Concours de Noël : l’assistante du Père Noël
« Cher Théo,
J’ai bien reçu ta lettre pour Noël (petit coquin, tu m’en envois une chaque année !) et il me semble que tu as été particulièrement plus exigeant que d’habitude. Je ne suis pas certain que tu ais mérité la Playstation 3, la Wii, la Nintendo DS, la PSP, la guitare électrique, le vélo tout terrain, le billard, le dernier téléphone Samsung, ainsi qu’un ordinateur portable.
As-tu été sage cette année ? As-tu été gentil avec tes parents, ta petite sœur et tes amis ? Mon petit doigt me dit que ça n’a pas toujours été le cas ! Mais comme je suis gentil, je n’en toucherai pas un mot au Père Fouettard (je t’épargnerai de ce supplice) !
Néanmoins, il me sera impossible de transporter tout ce que tu demandes dans mon traîneau. En effet, tu devrais savoir que je dois rendre visite à des milliers d’autres petits enfants qui attendent, eux aussi, leurs cadeaux avec impatience.
Les années passent, et même si je ne mourrai jamais, je suis vieux. Chaque année, je me plis à mon exercice de gymnastique favori : la descente dans la cheminée. Cela est très amusant, mais ça fatigue très vite une personne de mon âge. Penses-tu que je puisse passer dans ta cheminée avec tous les cadeaux que tu demandes ? J’en doute.
Ne m’en veux pas si j’allège ta cargaison de jouets. »
Maylis reposa son stylo-plume sur la table et but une gorgée de chocolat chaud. Il était presque minuit, mais elle voulait finir à tout prix quelques lettres avant d’aller se coucher. Le mois de novembre était terrible. Le froid arrivait accompagné de milliers de lettres toutes destinées à une même personne… Le Père Noël.
- Saint-Nicolas…je n’arriverai jamais à tout finir !
Car si Maylis avait la particularité de répondre aux lettres des enfants à la place du Père Noël, c’était parce qu’elle était tout simplement son assistante. La jeune femme de 25 ans avait décroché le poste deux ans plus tôt, poussée par le désir de connaître milles merveilles. Le Père Noël l’avait choisi, elle, et pas une autre, pour ses compétences et sa culture. Il avait totalement été ébloui lorsqu’elle lui avait chanté toutes les comptines de Noël de son répertoire. Elle savait aussi toutes les légendes qu’il fallait connaître pour se montrer à la hauteur du job.
Le Père Noël voulait travailler avec une personne qui croyait en l’esprit de Noël, et il avait trouvé ce qu’il cherchait en la personne de Maylis. Tout lui plaisait chez son assistante. Sa façon de siffler « Vive le vent » avec perfection, ses délicates attentions envers ses rennes, ses petits gâteaux, son goût pour la décoration de Noël et sa sensibilité à rédiger des réponses admirables aux enfants du monde entier. Évidemment, il savait qu’elle était pleine de défauts. Par exemple, elle s’entendait très mal avec les lutins, qui lui faisaient tourner la tête, et n’hésitait pas à les sermonner durement et à les insulter quand ils exagéraient. Le Père Noël ne lui en voulait pas, étant lui aussi fatigué de supporter ces petits chenapans. Et s’il fallait pester contre les lutins, autant le faire à deux !
Maylis aimait son travail, même s’il avait eu pour conséquence de la couper du reste du monde. Elle vivait avec le Père Noël toute l’année, en Laponie, dans un adorable chalet en bois, chauffé par un feu de cheminée. Dans le jardin, les nains et lutins allaient et venaient pour accomplir leurs tâches respectives. Couper du bois, s’occuper des rennes, charger le traîneau, fabriquer les jouets, passer des commandes, dégager la neige lorsqu’il y’en avait trop, préparer à manger… On ne s’ennuyait jamais chez le Père Noël. Le chômage ? Personne ne connaissait !
