L’aéroport de Brașov est bondé, son ventre est plein, gargouille. Le ventre se gonfle et se dégonfle. Les gens entrent et sortent, à la file, slaloment, paressent, courent, attendent, se pressent ou se détressent comme un fleuve qui se déverse.
Et partent. Se perdent dans le delta du monde et s’éloignent dans l’océan.
Le grondement de la ville résonne dans mes oreilles. Une voiture fend la route derrière moi, son hurlement laisse la trace d’un sursaut dans mes muscles engourdis d’inactivité. Je plonge dans le bruit derrière les portes coulissantes. L’infinité blanche et lumineuse devant moi me donne le tournis et la frousse de me perdre avec ma valise à roulettes. Dehors, les rafales de vent giflent l’air nocturne et les points lumineux clignotent, bougent ; verts, jaunes, rouges.
J’avance entre les visages, des yeux qui glissent sur moi, des corps qui s’évitent et qui vont quelque part.
— Excusez-moi !
La voix percute mon pavillon droit.
— Pardon ?
Je me retourne d’un bond.
Un garçon frêle comme une brindille court en ma direction. Des bijoux ; des chaînes en argent pendent à ses poignets, un fin collier presque blanc tressaute sur son cou, tandis que ses mains, chacune surmontée d’une bague en métal doré, se referment sur le tissu rugueux d’un sac de luxe. Je plisse les yeux. Est-ce vraiment un garçon ? Parmi la foule répartie dans le grand hall en petits groupes inégaux, il détonne.
— Vous avez fait tomber une pomme.
— Quelle pomme ? je demande, sans comprendre.
Alors mes yeux se posent sur la forme rouge qui dépasse de la flaque grise quelques mètres derrière la grande paroi vitrée, dans le parking, en amont, sur une bande de cailloux.
— Quand bien même elle m’appartiendrait, regardez, on ne peut même plus la manger ; on dirait un cœur tombé de la cage thoracique d’un oiseau.
Le garçon crispe ses ongles dans son sac.
— Ah, j’aurais juré que… ce n’est pas très important, après tout, hein ?
Il me consulte du regard comme s’il attendait de moi que j’approuve. Je hoche la tête.
— Non, ce n’est pas important.
Il hésite mal à l’aise.
— On m’a transmis un message.
— Ah. Et, euh, en quoi ça me concerne ?
— C’est écrit « pour Hélène ».
Je pose mon index sur ma propre poitrine.
— Moi ? je murmure sans y croire. Mais de qui ? Et puis, vous êtes qui, vous ? Vous venez d’où ? Vous parlez français ! Comment vous connaissez mon prénom ?
— Tenez.
Il me fourre un paquet dans la main accusatrice que je tends vers lui en guise de réponse.
— Je m’appelle Pâris.
— D’accord, mais…
Je me perds en marmonnements inintelligibles et regarde le paquet ; gris marron, gros comme une boîte à bagues de fiançailles. Je relève brusquement les yeux. Je le vois du coin de l’œil s’échapper en direction du check-in et de la queue-leu-leu qui s’y forme.
— Hé, attends ! je crie.
Les voyageurs qui m’entourent lèvent leurs nez de leurs écrans, surpris. Je mets le paquet dans ma poche et me précipite vers le check-in.
— Arrêtez-le ! Opriți-l !
Un monsieur barbu de la sécurité s’approche avec inquiétude.
— Cine ? Qui ? rectifie-t-il en français avec un léger accent.
— Lui ! Il passe les portes, là, c’est vert ! Le portique de sécurité, bonté divine ! Avec le sac marron damier !
Pârise nous fixe, effrayé. Il laisse son bagage sur le tapis roulant et court.
Il court. Qu’est-ce qui lui prend ? Qu’est-ce qui me prend ? Je lui cours après. J’ameute tout l’aéroport. Je laisse ma valise à roulettes : mon ordinateur, mes vêtements, ma brosse-à-dents, ma peluche Dracula, mon costume d’Halloween, le portrait de maman... Tout. Je mets en péril mon embarquement. En fait, je vais rater mon vol pour rentrer chez moi. Rien que ça.
