Le bruit de la ville

Notes de l’auteur : Je me sens libre quand je t'écris quelques bribes de ma vie
Rapidement dispersées par le bruit de la ville

Il est vrai que je ne voyage pas beaucoup donc il était facile pour moi d'être dépaysé. La ville dans laquelle je me trouvais était une cité historique. La ville des rois de France. Elle est connue pour sa grande cathédrale qui a accueilli les grands couronnements de notre pays. Je me trouvais en dessous de cette bâtisse. Lorsque l'on est en dessous, nous avons du mal à mesurer sa grandeur, elle semble juste énorme. La proximité fausse le jugement. En arrivant ce matin, l'édifice était la chose visible. Tout ce qu'il y avait autour semblait comme attiré, à l'image de l'attraction d'un astre dont la densité est tellement importante, qu'elle ne peux laisser indifférentes les planètes voisines. La cathédrale est un astre entouré d'autres planètes qui sont les restaurants, les boutiques, les résidences, les personnes. Pour ma part je suis une étoile filante, malgré la densité et le pouvoir d'attraction du monument je vais continuer mon chemin. 

Je me trouvais sur un banc durant l'heure du déjeuner. La température était bonne c'est le bon côté du mois de juillet, les températures sont supportables même pour moi. Une légère brise s'invitait sur la place. Elle rendait le soleil supportable, à chaque fois que ma température augmentait la brise l'atténuait. La conjugaison de ces deux phénomènes a eu pour effet de rendre mon corps immobile et  de suspendre sa course donc ma vie.J'appréciais la présence du soleil et je me rendais compte de sa présence, je le goûtais. 

Beaucoup d'autre personne ayant la même idée que moi remplissaient la place au fur-et-à mesure, désireux d'obtenir les baisers et caresses du soleil. On dit que le Whisky délie les langues, le soleil lui délie les cœurs. Il illumine notre esprit et notre humeur. Les rires et les conversations montaient, ils se rajoutaient aux chants des oiseaux et au va-et-vient du vent telle une vague sur la plage. Les rires et le bonheur sont contagieux. 

En plus de ce concert sonore, venait celui de l'odeur des restaurants, qui me rappelaient le début de l'après-midi. Sans ses odeurs délicieuses je serai resté immobile sous le soleil, ancré telle une falaise laissant le vent se briser sur mon flanc et entouré d'un océan de bonheur et de rires. 

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Portequigrince
Posté le 18/02/2025
Bonjour!
Ca me laisse un gout de trop peu, je veux savoir si finalement tu vas quitter cette ville et cette cathédrale! En tout cas, j'y étais sous ce soleil et cet endroit avec les odeurs de restaurants...
A bientôt pour la suite
Joseph Sardonne
Posté le 19/02/2025
Bonjour Portequigrince.

Merci pour ton commentaire !
Oui c'est vrai que je n'ai pas précisé ma présence dans cette ville à la fin de l'histoire. Je dois encore travailler mon récit, corriger les fautes etc...
Je pense aussi ajouter une fin merci à toi
S.B.D
Posté le 08/02/2025
Je vis dans une ville ou il y a une cathédrale, je travail dans un restaurant et la voir tout la jour a la fenêtre, ne fais plus le même effet que la première fois.
Joseph Sardonne
Posté le 12/02/2025
Bonjour
Merci SBD pour ton commentaire.
Oui a force on adopte notre environnement, c'est normal, c'est la vie
Vous lisez