Maylis se leva de son bureau et appuya son front contre la fenêtre glacée. Sa respiration provoquait de la buée sur la vitre et l’appelait à tracer des mots qui resteraient secrets. La jeune femme allait écrire quelque chose lorsqu’un nez rouge s’appuya sur l’autre côté du carreau.
- Rodolphe ! s’exclama-t-elle, en se hâtant d’ouvrir la fenêtre.
Le froid l’enveloppa mais elle n’en tint pas compte. Elle s’empressa de caresser le museau de l’animal. Rodolphe était son renne préféré, et il avait le nez rouge, ce qui le rendait davantage attachant.
- On l’appelait Nez-Rouge, ah qu’il était mignon ! Le p’tit renne au nez rouge, rouge comme un lumignon !
Quand elle estima que ses mains étaient assez gelées, elle déposa un rapide baiser sur la truffe du renne et s’empressa de refermer la fenêtre. Bon Nicolas qu’elle avait froid ! Pourquoi diable son patron ne vivait pas plus au Sud ?
- J’oubliais…les rennes préfèrent le froid.
Elle rajusta sa robe de chambre et se rassit à son bureau, face à la cheminée dont le feu crépitait joyeusement. Au même moment, le Père Noël entra dans la pièce, et faillit trébucher sur un énorme sac rempli de lettres.
- Toujours aussi gracieux à ce que je vois ! se moqua gentiment Maylis.
- Toujours, confirma le Père Noël, tout sourire.
Avec un sourire, elle termina d’écrire la fin de la lettre destinée au jeune Théo. Le vieil homme s’était approché d’elle pour lui masser silencieusement les épaules.
- Pourquoi tu n’es pas allée te coucher ? demanda-t-il, contrarié par sa mine fatiguée.
- J’ai beaucoup trop de travail. Mais je pourrais tout aussi bien vous retourner la question !
- J’ai du mal à fabriquer des Playstation par milliers.
L’assistante hésita à rire. Et pour cause ! Avant, bien avant les années 2000, quand les consoles vidéos n’existaient pas, la vie était plus simple. Les enfants n’étaient pas si pourris gâtés comme aujourd’hui. Il y’avait des jouets tellement plus amusants que la Nintendo ou la Playstation ! Des jouets plus sains, que le Père Noël n’avait pas de mal à fabriquer. Il travaillait toute l’année pour créer des poupées, des ateliers de bricolage, des nounours… Les jouets étaient d’excellentes qualités, et il n’y avait pas les problèmes que l’on rencontrait aujourd’hui avec la peinture toxique venant de Chine.
Petit à petit, l’électronique avait fait son apparition, et avec lui, des tonnes de complications. Le Père Noël avait été obligé de prendre contact avec des fournisseurs spécialisés. Très vite, les Xbox, les Playstation et les Nintendo sortirent par milliers de l’usine à jouets, afin de satisfaire la demande de plus en plus forte des enfants sages. Voyant son travail augmenter, le vieil homme n’avait plus le temps de répondre lui-même aux lettres des enfants. C’était d’ailleurs pour cela qu’il avait embauché Maylis.
- J’aurai dû anticiper ce qu’il allait se passer, dès l’apparition des chiens électroniques…fit pensivement le Père Noël.
- Des chiens électroniques ! s’esclaffa la jeune femme. Qu’est-ce qu’il ne faut pas inventer ! Quand j’étais petite, je me contentais d’un chien en peluche ; c’était même mon meilleur ami ! On dirait bien que la société est en chute libre !
Le Père Noël ne répondit pas et saisit la lettre du petit Théo. Il voulut la lire, mais au dernier moment, le vieux téléphone sonna. Maylis n’avait aucun doute de l’identité de la personne qui appelait au beau milieu de la nuit. C’était le Père Fouettard qui, une nouvelle fois, demandait au Père Noël combien de parents s’étaient plaints de leurs enfants. Il contactait chaque soir son collègue pour mettre à jour sa liste des petits impertinents à qui il faudrait donner une bonne leçon.