Et je continue à courir.
Pâris court droit vers les portes 8 à 13. Il prend l’escalator et je me rue à sa suite en manquant de heurter un gars avec sa contrebasse. Il vacille en m’évitant. Je croise les doigts pour la contrebasse.
— Poussez-vous !
Les gens se poussent, ou je pousse les gens ? Quelle importance ? Je passe. Et derrière, la sécurité se pressent à notre suite, les coups de sifflets pleuvent, les « opriți-vă ! » grêlent.
Soudain, on m’attrape par le bras. Mes articulations craquent.
— Aïe !
Un monsieur de la sécurité m’a arrêtée.
— Ce n’est pas moi qu’il faut arrêter ! C’est lui !
Pâris est déjà loin. Gate 13, Troie, Boarding, j’aperçois sur un écran.
— Mais lâchez-moi, bon sang !
Ce monsieur ne parle pas français apparemment. Mais je ne me souviens plus comment le lui dire en roumain. Ma foi, au diable les convenances ! Je lui assène un coup de coude dans le ventre. Il me lâche en même temps qu’un « nenorocit-o ! » en guise de juron. Il vient de me proclamer malheureuse et malchanceuse. Porteuse de poisse.
Je me rue dans un escalator qui descend, alors que je suis censée monter pour leur échapper. Je le grimpe à moitié avachie sur la rampe et je m’emmêle les pieds, trébuche, les mains douloureuses. Les silhouettes en uniforme de la sécurité paraissent un peu déboussolées en bas. Elles arrivent à pas rapides, mais sans courir pour ne pas paniquer les voyageurs.
Pâris ! Pâris ! C’est tout ce que je sais sur lui ? Ce doit être une blague. Le voilà évaporé en Turquie. Et moi, paumée à Brașov. Poissarde et attrape-ennuis, proclamée et autoproclamée. Je roule sur le carrelage immaculé, me redresse et cours vers les toilettes. Je me recroqueville sur la lunette.
Ce putain de paquet de merde ! Il saute entre mes doigts tel un savon mouillé, puis par terre, trois rebonds sourds. J’arrache l’emballage brun, la respiration aussi brûlante que celle d’une cafetière, aussi puissante qu’un geyser et plus énervé que le soufflement d’un taureau qui va charger. Mes cheveux retombent dans mes yeux ; j’ai dû perdre la pince qui retenait mon chignon en place.
L’objet du paquet est dur. J’y crois pas. Avant de le voir, je sais ce que c’est, et j’ai envie de hurler. C’est une pomme. Le papier déchiré s’envole comme une feuille d’automne. Me laissant face à cette petite pomme striée de rouge. Qu’est-ce que je dois en faire : la manger ? M’empoisonner et tomber dans les pommes comme Blanche-Neige ? C’est le cas de le dire. Quel est le sens de cette mascarade ?
Je l’ausculte avec précaution, je devrais l’ouvrir et la disséquer, la broyer. La jeter dans un trou, une bouche d’égout, une poubelle. Je déglutis : j’ai raté mon vol, des sentinelles sont à mes trousses, toutes les caméras ont enregistré mes moindres faits et gestes. On va me prendre pour une folle. Où vais-je atterrir ? Au centre de police de Brașov ? Vol direct, et gratuit, qui plus est.
Je reste là à sangloter lorsqu’une pensée me revient. Pour Hélène, il a dit, Pâris. Je n’ai vu cela marqué nulle part. Je rattrape le paquet brun qui volète sur le sol et le lisse avec fébrilité.
Pour Hélène.
« La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. »
Blanche t’attend vers la pomme que tu as fait tomber.
Quoi ? Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Je deviens folle, hystérique.
Cependant, les liens se tissent dans ma tête comme une longue et lente toile d’araignée. Je remets le paquet et la pomme dans ma poche.
