L’homme refuse de m’aider, mais son regard semble dire autre chose. Il me fait penser à un crayon miteux. Sa peau noire est tachetée de sciure ; il a un corps long, déformé et criblé de stigmates comme si des ongles l’avaient lentement élimé.
— Arrête de m’observer ! Déguerpis, gamine !
— Vous êtes sûr que vous ne reconnaissez pas ce symbole ?
Il secoue négativement la tête sans même prendre la peine de jeter un coup d’œil à mon tatouage sur mon bras.
— Et vous connaissez le mot PATRICE ?
— Je connais surtout la police. Je vais les appeler.
— Vous n’oseriez pas.
— Je peux avoir une ristourne énergétique si je te livre aux autorités.
— Vous me décevez monsieur.
— Passe ton chemin, gamine.
Je serre dans ma main le mot de ma mère. Mes doigts se crispent sur le papier comme si j’essayais d’y puiser de la force.
La chaleur humaine est un feu qui s’éteint. Cherche la PATRICE, là-bas, tu y trouveras les liens perdus.
Devant les poings serrés du gardien, je finis par tourner les talons, mes chaussures à semelles recyclées font un bruit infernal dans le couloir.
Dès que l’homme est hors de vue, je sonne à une autre porte.
J’entends du bruit à l’intérieur puis une voix nasillarde s’élève.
— Que voulez-vous ?
— J’ai seulement quelques questions. Pourriez-vous ouvrir ?
L’entrée se déverrouille et une femme d’un certain âge apparaît. Une chemise de nuit violette l’enveloppe complètement, on dirait un nénuphar ; son cou d’une blancheur de nacre révèle des marbrures qui deviennent des rides sur ses joues.
Je souris. Je vois principalement les gens à travers le prisme de leur caméra ou de leur téléphone, tout le monde utilise des filtres, et c’est vraiment loin de la réalité.
— Que veux-tu ?
— Est-ce que vous connaissez ce symbole ?
La vieille dame pose son regard fatigué sur mon bras et se fige.
— Les réseaux autres que la Matrice sont interdits. Tu ne devrais pas montrer ce symbole à n’importe qui.
— Oh! vous connaissez alors ! Dites-moi en plus ! S’il vous plaît !
La femme me referme la porte au nez. Je m’adosse contre le mur en soufflant, profondément déçue. Je frappe à nouveau puis j’attends avec le vain espoir que cette habitante ait pitié de moi.
Depuis que le parti de la Matrice a pris le pouvoir et a installé une dictature écologique et sanitaire, ma mère dit que nous avons perdu toute connexion réelle entre nous. Je ne suis pas d’accord avec elle. J’ai des liens avec mes amis même si je les vois seulement en visio. Je m’entends très bien avec mon équipe de volley-ball virtuel. Nous gagnons de nombreux matchs et je suis très proche d’eux.
Bien que nos mobilités soient réduites au maximum, je connais aussi mes voisins et parfois nous discutons sans nous insulter. Ma mère dit que l’indifférence et la malveillance l’ont emportées, mais que ce n’est pas le propre de l’humain. Elle répète que sa religion c’est la bienveillance. En vérité, je pense que je saisis mal la définition de ce mot. Au début, j’associais cela à l’amour maternel or, c’est réducteur, il paraît.
Lassée par l’attente, je commence à marcher dans le couloir. Un crissement retentit puis une voix m’interpelle.
— Petite !
Je me retourne. La femme tient dans la main une écharpe bicolore qu’elle me tend. Aussitôt revenue sur mes pas, je l’attrape et l’enroule autour de mon cou. Des effluves de roses et de fleurs d’oranger s’en dégagent, c’est agréable. Je dévisage la femme avec un sourire aux lèvres.
— Merci ! À quoi cela va-t-il me servir ?
— Tu verras.
Mes yeux roulent vers le plafond, puis, devant l’insistance de la vieille dame, je reprends ma marche. Vraiment, les vieux sont bizarres. Déjà, ma mère est étrange, mais cette dame là, c’est pire ! Je me demande si elle a voté pour la Matrice. Si elle les soutient toujours. Au contraire de ma mère.