Pendant que le vieil homme lui lisait un rapide compte-rendu (préparé spécialement par son assistante), Maylis glissa sa lettre à Théo dans une enveloppe. Le lendemain matin, quand le facteur passerait pour déposer les lettres des enfants, la jeune femme lui donnerait en échange un gros sac d’enveloppes contenant les réponses qui leur étaient destinées.
- Tu n’as pas quelque chose de moins douloureux que le martinet ? s’inquiéta le Père Noël, toujours en grande conversation avec le Père Fouettard.
- Une ceinture ? proposa ce dernier, dont la voix sadique s’échappait du combiné.
Maylis n’écoutait que d’une oreille le dialogue téléphonique. Elle venait de dénicher, quelque part dans son bureau en désordre, une enveloppe violette. L’écriture enfantine s’adressait à :
Père Noël
Étoile numéro cinq
Troisième nuage à gauche
D’une main experte, Maylis ouvrit l’enveloppe et en sortit la lettre d’une petite fille nommée Alice. Elle était courte et remplie de fautes délicieuses. Or, l’assistante du Père Noël raffolait des fautes d’orthographes commises par les enfants.
« Cher petit Papa Noël,
Cette année, je ne veux pas de cadeaux. J’en ai déjà beaucoup trop.
J’ai été très sage cette année, et j’ai bien travaillé à l’école.
C’est pour ça que je te demande juste une chose.
Je veux que mon Papa revienne à la maison, et qu’il se réconcilie avec ma Maman. Depuis qu’il est parti, elle est très triste, et moi aussi. On pleure beaucoup. Il nous manque.
S’il te plait, petit Papa Noël, fais qu’il revienne vite. »
Maylis était très touchée par la lettre d’Alice. Si touchée, qu’elle n’entendait plus son patron et le Père Fouettard se disputer via le téléphone.
- Non ! Non ! Non ! Ça suffit avec le fouet !
- Je fais ce que je veux d’abord !
- Tocard !
- Mufle !
- Abruti !
- Triple andouille !
Il était déjà de caractère officiel que les Pères Noël et Fouettard se chamaillaient comme des enfants chaque fois que cela était possible.
- Et puisque c’est comme ça, je vais te piquer Rodolphe après ta tournée annuelle !
- Si tu me voles Rodolphe, je dirais à Maylis de ne plus te préparer des chocolats chauds !
- Non ! Tu ne ferais pas ça ?!
- Oh que si, je le ferais !
Cependant, Maylis n’était pas d’humeur à rire. Dès qu’elle avait été embauchée, son patron lui avait donné pour ordre de lui signaler toute lettre similaire à celle de la petite Alice. Elle lui adressa donc un grand signe de la main pour lui faire comprendre de raccrocher. Il sembla déchiffrer le message et s’empressa de couper la communication…au nez du Père Fouettard, bien évidemment.
Le Père Noël n’était pas magicien, mais il avait un cœur d’or et n’hésitait pas à venir en aide aux enfants malheureux. Ainsi, il décida de s’occuper personnellement du cas d’Alice. Même son assistante ne sut rien de son projet.
Les pages du calendrier s’étaient vite envolées. Des milliers de lettres étaient arrivées, et des milliers de réponses étaient reparties avec le facteur. Comme chaque année, Maylis perdait la tête à l’approche de Noël. Le Père Noël n’était pas mieux. Les lutins, stressés, se montraient infernaux à vivre. Heureusement, tout était presque fini. Les cadeaux étaient enfin emballés, la tenue du Père Noël repassée et soigneusement rangée dans son armoire, l’itinéraire du traîneau dessiné par son assistante, et les dernières lettres aux enfants envoyées.
Chacun s’occupaient des derniers préparatifs. Les lutins chargeaient les cadeaux sur le traîneau et Maylis brossait les rennes. L’ambiance était plutôt tendue, mais tous se disaient que ce serait bientôt fini.
- Jacquot ! Ramène cette Xbox 360 ! Tout de suite ! hurla l’assistante du Père Noël, à s’exploser les poumons.
