Seigneur Ugmar,
Les nains, par l’intermédiaire de la reconnue famille des Marteaux d’Airain, déploient une influence toujours grandissante sur les peuples périphériques. Nous avons enfin découvert l’objectif des peuples de l’infra-monde depuis qu’ils sont rentrés dans le jeu diplomatique lors du baptême d’Hector, prince héritier de Neptnas.
Nos émissaires localisés dans la colonie d’Anulune viennent de m’informer.Il est malheureusement trop tard pour contrecarrer les desseins nains. Fort heureusement, il ne s’agissait que de la volonté mercantile de la famille des Marteaux d’Airain d’étendre son empire commercial. Ainsi, ces entreprenants nains ont obtenu la concession d’un comptoir dans les îles du ponant qui leur permet d’entretenir une flottille de bateaux marchands.Rien de bien menaçant, j’en conviens, mais il faut à présent compter avec nouvel acteur sur la mer annulaire.
Monseigneur, je reste votre fidèle et dévoué serviteur !
Slymock
Rapport LXXXVI du cabinet secret
Cellule d’Anulune
Cela faisait trente années que les Marteaux d’Airain avaient contracté ce profitable accord avec les dryades. Voici trente années que le comptoir nain du ponant et surtout la construction d’une cheminée sous la mer avait totalement débloquée une situation contrainte. Voici trente années que le futur clan connaissait une croissance exponentielle. Mais aujourd’hui, la source se tarissait. Tordur avait atteint la limite des territoires exploitables. Le système d’aération commençait même à présenter des risques d’asphyxie dans les galeries les plus éloignées. Le vieux nain profitait d’une réunion improvisée pour faire le tour du royaume « qui n’existe pas » avec Nomrad la bienfaitrice et son fils Krim l’inflexible. La superficie couverte dépassait presque à présent les sept royaumes nains réunis. C’est pourquoi les trois compères chevauchaient des manticornes pour atteindre les confins de leur domaine.
« Hum. Voyez-vous maîtresse Nomrad, il ne nous est plus possible de creuser au-delà. Ici déjà, les pinsons s’excitent dans leurs cages ! »
« Oui, maîtresse Nomrad. Ici, moi-même, j’éprouve du mal à respirer. Je commence à avoir des difficultés à vous transporter. Il est bien dommage de ne pouvoir étendre davantage votre territoire. Il reste tant de créatures à accueillir et si peu d’espace ! »
« Je sais mon bon Solveig. Nous trouverons une solution. Nous le devons aux peuples alliés pour toute l’aide qu’ils nous ont apporté dans notre entreprise. »
Solveig, le bavard manticorne ne pouvait s’empêcher de participer à la discussion. La maître forgeron respectait et écoutait son avis car le félin à tête de nain parlait au nom des peuples alliés. Au fil des années, une solide connivence s’était développée entre eux. Il insistait pour transporter personnellement la cheffe de la famille des Marteaux d’Airain. Le fauve proposait, apportait son point de vue et il avait la conscience d’être considéré avec bienveillance par la naine. C’est grâce à son attitude maternelle avec l’ensemble des habitants du territoire secret que Nomrad avait obtenu leur respect. Et cela contribuait à l’excellente qualité de vie du pays qui n’existe pas. Oui, il restait tant de créatures à accueillir et si peu d’espace. Comment l’ambitieuse entrepreneuse allait-elle pouvoir encore tout réinventer ?
La visite fut très instructive. Grâce à la participation de chacun, chaque parcelle du territoire avait été aménagé pour répondre à des besoins spécifiques. Les manticornes et les cyclopes, ces créatures gigantesques possédaient enfin des espaces à leurs mesures. Dans les sept royaumes nains, ils se retrouvaient généralement parqués comme des bêtes dans des cellules exiguës alors qu’ici, sur les préconisations de Tordur, ils disposaient de colossales cavernes que l’on aménageait selon leurs desiderata. Les petits peuples de Dmor-Khal, Korrigans, Argoussets ou Cobales que l’on confondait souvent avec les lutins du royaume elfe migraient également en masse dans ce pays neuf. Comme dans le reste de l’infra-monde, ils se retrouvaient affectés aux tâches de manutention et de précision dans les forges et manufactures, mais ils se trouvaient considérés.Nomrad leur accordait plus qu’un simple clapier. Chaque famille possédait sa propre maison. Les gorgonnes trouvaient dans les anophtalmes, ces demi-ogres poilus dépourvues d’yeux, des créatures avec lesquelles cohabiter. Aux confins du royaume qui n’existe pas, un secteur était même dédié aux terribles et repoussantes goules. Sans oublier les nains, les semi-nains et les esclaves qui contribuaient à la réussite économique et nécessitaient également un minimum de place.
