La mer,
Inconnue et profonde,
Recèle de mystères,
Qui sont vieux comme le monde.
Ses vagues se levant,
Sur la plage retombant
Se déploient et se retroussent,
A l’envie de la lune.
Pour le plaisir des marins ou le malheur des mousses,
Qui volent comme des plumes,
Atterrissant sur terre,
Ou dans les profondeurs.
Querelle est faite avec l’air,
Se battant avec ardeur,
Les deux visages du monde,
Dans une ronde,
Ils se sont lancés,
Sans jamais pouvoir gagner.
C’est comme jouer aux dés,
Malheur s’ils sont pipés.
Car la mer,
Avec des habitants en son centre,
Se voie entourée de serres,
Celles-ci sortant de leur antre,
Viennent la griffer,
Mais se met-elle à riposter.
La mer se voit indépendante,
Mais le monde ignorant,
Car l’air est la survie,
Sans lui il n’y a pas de vie,
Pas d'enfants, de savants.
La mer est fière,
Austère,
Attend de riposter,
Attend de se relever.
J'ai lu avec plaisir tes poèmes, évoquant la nature et les saisons. J'adore celui-ci. Il est très abouti et recèle comme la mer bien des trésors, avec de belles personnifications. Bravo !
Bonne continuation !