Me voilà pleurant dans notre foyer,
Qui, sortant de ma sueur, travail acharné,
Ensemble nous avons pu entreprendre.
Qu’ai-je fait pour que le rêve s’ébranle ?
Je veux pleurer pour ces heures,
Où faut-il croire, j’ai parlé seul,
De mes rêves, de mes attentes.
Pourquoi a-t-il fallu que tu me laisses me méprendre ?
Je veux pleurer pour mon amour,
Que j’ai voulu, durer indéfiniment.
Tu m’as conté ton désir d’âme-sœur,
Pourquoi rejettes-tu mon élan ?
Je veux pleurer pour ce rêve,
Que j’ai tant passé à voir,
D’émotion, la larme à l’œil, l’air hagard.
Pourquoi as-tu été aussi cruelle de me faire garder espoir ?
Comme en deuil, seul à tes côtés,
J’écris ces vers, mon affection sur un linceul.
J’ai passé quatre longues années à te courtiser,
Pourquoi n’ai-je jamais vu que tu ne m’aimes pas comme je le fais ?
Je veux te haïr pour me faire souffrir
Je t’ai donné tous ce que j’ai pu me départir
Je t’ai donné mon âme et mon cœur
Conté maintes poèmes louant ta valeur
Je veux te haïr de ne rien vouloir de plus
Que ce quotidien, train-train dont je m’offusque
Comment peux-tu me dire « je t’aime »
Quand tu refuses de lire mes poèmes !
Je veux crier tout ce que tu perds !
Toute la passion que je t’ai offert !
N’as-tu donc pas vu mes sourires s’amincir ?
N’as-tu pas peur de me voir partir ?
Je veux te dédier ce triste poème,
Que tu aurais vu si tu t’étais donnée la peine !
Aujourd’hui je pleure ma promesse…
Que tu as transformé en détresse…