La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Y avait-il un pommier à l’endroit de la flaque, là où j’aurais prétendument laissé tomber une pomme dans mon sillage ? Blanche était ma mère. Que veut-on me dire par ce message ? Telle mère, telle fille ? Je sors des toilettes, l’estomac au fond des talons. Courage, Hélène, courage…
Je me laisse transporter par les escalators et effectue de longs détours pour éviter la sécurité, qui me cherche. Ça me surprend qu’ils ne m’aient pas déjà retrouvée.
Derrière la baie vitrée, le parking est dans la pénombre, éclairé froidement. Des ombres dansent dans les rayons jaunâtres ; des moustiques, des chauves-souris, que sais-je ? Ils dansent de ces choses qui foutent les chocottes. Les gens parlent, rient, se poussent, et là, je me sens brumeuse, emportée par la solitude. Sans valise, sans maman, sans passé, que des souvenirs en cendres d’un Halloween morose au château de Bran. Alanguie, engourdie ; le cœur glacé par une marre grisâtre de pleurs endeuillés.
Comme ce petit cœur d’oiseau, cette pomme des nues qui se noie. S’enfonce dans le drap liquide, coule sans couler, touche le sol en gravier.
Maman, quand reviendras-tu ? M’entends-tu ? Je dois te retrouver ici…
La flaque se brouille devant mon reflet et la lumière du réverbère. La pomme semble fondre et je vois ma mère, là où se tenait mes cheveux noirs, les siens encore plus sombres se discernent ; dans mon regard bleu, le sien, indigo ; sur mes lèvres pâles, son sourire éclatant, rouge et blanc s’étire.
La pomme de discorde. Blanche-Neige. La beauté tue.
Une main chaude se pose sur la pointe de mon épaule. Je tressaille, sans avoir l’audace ni la force de me reculer. Je l’aurais fait d’instinct si je n’avais pas été pétrifiée par la peur.
— Bravo, me dit-iel, tout proche, dans l’oreille gauche.
J’effleure la solution. La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. La révélation me glace d’effroi. Je porte en moi un sang empoisonné : celui de la beauté.
Le vent empire, le vent me claque, des débris de branchage me fouettent les mollets, les joues. Je ferme les yeux très fort mais l’image de maman ne s’estompe pas. Je vois sa sépulture au milieu d’une flaque sur une colline, près du château qui l’a tuée. À moins que je ne voie la mienne au bord de ce miroir naturel ?
Deux canines déchirent la peau tendre de mon cou. S’abreuvent de ma jeunesse, de mes traits fins, me fanent, me flétrissent de vieillesse et de laideur.
Un piège. On a oublié que si Athéna s’est vengée par la guerre, Héra n’en est pas moins rancunière.
Hélène tomba sur la pomme et son sang teinta la flaque de rouge.
Ici, pas de prince charmant.
Ici, Blanche-Neige mourut. Et dans le drap, coula.
FIN
Et partent. Se perdent dans le delta du monde et s’éloignent dans l’océan
Ce passage est magnifique.
Vraiment.
Le style est ce qui a porté ma lecture. Il est beau, haletant, esthétique. Tu as une superbe plume, et on sent que tu t'es amusée avec toutes ces images que tu partages. Après, j'ai eu des difficultés à comprendre lors de ma première lecture. Il m'a fallu revenir pour mieux cerner l'histoire, mais c'était une bien belle découverte.
Quel commentaire. Je suis touchée. Je suis tellement heureuse que le style soit bon, c'est un point que je travaille depuis longtemps (enfin tout est relatif x)), que j'enrichis et que je cherche, traquant désespérément les maladresses (c'est sans scrupule TT) xD. Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire bienveillant. Je suis consciente de cette non-clarté xD Pour la compréhension, je vais essayer de m'améliorer là-dessus dans mes prochains textes ^^ Objectif 2022, haha.
Au plaisir <3
comment ça va ? je lis avec plaisir cette petite nouvelle. Déjà : je sens un net progrès depuis Judy Blyton. Crois-moi, je n'ai même pas reconnu ta plume. Je me suis dit que ta plume a changé, et en mieux. Je trouve que ton style a gagné en maturité, et là, avec toutes ces métaphores et ces images, on sent que tu t'es donnée à fond. Vraiment, tu peux être fière de toi. Ce texte, aussi court soit-il, est si entraînant. La course poursuite, les dialogues... j'ai l'impression que tu avais l'idée en tête depuis le début, à moins que je me trompe ?