Les sept royaumes nains périclitaient par manque d’espace. Nomrad avait fait de son nouveau monde un Éden par le jeu d’une expansion continue. Et ce temps semblait révolu. Malheureusement, il restait tant de créatures à accueillir et si peu d’espace. Cette phrase de Solveig la hanta durant toute la visite de contrôle. C’est pourquoi, à l’arrivée à Muggulor, à peine mis pied à terre, la cheffe des Marteaux d’Airain ordonna la tenue immédiate d’un conseil à ses deux acolytes. Les trois nains prirent rapidement place autour de la grande table de pierre de la majestueuse salle que Destinée prépara à la hâte.
« Par ma hache mère ! J’espère que vous avez de bonnes raisons de nous imposer ce conseil impromptu ! Nous avons d’autres chats à fouetter que de discutailler ! Ha ! »
Nomrad fusilla son fils du regard.
« Si tu estimes que boire avec tes soudards dans notre comptoir du ponant est plus important que le conseil libre à toi. Mais alors cela veut dire que tu te fiches de la création de notre futur clan et que tu le quittes sur le champ ! Me suis-je bien faite comprendre ? » Décidément, Krim était incorrigible ! Il outre-passait toute règle et tout protocole. La matriarche commençait à se lasser de sans cesse devoir le recadrer.
« Ce n’est pas de gaîté de cœur que je retourne à ce comptoir, mère ! Ha ! Vous avez constaté comme moi aujourd’hui que sous terre, nous avons atteint nos limites. Par ma hache, je m’efforce à poursuivre notre expansion à la surface en gagnant des marchés et en développant une flotte certes modeste mais limité les ports nous acceptant. »
Finalement, Krim se révélait moins écervelé et réfractaire à l’autorité que Normad ne le pensait de prime abord.
« Je suis arrivée aux mêmes conclusions que toi, Krim. C’est pourquoi je commence depuis quelque temps à racheter tous les commerces possibles. Mais les je rencontre de fortes réticences. Les gens sont méfiants. Notre famille commence à faire ombrage à trop de clans. »
« Hum. Il est vrai que nous arrivons à une étape clef de notre ascension. Hum ! Hum ! Comment pourrions-nous la poursuivre ? »
« Ha ! Par un mariage pardi ! Par ma hache, je suis sans cesse approché par les grands clans qui me propose des alliances avantageuses ! Si je manœuvre correctement, je pourrais à court terme obtenir la main de la fille du roi Garrak. Et je deviendrai dauphin en second. Si le roi et son fils venaient à périr lors d’une guerre, je monterai sur le trône. Ha ! Ha ! »
« Mais il faut que le clan des Marteaux d’Airain soit reconnu en amont, mon fils. Sinon, le clan du Diamant-Charbon s’appropriera le territoire qui n’existe pas ! Ne vends pas le wagonnet avant de l’avoir chargé, Krim. »
« Mère, comment voulez-vous que les Marteaux d’Airain soient reconnus officiellement ? Tous les autres clans n’attendent qu’une brèche dans nos défenses pour s’emparer de notre patrimoine ! »
« Hum ! Si je puis me permettre, nous devrions passer à une phase plus offensive pour briser l’union sacrée des anciens clans. Les possibilités sont multiples, la conquête par la force ou l’encerclement des sept royaumes, la corruption, la création de monopoles, le jeu des alliances... »
« L’assassinat ! Ha !Ha ! »
« Cesse de dire des balivernes, Krim ! Nous envisageons les pistes sérieuses de développement du clan. »
« Ce n’en sont pas des bêtises. Quelques « accidents » opportuns pourraient nous faciliter les choses. »
Krim avait des flammes de haine dans les yeux. Nomrad et Tordur se regardèrent horrifiés par cette suggestion qui traduisait l’instabilité du jeune nain. Ne respectait-il donc rien ? Comment pourrait-il un jour devenir le chef de guerre, le guide du clan ? Le sage Tordur temporisa.