Au début, ma mère a cru en ce nouveau parti, elle voulait du changement, elle disait que l’humain étouffait la planète, que des grandes mesures écologiques étaient nécessaires. Plus petite, elle me serinait avec la transition énergétique, la sauvegarde de la biodiversité, le bilan carbone. Pour une fois, un parti a mis en place ce qu’il prônait et ça a marché. Les gens ont accepté ce nouveau système, ces nouvelles contraintes et restrictions. Plusieurs pays l’ont mis en place et si la planète n’est pas guérie, on a évité le pire. Je suis juste un peu déçue d’être la génération qui paye pour les autres.
J’agite l’écharpe dans les airs en imaginant qu’il s’agit d’un fouet et que ce fouet va expier tous mes maux.
Je réalise quelques mouvements d’attaque. Vlan, un matricien en moins. Vlan les restrictions, vlan les interdits. À moi la liberté !
Soudain, j’entends un bruit de cavalcade et je me pétrifie. Le premier gars a dû appeler les matriciens. C’est bien ma veine. Qu’est-ce que je vais pouvoir leur dire ? Je ne suis pas dans ma zone et mon quartier est en télétravail et en courses distancielles pour les trois prochains mois donc je ne suis même pas censée sortir. Je sens mon cœur s’accélérer, mes mains devenir moites. J’ai tendance à beaucoup transpirer quand je suis anxieuse ; cela ne va pas m’aider à cacher les raisons qui m’amènent ici. Je jette un coup d’œil à ma montre connectée et je fais défiler les attestations. Visite d’urgence à un membre de la famille. Je ne peux cocher que cette option. Alors que je génère l’attestation, j’accélère le pas. J’ignore où je vais, j’ai l’impression d’être poursuivi, mais je ne sais plus d’où viennent les bruits. Devant ? Derrière ? À gauche ? À droite ?
La peur au ventre, je bifurque dans un couloir et me fige. Je suis nez à nez avec une matrouille. Ils sont trois. Le plus âgé doit avoir trente ans. Les autres ont la vingtaine. Ils portent l’emblème de la matrice sur leurs vêtements, deux cercles concentriques avec un arbre au centre.
— Ton empreinte carbone, m’ordonne le plus âgé.
J’obtempère immédiatement et lui tends ma montre connectée sur laquelle on peut lire les données. Celui-ci jette un œil sur mon graphique. Mon empreinte est plutôt bonne, si on met de côté mon entorse actuelle, j’ai bien respecté les règles, pas d’utilisation abusive d’ordinateur, peu de transports, j’ai réduit ma consommation de viande au minimum aussi. Je suis une bonne citoyenne.
— Qu’est-ce que tu viens faire par ici ? reprends l’homme. Ce n’est pas ton quartier…
Je lui montre mon attestation en priant pour qu’aucun des trois ne remarque mes tremblements.
— Tu n’as pas mentionné l’adresse.
— Justement, c’est la porte derrière vous…
Les matriciens se décalent et je vois donc l’appartement que je viens de désigner. Au-dessus de la poignée, il y a un immense dessin d’une main robotique avec un doigt d’honneur. Je me décompose sur place.
— C’est une blague ? me demande le plus jeune.
Je le fixe, la mâchoire tellement serrée que j’en ai mal aux dents. Je me retiens d’exploser de rire.
— Non… Je vous assure.
— On t’accompagne.
Encadrée par la troupe, j’avance le cou rentré dans les épaules, tripotant nerveusement mon écharpe. Nous arrivons au bout du couloir. Je prends une profonde inspiration et je sonne. Je sens la sueur dégouliner dans mon dos. Le doigt d’honneur est vraiment bien réalisé, une insulte de grand maître.
Je perçois des bruits de casseroles, une cavalcade, des grognements. C’est finalement un garçon de mon âge qui ouvre, un peu plus âgé. Quinze ans peut-être ?
— Hé, salut cousin ! je lance platement.
