauvaises mains, une telle invention pourrait faire de terribles dégâts. Mais encore faudrait-il qu’elle fonctionne. Dans ma nouvelle, je voulais justement présenter une machine foireuse qui est encore loin d’être opérationnelle et qui ne le sera peut-être jamais. C’est probablement passé inaperçu, mais il y a une touche de dérision, dans cette histoire.
Alors rassure-toi, ce n’est pas pour demain. ;-)
Merci pour ton commentaire.
L'idée qu'on ne la fasse travailler dessus que le 29 février me rend aussi très curieuse, mais bon, tout rend curieux parce que bon, visiblement, ça fait longtemps que ça dire sans que personne ne s'en rende compte et ya un gros truc derrière.
Une nouvelle bien mystérieuse qui donne envie d'en savoir plus !
Il faut dire que le mystère est aussi présent dans ma tête, parce que je n’ai pas eu le temps d’échafauder ce projet secret en détail. ;-)
Je ne sais pas si ça respecte les règles du genre, mais j’imaginais que les personnes engagées se souvenaient de leur travail, cette mémoire-là étant activée chaque fois qu’ils sont appelés. Les jours normaux, ils oublient tout de ces incursions hors du temps.
En gardant le secret, les cerveaux de ce projet évitent qu’on tente de leur voler leurs idées, leurs plans, leur équipement, ou qu’on essaie de les stopper, de détruire leur machine ; ils pourraient avoir des concurrents ou des détracteurs. Là, si quelqu’un sort du rang, ils le virent et il oublie tout.
À vrai dire, je ne sais pas si j’aurais assez d’imagination pour en faire une histoire plus longue.
Merci pour ton commentaire.
C'est une atmosphère bien étrange que tu nous campes là. Tu nous embarques bien, et je n'ai qu'un regret, que tu n'aies pas eu plus de temps pour poursuivre cette histoire...
C’est vrai que le temps était limité, d’autant plus que les idées me sont venues un peu au dernier moment. Alors je suis déjà contente d’avoir réussi à écrire quelque chose qui se tient, même si le lecteur reste un peu sur sa faim.
Merci d’être venue me commenter.
J'avoue que je ne sais pas si je serais montée dans le taxi à la place de ton héroïne ! J'aime beaucoup l'idée de ces expériences secrètes, faites à l'aide de célibataire pour ne pas éveiller les soupçons.
Cela donne envie de trouver des stratagèmes pour ne pas oublier d'une année sur l'autre !
Probablement qu’à sa place, je n’y serais pas montée moi-même. :-)
En fait, j’imaginais que les gens engagés dans ce projet se souvenaient d’une fois à l’autre. Ils auraient une mémoire « parallèle » qui se réactiverait uniquement les jours où ils sont appelés ; le reste du temps, ils ne s’en souviendraient pas. S’il fallait leur réexpliquer le travail à chaque fois, ce serait difficile d’avancer.
Merci pour ton commentaire.
Quelle ambiance étrange tu as créé pour cette nouvelle ! On oscille entre le mystère, le fantastique, l'enquête et on finit avec cette saveur douce amer.
C'est joliment écrit !
Merci d’avoir passé par ici, en tant que première commentatrice de cette nouvelle. :-)
J’ai cru ne pas y arriver : les idées me sont venues un peu au dernier moment. Je suis contente d’avoir persévéré.
Merci pour les compliments.