« Hum ! Nous verrons cela en dernier recours. Observons déjà les autres pistes. »
« Par ma hache, le temps n’est pas encore venu de menacer militairement nos adversaires. Nous sommes en capacité de défendre le goulot de Muggulor mais pas de nous lancer dans une conquête territoriale. Ha ! »
« Hum ! Et Dmor-Khal ne verrait pas d’un bon œil que son peuple s’entre-tue ! »
« Je vais m’atteler au rachat de toutes les forges de l’infra-monde. L’excellente facture de nos armes mets à mal nos concurrents. C’est un début, mais avec les productions de nos mines, nous ne serons jamais à court de matière première. Et puis nous passerons aux concessions de charbon et de métaux non précieux. »
« Ha ! Moi je m’occuperai de corrompre les membres des clans. Ils tournent tous autour de moi comme des mouches. »
« Hum ! Comme le dit ta mère, ne vends pas le wagonnet avant de l’avoir chargé ! Commençons plutôt à dresser des fiches sur les pièces faillibles de nos ennemis. Hum ! Possèdes-tu sous tes ordres quelques gars sûrs et un peu fouineurs ? Ils permettraient de compléter les informations que nous glanerons nous-même. »
« Ha ! Par ma hache ! Ma mère nous l’a bien dit. Je traîne avec des soudards ! Ha ! Ha ! Ha ! Mais je suis sûr qu’ensemble nous parviendrons à trouver des espions mon bon Tordur. »
« Mais il faudrait réussir à poursuivre notre expansion. »
« Par ma hache, mère ! Nous avons visité notre pays ce tantôt ! C’est impossible ! »
Nomrad prit un ton grave, montrant que ce qu'elle allait dire n'était pas une parole en l'air.
« J’y ai beaucoup réfléchi, Krim. Il existe peut-être une piste avec les dryades. Vous savez qu’elles contrôlent l’eau. Ne pourrions-nous pas établir un marché avec elles ? Si elles étaient en capacité de dégager une zone en pleine mer annulaire, nous pourrions creuser une cheminée et ériger une nouvelle île avec les gravats ! »
« Hum ! C’est une entreprise exubérante, voir insensée. Mais elle demande d’être tenté. Hum ! Hum ! Après tout, n’était-il pas insensé de bâtir un nouveau royaume à partir de rien. Et n’était-il pas aberrant de creuser une cheminée à partir des îles du ponant ? Hum ! Hum ! Hum ! » Le vieux mentor réfléchissait déjà aux possibilités techniques d’une telle entreprise. Le laissant quelques instants à ses hypothèses, Nomrad demanda à son fils.
« Krim, organise-moi un rendez-vous avec Dame Epiphone pour l’entretenir de ce projet. Nos relations sont à présent suffisamment solide pour que cela soit possible. »
« Mère, pourquoi les dryades accepteraient-elles de nous aider ! Par ma hache, qu’ont-elles à gagner dans cette affaire ? »
« La même chose que nous, des territoires ! Elles ne nous laisseraient qu’un comptoir, comme sur les îles du ponant. Les peuples de la mer ignorent tout de ce que nous faisons dans l’infra-monde. Laissons-les croire que nous ne creusons que de nouvelles mines. Et les comptoirs permettront de justifier le développement de notre flotte. Tu peux déjà commencer à construire progressivement des navires plus grands et plus polyvalents, aptes à servir lors d’un conflit maritime. »
« Par ma hache ! J’attends cela depuis dix ans au moins ! Avec de nouveaux ports d’attache, nous aurons une invincible armada ! »
« Hum ! Encore faut-il que les dryades soient en capacité de nous aider ! Si c’est le cas, il faudrait creuser des tunnels à l’aplomb du Kvir et de l’Oltul. Hum ! Nous aurions ainsi des axes de communication naturellement creusés. »
« Et par ma hache, le jour où nous déciderons de déferler sur les sept royaumes nains, il sera impossible de nous arrêter ! Ha ! »
« Mon bon Tordur, tu envisages d’entourer les sept royaumes nains ? Pourquoi ? Comment ? »
« Hum ! Lorsque les autres clans découvriront qu’il est toujours possible de s’étendre, ils tenteront de le faire. Coupons-leur l’herbe sous le pied en occupant tout l’espace avant de nous déclarer. Hum ! Plus nous posséderons de territoire, plus notre clan aura des chances d’être reconnu. De plus, la population des semi-nains augmente à une vitesse vertigineuse. Le nombre d’esclaves également. Le temps nous est compté. Il reste tant de créatures à accueillir et si peu d’espace pour le moment. »
Tordur, le sage Tordur avait encore une fois trouvé les mots justes. Nomrad conclut la réunion du clan secret en répartissant les tâches. Krim dirigerait de concert diplomatie et espionnage auprès des clans nains. La maître forgeronne établirait un monopole sur la confection d’armes. Tordur poursuivrait l’expansion du territoire qui n’existe pas. Enfin, si cela s’avérait possible. Par Dmor-Khal, il restait tant de créatures à accueillir et si peu d’espace pour le moment !