C’est pathétique, je vais finir d’un instant à l’autre en détention, c’est sûr.
L’adolescent m’observe de haut en bas puis son regard s’arrête sur l’écharpe.
— Salut cousine. Tu t’es perdue encore une fois ?
— Oui. Désolée. Je peux entrer ?
— Oui, oui.
Mon prétendu cousin me laisse passer puis ajoute en direction des matriciens.
— Merci de l’avoir accompagnée.
Notre petite improvisation a fonctionné, car les autorités finissent par tourner les talons. Je n’en reviens pas. Une vague d’adrénaline et d’euphorie m’envahit. J’ai envie de sauter partout.
L’adolescent referme derrière moi et m’observe. Je me sens rougir sous son inquisition ; je me demande pourquoi je suis sortie avec cette salopette toute moisie, ses chaussures de clown, ce gilet jaune. L’écharpe doit terminer le total look années 2020. La honte.
— Tu fais quoi ici? me questionne-t-il.
Il a une voix agréable, ni trop grave, ni trop aiguë, très suave. J’ai subitement envie de me blottir dans sa voix, puis contre lui : cette pensée me rend aussi réactive qu’un chewing-gum.
— Alors ? reprend-il.
— Je cherche ma mère, elle a rejoint le réseau PATRICE et elle m’a demandé de la retrouver. Je n’ai que l’adresse de cet immeuble.
Je crois que j’ai parlé très vite, j’espère qu’il a compris.
— Bon, très bien. Suis-moi alors.
J’hésite un instant. C’est la première fois que je visite un appartement autre que le mien. Son logement est plus grand. Il y a du plancher au sol et de la mousse par endroit. Oui de la mousse qui pousse un peu partout. Les murs ont l’air d’avoir une âme, il y a des trous, des moisissures, des tableaux avec des textes à l’intérieur et entre les deux, des dessins. Le papier peint a vécu au moins trois guerres mondiales. J’ai l’impression que cette demeure est vivante, ça me change de mon trois pièces aseptisé.
— Attends dans le bureau, je vais voir si la grenouille peut te recevoir.
La grenouille. Très bien. Tout à fait normal. Tout à fait attendu. Entre le doigt d’honneur de l’entrée, la mousse et la grenouille, je suis dans un endroit qui respire la normalité.
J’entends des pas résonner puis une personne pénètre dans le salon. Devant le visage de la femme, il y a un écran 3D avec l’image d’une grenouille. Je ne vois pas les traits sous le masque. Certainement pour se protéger. Pas bête.
— Tu cherches à nous rejoindre ?
— Oui, vous n’étiez pas facile à trouver. Je souhaite revoir ma mère, elle doit être avec vous.
— Comment s’appelle-t-elle ?
Je lui donne son nom.
— Son nom de plume pas son vrai nom.
Je m'exécute. Le visage virtuel du batracien sourit.
— Bon, rends-toi dans la pièce adjacente. Si tu discernes l’entrée de la PATRICE alors tu seras acceptée et tu la retrouveras.
Je me dirige vers la salle qu’elle me montre du doigt. Celle-ci est plus sobre, mais elle a une vue virtuelle sur la montagne. C’est magnifique. On peut voir la station de ski. Aujourd’hui, plus aucune ne fonctionne : trop énergivore.
J’examine les murs, les fenêtres, le sol, à la recherche d’une porte secrète, d’une trappe. Non. Rien de rien.
Je remarque enfin un miroir. Il occupe toute une partie de la salle. Je m’approche dans un chatoiement de lumière. Mon reflet apparaît comme délavé : je suis une aquarelle, je dégouline.
Sur la surface de la glace, une cascade s’agite. J’entends presque son ruissellement qui m’attire et m’appelle. C’est un miroir d’eau. Je tends ma main et celle-ci traverse le liquide et disparaît. Je m’avance et tout mon corps entier se dissipe, s’estompe.
Un sentiment de quiétude m’envahit.
Je sais, avant même de rejoindre l’autre côté, que ce sera mon refuge.
