La Mort

Oiseau de malheur vient à moi, détruit moi.

Mon heure est venue et la mort le sait.

Vêtue du désespoir des mortels jamais elle ne renait

Car immortel qu’elle est, elle est venue me faucher.

 

Son souffle glacial et froid

Ote cœur et âme de tout ce qui respire.

Je la fuis, tenant à ma vie.

Pleurant, tremblant, redoutant, je m’attends à en souffrir.

 

Mon cœur galope et je suis tout en émoi

Car je la voie au loin qui creuse.

Puis, elle s’avance, s’approchant pour me tuer.

 

Dans les airs son arme tournoie,

Mais au lieu de me faucher, elle fait de moi Faucheuse.

A mon tour de voler afin d’exister.

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