- Nan, nan, nan, nan, nan…ricanait le lutin, en filant au triple galop, un énorme paquet dans les bras.
La jeune femme lui courait après, avec une folle envie de meurtre au creux du ventre. Ce petit coquin pensait s’approprier une console vidéo destiné normalement au jeune Matthieu (sa récompense pour avoir eu de bonnes notes en maths).
- Imbécile ! Rends-moi ça !
- Nan, nan, nan, nan, nan, nan…
- Ah c’est comme ça ?!
- Vi, vi, vi, vi, vi…
Maylis s’arrêta, souffla un peu, et se baissa pour ramasser un peu de neige. Elle forma une boule bien épaisse et la lança sur le crâne du lutin. Il lâcha la console vidéo, et tomba sous le choc.
- Va un peu aider Martinot à nettoyer le traîneau…conseilla-t-elle en ramassant le paquet, avec un sourire satisfait.
Pour toute réponse, il lui tira la langue.
- À moins que tu préfères que j’aille tout raconter au patron…Si ce n’est que ça, on peut tout de suite s’arranger !
Jacquot releva tout de suite la tête, choqué.
- Tu n’oserais pas ? couina-t-il, en se tordant les mains.
- Oh que si…Père Noël ! appela la jeune femme, en élevant la voix.
Le lutin sauta sur ses pieds, et partit en courant nettoyer le traîneau. Si le patron le prenait en flagrant délit de paresse, il ne donnerait pas cher de sa peau !
- Tu m’as appelé ? s’étonna le Père Noël.
- Oui, répondit son assistante, en souriant de toutes ses dents. Je voulais juste vous demander s’il restait du pain d’épice pour les rennes…
Deux heures plus tard, la neige avait recommencé à tomber en Laponie. Le Père Noël avait enfilé son costume rouge et buvait un dernier chocolat chaud avant sa grande tournée. Maylis était encore dehors, occupée à atteler les rennes.
- Allez Rodolphe, tu vas assurer comme d’habitude, n’est-ce pas ? fit-elle en caressant le museau du renne.
Avec son petit nez rouge très visible dans le ciel, Rodolphe était une sorte de signal lumineux, avertissant l’arrivée du Père Noël. Une grande responsabilité pour un si petit renne.
- Tout est prêt ! s’écria Martinot, en direction du petit chalet.
Le vieil homme en sortit aussitôt. Dans son costume rouge, il dégageait quelque chose de majestueux. Il inspirait un profond respect. À lui seul, il pouvait faire la joie de tous les enfants sans exception. Sans un mot, il s’installa dans son traîneau. Tout en déposant une couverture sur ses genoux, Maylis lui donnait ses dernières recommandations.
- N’oubliez pas de penser à la petite Alice.
- Promis.
- Et le Père Fouettard, faut-il l’attendre ?
- Je lui ai dit de venir me rejoindre à 21 h 00…mais j’ai oublié de l’informer que je partais en réalité à 20 h 00, raconta malicieusement le Père Noël.
- Je vois… Je vais devoir réceptionner ce pauvre malheureux que vous aurez laissé derrière vous, et qui ne pourra pas vous assister durant votre tournée…
Le vieil homme éclata de rire, avant de reprendre sérieusement.
- Maylis, je n’ai pas besoin d’un second assistant aussi insupportable que cet énergumène ! Mon assistante, c’est toi. Et seulement toi.
Et sans plus attendre, le Père Noël tira sur les lanières, et les rennes commencèrent une course folle dans la neige. Rodolphe, le nez rouge en avant, fut le premier à s’envoler, entraînant avec lui ses camarades et le traîneau de son maître.
- Bon voyage ! s’écria Maylis, devenue un minuscule point pour le Père Noël.
Les lutins s’exclamèrent bruyamment en agitant chacun un petit mouchoir blanc à l’attention de leur patron. Très vite, le nez rouge de Rodolphe disparut de leur champ de vision.
- Oh ! Oh ! Oh ! fut la dernière parole que les employés du Père Noël entendirent.