J'ai adoré lire cette histoire. C'est toujours aussi bien écrit, fluide, et drôle aussi ! J'ai bien souri avec la remarque sur la Grenouille, la mousse etc ^^
On a envie d'avoir la suite, c'est sûr ! Quel monde se cache derrière le miroir ? Bravo d'avoir réussi à utiliser le contexte actuel avec finesse, très bien joué !
Le personnage principal est tout de suite attachant.
Vraiment très plaisant à lire !!
Ce futur que tu décris me rend très curieuse. Une "dictature écologique et sanitaire", il fallait l'inventer. On se reconnaît un peu trop bien dans l'héroïne qui génère son attestation de sortie à l'arrache ! Le "total look années 2020" m'a fait ricaner. Merci pour ce texte !
Oui, l'attestation se sortie, je pense que ça rappelle pas mal de souvenirs XD
Je retrouve ton écriture si fluide et agréable à lire ! Le rythme est parfait aussi : on entre très vite dans le sujet et on est embarqué jusqu'au bout. Et ce petit contexte dystopique posé en quelques phrases... j'aurais voulu que ça continue ! Mais bon, tu n'en es pas à ton coup d'essai, pour les dystopies ;)
Alors les références, je crois que j'en ai quatre, mais je pense qu'il y en a d'autres qui ne me reviennent pas. C'est un excellent moyen de tenir encore plus tes lecteurs en haleine en tout cas XD
Bravo pour ce texte !
Oh trop contente de te revoir sur un de mes textes ! ça me manque les phases où on passait notre temps à se lire^^
Merci pour tes remarques ! Tu n'es pas la première à me dire que tu aurais aimé que cela continue ! C'est une idée :p
Bien pour les références, tu les as presque toutes !
Pleins de bisous volants <3
Excellent texte sinon, qui se lit très bien sans les références (j'en ai trouvé 5 et je suis sûre qu'il y en a plus !), mais qui est doublement savoureux lorsqu'on les repère.
La pilule se trouve en Italie, plus précisément à Naples ( trop hâte de te revoir d'ailleurs <3)
Je suis contente si tu as aimé la lecture et que tu as trouvé quasi toutes les références :D
Pleins de bisous volants
Très beau texte ! Il y a d'excellentes idées, comme celle d'avoir poussée à l'extrême la politique environnementale, qui peut effectivement devenir liberticide si on n'y prend pas garde. Ton écriture est top qualité, très agréable à lire, et j'ai apprécié le soin que tu as apporté pour aérer le texte. Les dialogues sont supers, et la décoration de la porte d'entrée du jeune homme d'une 15zaine d'années m'a fait mourir de rire, ahaha. Le terme "matrouille" était super bien trouvé. Ces libertés prises avec le champ lexical est très efficace pour permettre de se mettre dans l'ambiance. Bref, un grand bravo à toi, et sincèrement merci pour ta participation, ça m'a fait grand plaisir de te découvrir à travers cette histoire de concours ^^
Merci pour toutes tes remarques, cela me fait très plaisir de voir que tu as aimé la lecture et mon imagination :p
Au plaisir !
Quoi dire quand tout à déjà été dit ahah
Comme tout le monde, j'adore ta plume (mais ça tu le sais déjà ahah) et j'aime vraiment l'idée que PA puisse être un lieu de recueil, mais également de résistance !
Le recueil, c'est vraiment ce que je ressens tous les jours. Cette commu m'a tant apporté !
Et finalement aussi la résistance ! Parce qu'ensemble on lutte, on dénonce, avec nos mots on renverse les clichés, les inégalités, les injustices !
Tu as comme à chaque fois réussi à imager des concepts pourtant pas simple avec une finesse !
N'arrête jamais d'écrire, s'il te plaît ! <3
C'est toujours un plaisir de te voir sur un de mes écrits <3
Merci pour ces compliments, tu me redonnes foi en ce que j'écris, tu les sais ça ? :D
Je t'avoue que je n'ai pas compris ce que tu voulais dire par lieu de recueil ? de recueillement ?
Ou alors , je ne connais pas tous les sens du mot recueil...
