La nuit souterraine

Dans cet obscur backroom taggé de toutes formes,
Il n'y avait pas de puits, il n'y avait pas de sources
D'eau ni de fontaine. Seule la Grande-Ours
Tarit nos soifs d'éthers, rendit nos voix difformes.

Quelle métamorphose en ce tas d'ombres lâches
Qui, tourné de plaisir, devint l'ombre d'Hadès !
Quel est donc le secret que tous les astres cachent ?
Ces astres qui la nuit font lumière et l'ivresse

Aux Soleils des salons que les caves promettent
Sous la brique et cousus du plus fin des fils d'or.
À l'aube un jour renaît. La nuit meurt. L'amour dort.

Il reviendra demain le grand vaisseau des bêtes,
Qui traverse la nuit comme vont les comètes
Et qui laisse à nos fronts le baiser de la mort.

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