Ceux-ci restèrent encore dix minutes dehors à regarder le ciel. Puis Maylis décida de faire rentrer sa petite équipe à l’intérieur, histoire de papoter autour d’un bon chocolat chaud.
- Bon les enfants, rentrons vite nous réchauffer ! Je crois qu’il reste encore un peu de pain d’épice !
Tandis qu’ils rentraient joyeusement dans le petit chalet (ils étaient enfin en vacances), aucun d’eux ne se doutait qu’à cet instant, la petite Alice venait de voir son vœu s’exaucer. Après un petit coup de fil du Père Noël à son père, celui-ci était revenu chez sa femme pour offrir à sa fille le plus beau Noël de sa vie.
Même si leur couple était désormais brisé, le plus important restait de se retrouver le soir du Réveillon de Noël pour Alice. Lui montrer qu’ils seraient toujours là pour elle, ensemble ou séparés.
Selon Maylis, c’était aussi cela la magie du Père Noël…
La magie de réunir une famille brisée le temps d’une soirée…
Elle est beaucoup trop mignonne, cette histoire ! Elle donne presque envie que l’été passe vite et que ce soit de nouveau l’époque des feux de cheminée et des films de Noël tout joyeux ! ^^
J’aime beaucoup cette modernisation du thème (« des PlayStations par milliers » : hilarant !)
Après moult recherches pour le bingo dans le but de trouver une histoire plus ancienne que le chaton garou, me voici ici, plus de 16 ans plus tard xD
C'est une histoire très charmante que tu nous offres ici ! Je trouve ça sympa d'avoir pris le point de vue d'une assistante du père Noël, c'est toujours rigolo d'appliquer des choses très terre à terre (le statut d'assistant, l'idée d'une embauche) dans un contexte si farfelu et imaginaire !
J'ai beaucoup aimé le côté vieux jeu du père Noël et de son assistance qui détestent les consoles c'est encore plus amusant à lire aujourd'hui, s'ils savaient tout ce qu'il s'est passé depuis ahah xD
Tu nous offres une jolie fin tout en douceur !
Merci pour cette histoire et à bientôt ;)
J'ai aussi bien aimé l'assistante du père noel. Tout en douceur et en gentilesse.
En plus, il y a des petits moments rigolos avec le père fouettard.
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Et bien, en tout cas, merci beaucoup à toi Nascana, ton commentaire me fait très plaisir ! =D Je suis bien contente que cette petite histoire bien simple t'ait plu. ^^ Bisous-bisous et encore merci à toi ! =)
*imagine le type en train de sautiller partout... "Ahaha ! Aha ! Ahahaha ! Un appel du père NOEL !!! "* *imagine le type mort de s'être cogné la tête contre le plafond avec la gamine qui pleure de devoir enterrer son père le jour de noel* *pleure* *se tape la tête contre les murs pour se punir d'avoir de si horribles pensées* *fait un grand sourire à Chette (de Nowel !!)... PimentoOoOoOoW !* *hoche la tête de droite à gauche, resourit, affirme haut et fort qu'elle ne s'est pas bourrée au Lambrusco, non non* *demande par contre à Clo ce qu'elle a bu* *espère une réponse sinon elle se dit qu'elle va kidnapper Clo pour l'envoyer aux AA (histoire de tester avant d'y être elle-même sauvagement enfermée)* *arrête son délire et applaudit Clo très fort*
Reponse de l'auteur: Ohhh Silver ! Mais qu'est-ce qui t'arrives ?! XD Ma chérie, je n'ai rien bu du tout ! Je crois plutôt que c'est toi qui t'es trop chootée au Pimento-Cocktail... Rolala espèce d'alcoloooo !
Franchement, toi et Katounet, vous vous z'êtes trouvé un point en commun hein ! xD Bon, merci beaucoup à toi, petite graine d'ivrogne ! ^__^ J'suis contente que ça t'ait plu ! ^^
Mouaks !
... *tousse* Hum...tu as besoin que j'appelle le centre de désintoxication ?
Mouaks