C'est tout à fait vrai ce que tu dis sur la résistance ! J'aime bien voir PA comme un lieu de résistance <3
"Tu as comme à chaque fois réussi à imager des concepts pourtant pas simple avec une finesse !" => merci <3
"Mdr faut savoir que ça presque donné envie de me tatouer le logo de PA mdrrrr too much ?" => viens on le fait ensemble :p
MDr oui j'ai raconté n'imp, c'est bien possible ! Je voulais dire un endroit où on se sent bien, en sécurité, un lieu où la bienveillance est présente et importante ;) (du coup, c'est quoi le mot pour ça ? mdr)
Ne me chauffe pas trop pour le tatouage xD !!
les filles pas douées XD
Merci pour tes gentilles remarques, je suis contente si tu as apprécié ta lecture :)
"Finalement, le seul regret, c'est que ça s'arrête si vite..."=> je vais finir par le transformer en roman :p
à bientôt !
Eh bien, je renoue une nouvelle fois avec ta plume avec plaisir dans ce texte haha ! J'ai adoré la multitude de références glissées un peu partout, je me suis bien amusée à essayer de les récolter autant que possible. Puis brrrr, quel futur déprimant, j'espère vraiment qu'on en arrivera pas là. La description de l'appartement avec la mousse était vraiment très chouette, faut juste pas y envoyer le nettoyeur de Seja hahahaha
Bref, un plaisir comme à chaque fois, c'était vraiment une lecture prenante !
C'est un plaisir de te retrouver ici <3
Alors combien de références as-tu compté ?*
C'est vrai que c'est un futur déprimant mais c'est parce que c'est réaliste que ça l'est !
merci de ta lecture <3
Trop fort toutes ces références disséminées au cours du texte, et l'opposition matrice/patrice, c'est super bien vu ^^
C'est un peu flippant de constater que parfois nos vies quotidiennes ne sont pas si éloignées de ta nouvelle par contre x'D
Heureusement PA sera toujours là pour faire de la résistance : )
Te revoilà, tu n'avais pas besoin de la relire bêta lectrice attitrée :p
"C'est un peu flippant de constater que parfois nos vies quotidiennes ne sont pas si éloignées de ta nouvelle par contre"=> je ne vois pas du tout ce que tu veux dire :p
Merci de ton passage en tout cas <3
C'est très beau, car tu as réussi à ne rien citer et pourtant on comprend parfaitement ce qui se passe.
Dans la réalité, j'ai été frappée par le fait que les gens ne se connaissent plus que par visio, plus de contacts physiques même avec les amis. Il y a beaucoup de liens / réminiscences avec les confinements que nous avons connus, mais on sent que ce fut une souffrance.
Bien sûr la fin est top, avec ce miroir qui est une porte vers un autre monde dont on perçoit qu'il est tout autre. Mais ce qui est fort (et poétique en même temps), c'est que rien n'est révélé. Alors c'est notre imagination qui prend le relais et peut inventer ce qui se cache derrière le miroir. De plus, un miroir d'eau ça bouge, et cela fait contraste avec la réalité du début du texte qui semblait tout à fait figée.
Bravo !
Merci de ta lecture et pour tes compliments, cela me fait très plaisir :)
C'est vrai que le futur que j'ai imaginé entre beaucoup en échos avec notre présent.
J'aime beaucoup ton analyse de ma nouvelle :p
Merci de ton passage !
J'ai vraiment aimé ta vision d'un avenir farfelu et pourtant vraisemblable, avec quelques éléments familiers. Tes descriptions, tant au niveau des réactions de ton personnage ou de son environnement, sont très chouettes aussi ! Elles donnent vie à ton texte. On a envie de connaître la suite et découvrir ce qui se cache derrière le miroir...
Merci pour ce joli moment de lecture !
Tout peut se cacher derrière le miroir :)
A bientôt :D
Très jolie écriture , un plaisir.
Je suis contente si tu as aimé la nouvelle :)
Toutes tes propositions peuvent être exactes !
Au plaisir :)