Par contre, j'ai été un peu perdue par toutes ces allusions à Blanche Neige, la Guerre de Troie, ou Dracula. J'étais un peu comme Saltimbanque, haha... mais cela ne m'a pas empêchée d'apprécier ta plume ô divine et envoûtante.
Encore bravo !
bises ^^
Comme un charme, ou une hêtraie, peut-être ? Je ne sais pas si c'est tant les années qui font ce texte "meilleur" que les précédents, l'expérience qu'on amasse et un jour, le déclic ! Ravie que ma plume ait changé dans le bon sens xD J'ai écrit ce texte en parfaite jardinière et les choses se sont agencées au fur et à mesure, si bien qu'au milieu, je savais à peu près comment finir. Enfin, on ne remercie jamais assez l'inconscient qui guide notre plume mieux encore que nos pensées (de ce fait, tu ne te trompes pas du tout !)
Contente que le bazar apparent en dernière ligne droite ne t'ait pas empêcher d'apprécier la nouvelle ! Tes compliments me vont droit au cœur, merci beaucoup :-)
A tout bientôt et bises d'automne ;-D
Je me suis fait mon histoire sans savoir si c'est la bonne. Pour moi, la mère est morte en Roumanie, mais en fait elle est devenue un vampire. Elle veut revoir sa fille. Sauf que lorsqu'elle y parvient, elle est incapable de se retenir et boit son sang. Du coup, la sépulture est aussi celle de sa mère.
Cela explique aussi pourquoi Blanche se voit seule dans la flaque, sa mère n'a pas de reflet.
Après, j'avoue qu'entre les déesses grecques, Blanche-neige et le vampire de la fin, ça fait beaucoup pour une petite nouvelle.
J'ai envie de dire que tooooutes les histoires sont bonnes ^^ J'adore ton interprétation, elle colle bien au texte ! Je sais que ça peut faire beaucoup xD Merci pour ta lecture !
Super nouvelle. Très riche d'émotion cette course dans laquelle on se sent directement embarqué ! J'y ai trouvé beaucoup d'originalité, notamment la fin qui m'a beaucoup surpris dans le bon sens du terme. Et maintenant, je vois qu'il y avait quelques petits indices qui l'annonçaient.
Une écriture superbe ! Bravo :)
A bientôt !
Je suis gratitude. Ton commentaire me fait hyper plaisir, merci ! Ce texte est un citron et son jus, c'est des indices, pleins d'indices, partout xD Ravie que ça t'ait plu !
A bientôt :-)
je rejoins toutes les autres plumes j'ai adoré l'ambiance, l'écriture, le mystère et l'énergie de la course poursuite, c'est vraiment très très bien écrit et très agréable à lire, bravo !
Comme d'autres la fin m'a surprise, mais j'aime assez le fait qu'il s'agisse d'un piège et non pas d'un sempiternel "tu es l'élue d'un truc cool et badass" x'D
Même si il y avait peut-être un peu trop d'éléments sur la fin pour un texte si court, ne permettant pas de tout bien mettre en place pour les lecteurices, j'ai tout de même beaucoup aimé l'idée ^^
Félicitations !
Ton commentaire me laisse toute souriante. Beaucoup de merci merci merci à toi <3 Oui, je viens de découvrir qu'on peut être l'élu d'un truc pas cool, aussi xD
Bonne suite à toi ! =-D
Le parallèle entre Blanche Neige et les Vampires qui recherchent des proies jeunes et belles est intéressant aussi.
Entre ça, les quelques mots en roumain, la référence à la mythologie grecque à la fin, c'est un texte plein de culture.
J'avoue avoir été quelques fois un peu largué, car tout s'enchaîne si vite ! Mais c'est aussi ce que ressent la protagoniste, je suppose, face à cette situation. En tenant compte du fait que le texte est à la première personne, faire ressentir cela au lecteur était-il volontaire ?