Ha ! On retrouve Nomrad la naine, je suis heureuse, je l’aime bien ! 😊
J’aime bien la voir comploter, comme ici. C’est quelqu’un de très ambitieuse. Son fils est toujours le même, impulsif et ivrogne. Ça risque de partir en latte si Nomrad venait à mourir. Il n’a absolument pas les épaules pour diriger un empire si grand et le beau pays qui n’existe pas risque en effet de péricliter avec lui à la barre et de ne plus exister pour de vrai !
Nomrad est plutôt ouverte et prompte à accepter les nouveaux venus, quand bien même ils ne sont pas Nains. C’est plutôt surprenant et une clef de son succès à mon avis.
Je trouve que tu devrais décrire un peu plus les autres clans nains et les objectifs à long terme de Nomrad. Que veut-elle accomplir en réalité ? Créer le plus vaste empire nain jamais crée ? Unir tous les Nains sous sa bannière pour créer une super puissance sous-terraine imbattable ? Pourquoi est-elle si focus sur sa légitimité ? Au début, je comprenais, mais là elle est si puissante. Tu dis que son royaume est aussi étendue que celui des 7 autres clans nains réunis. Donc à part ces terres sont arides et sans valeur, elle est en position de force. Sa légitimité, elle peut la créer ou l’imposer par la force.
Petit plus : je souhaiterais plus voir se dessiner les enjeux des guerres lemniscates. D’ailleurs les persos ont-ils le souvenir de la dernière guerre ? Que s’y est-il passé ? Ils pourraient y penser de temps à autres pour rappeler l’intrigue et les enjeux ? Que se passe-t-il si les Nains gagnent par exemple ? C’est vraiment une question sous-jacente que je me pose souvent.
Mes notes de lecture :
« le félin à tête de nain »
Oula, elle est effrayante cette bête
« il avait la conscience d’être considéré »
> C’est bizarre la sonorité de la phrase (mais c’est ptêtre juste moi !)
« Et cela contribuait à l’excellente qualité de vie du pays qui n’existe pas. »
> qui officiellement n’existait pas ? (car concrètement, il existe)
> D’ailleurs je remarque que tu es au présent tout d’un coup.
« Oui, il restait tant de créatures à accueillir et si peu d’espace. »
> C’est marrant, les Nains sont en train de copier les Elfes en quelque sorte : ils accueillent en leurs murs (ou plutôt sous terre ici) de nombreuses autres races, à l’instar de la cité des Elfes qui comprend des Elfes, des centaures, les derniers Nés etc. Les Elfes ne vont pas être furieux de perdre ce leadership ? Ce sont toutes les races de notre folklore qui vivent sous terre, comme les farfadets, les korrigans etc, je trouve ça amusant. Les voilà donc sous la bannière naine.
« royaume qui n’existe pas”
> Si tu veux employer l’expression telle quelle (avec le verbe au présent), je te conseille la majuscule.
« Nomrad fusilla son fils du regard. »
> J’ajouterais après cette phrase une petite description comme quoi il est saoul ou bruyant, puisque là, on ne sait pas de quoi Nomrad parle.
« en développant une flotte certes modeste mais limité les ports nous acceptant »
> Cette phrase a un soucis
« Mais les je rencontre”
> Un “les” qui traîne
« je pourrais à court terme obtenir la main de la fille du roi Garrak »
> N’envisage-t-elle pas plus encore ? Comme s’étendre à la surface ? Et donc réaliser une alliance « hybride » avec une autre race, voire les Elfes histoire que ça crée bien la merde ? 😊 Ou alors les dryades ? Elle parle plus tard de l’intérêt du contrôle des mers.
« il faut que le clan des Marteaux d’Airain soit reconnu en amont »
> Ce que tu veux dire, c’est d’obtenir une certaine légitimité non ? Elle pourrait la créer de toute pièce en disant que son fils descend du légendaire dieu Nain d’or non ?
« Ne vends pas le wagonnet avant de l’avoir chargé »
> J’aime bien l’expression. On pourrait aussi faire « ne vends pas le minerais avant de l’avoir extrait »
« Nous envisageons les pistes sérieuses de développement du clan. »
> Je veux pas dire, mais la guerre, l’attaque, semblerait une bonne option. Si elle, elle se marie à un autre clan puissant, avec son fils marié à un extérieur, ils pourraient écraser les clans plus faibles. Il manque peut-être une explication de qui sont les autres chefs de clan, qui sont les forts/les faibles. Quel est l’intérêt de conquérir une mine plutôt qu’une autre ? Ce genre de choses. Souhaite-t-elle l’unification de tous les Nains sous sa bannière ? Créer le pays de Nomrad ?
Au plaisir de lire la suite :-)
Non, Nomrad ne conquerra pas le pouvoir par la guerre, même si l'option est envisageable. Cette voix est pour Gal. La naine prend une autre option. Une guerre plus économique.
Content que tu n'apprécies pas Krim. J'avais des doutes sur la caractérisation du personnage. J'ai toujours peur d'en faire trop ou pas assez.
Pour l'enjeu des guerres lemniscates, pour moi il est latent. Le bouclier-monde est constamment en guerre, excepté pendant une trêve d'un siècle où se situe le récit. Peut-être que ça ne transparait pas pour l'instant dans mon récit, mais c'est un peu comme la montée des nationalismes avant les deux premières guerres mondiales (ou la terrible période actuelle d'ailleurs). J'ai terminé hier mon dernier chapitre de mon premier jet. Je vais pouvoir regarder ce point lors de mes réécritures! Pour l'instant je mets de l'ordre dans mes notes pour organiser la suite. j'ai plusieurs axes à travailler!
Et merci encore pour tes commentaires!
> Waou félicitations ! Ça a dû être un sacré travail au vu du nombre de chapitres ! C'est bien d'avoir foncé sans te retourner. Pour l'analogie avec la maison, je trouve que le premier jet, c'est la construction de la base, des murs et des toits, comme tu le disais, mais la maison n'est pas encore pleinement habitable. Mais dis-toi qu'un gros gros bout du travail est fait !
"Le bouclier-monde est constamment en guerre, excepté pendant une trêve d'un siècle où se situe le récit."
> Ça, c'est pas très clair pour moi à ce stade. J'avais imaginé que la paix était obligatoire pour préparer la guerre lemniscate... Puis que le cycle recommence ? Paix obligatoire puis guerres lemniscates en une boucle sans fin. Ou bien que les dieux tiennent compte du vainqueurs pour rabattre les prochaines cartes ?
Donc j'imaginais que les personnages avaient la mémoire des précédentes guerres lemniscates (ou alors des archives ou le récit de leurs aieux) et qu'à chaque fois, ils tentaient autre chose pour gagner. D'où le fait que pour la première fois, une bonne partie du monde (la coalition formée par la dryade) commencent à se rebeller contre le système même, contre les Dieux en fait, contre l'obligation de mener les guerres lemniscates, et cherchent une façon d'éviter de déjouer leur destin. Enfin, je sais pas si ça fait sens ce que je dis, mais c'est ce que je m'étais imaginé plus ou moins.
(d'ailleurs je viens de réaliser que j'appelle Epiphone, Perséphone depuis plusieurs postes. Désolé d'avoir écorché son nom !)
Peut-être que je devrait glisser cela de manière télégraphique dans une discussion. A la taverne avec Nomrad?
Retour vers les marteaux d'Airain et leur expansion.
Je n'ai pas trop compris ce que les dryades auraient à gagner à les aider. Elles dégageraient l'eau de la mer le temps que les nains y bâtissent des îles? Et ils leur en laisseraient quelques unes? C'est ça?
Et ensuite, Tordur veux coloniser toutes les terres autour des clans nains pour les empêcher de les conquérir. Mais n'est ce pas risqué, stratégiquement, d'être autour?