En tout cas, cette nouvelle est désormais l'un de mes coups de cœurs de cet Octobre imaginaire ~
A bientôt ! ^^
Je trouve que ce texte sans queue ni tête ressemblait sacrément à un rêve ! En tout cas, j’ai l’impression que c’était le rendu que tu voulais lui donner, avec beaucoup de changement de directions, de l’absurde et de la symbolique aussi.
C’était peut-être un peu long pour ce type de texte ou le lecteur a envie de chercher une logique mais ta plume est agréable à lire. Chouette participation !
Je réponds un poco tard mais je réponds x) Je ne sais pas si je voulais décrire un rêve, en tout cas, il me semble que le texte le voulait, c'est le principal, haha. Je te remercie pour ton commentaire, il me fait chaud au cœur !
C'est vraiment mais vraiment bien écrit, probablement la meilleure nouvelle que j'ai lue. Tu as vraiment un style très évocateur et poétique à la fois. La course-poursuite est diablement entrainante, et l'ambiance étrange du texte est très envoutant.
Je vais essayer de relire pour mieux comprendre.
Voili Voilou
Eh bien, tu as vraiment une écriture très poétique, surtout le début, j'ai beaucoup aimé ! Pareil pour la course-poursuite dans l'aéroport haha et je dois dire que retrouver la Roumanie fait très plaisir ! Non, c'est vraiment joli, vraiment
En revanche, à partir du passage Blanche-Neige, je ne suis pas trop certaine d'avoir tout saisi 🥲 le vampire, la beauté, Priam, toussa toussa, j'ai pas trop trop vu le lien
Mais vraiment, très beau le début !
Oh, c'est... oh... Merci ^^' ça me fait très plaisir <3 Pour les liens, c'est une autre histoire... haha, hum, je n'ai rien à dire pour la défense de ce texte xD Sinon, comme je l'ai dit dans une réponse de commentaire plus bas, j'ai tissé un lien entre Aphrodite et Blanche-neige qui seraient du coup la même personne.
Merci pour ta lecture et les compliments, ça rebooste la plume. :-) A bientôt !
J'ai bien aimé le début de la nouvelle, j'ai pensé au début d'un film et aussi à tous les flux que tu décris et semblent submerger le narrateur jusqu'à l'arrêt sur image que la pomme rouge tombée. Puis ça redémarre en course folle..
La partie suivante change de décor, là j'ai pensé être dans un tableau moderne plein de lignes, de traits, de taches de toutes les couleurs qui se mêlent et s'entremêlent. Alors oui, même si on chercher un sens qui n'est pas évident, il y a un lien avec la scène du début où tu parlais de flux. Et du coup, on peut lire sans chercher de sens, rien que pour l'image que le texte suggère.
Merci pour cette lecture inhabituelle.
Bravo pour ce texte qui recèle vraiment de tout un tas de mystères !
J'avoue que l'histoire m'a un peu perdu sur la longueur, et encore plus sur la fin qui m'apparaît un peu en décalage avec le reste.. Cela dit, j'ai quand même apprécié la lecture, notamment parce que ta plume est très sonore, très bien maîtrisée, j'aime beaucoup :)
Le lieu aussi m'a beaucoup plu, un récit dans un aéroport c'est pas courant et c'est marrant ^^
Oui, la compréhension de texte est le point faible de ce texte xD Cette nouvelle est aussi restée pour moi une sorte d'énigme, à quoi je peux trouver plusieurs solutions à la fois. Je me suis résignée à lui laisser ses parts d'ombre (après avoir cherché des heures à lui trouver du sens) en me disant que cela pourrait (peut-être) être son point fort, que chacun pourrait trouver SA solution en mettant bout à bout les indices que j'ai semé dans le texte. Chacun aurait sa propre interprétation, pourrait en être le détective. Je suis sûre que cette nouvelle a une réponse... x)
Merci beaucoup pour les compliments et ta lecture <3