Le dernier bal

Par Uluno

Il y a une main, chaude et gigantesque, qui tient la sienne.

Il y a des yeux, bleus et attentifs, qui se fixent sur elle.

Il y a un corps, immense et serein, dont le rythme sur les entraine tout les deux, qu’elle effleure régulièrement.

Ils dansent.

Autour d’eux, le monde semble s’effacer.

Les couleurs perdent leurs éclats et les voies cessent de les atteindre alors qu’ils tourbillonnent ensemble, comme entrainés par des airs mystiques qu’elle n’est pas sûre que les autres entendent.

 

Au début, elle ne souhaitait pas danser.

L’inconnu l’avait abordé, une main étrangement minuscule et fine, comparé à celle qui étreint sa taille à l’instant, tendu vers elle pour l’inviter à descendre sur la piste bondée en ce début de soirée mondaine. A bien y réfléchir, elle ne se souvient plus bien de son apparence, à cet instant, quand il s’est arrêté devant elle, les muscles crispés et les épaules tendus, alors qu’une légère rougeur teignait ses joues, malgré son regard déterminé. Elle ne se souvient pas non plus de sa voie – juste d’avoir songé qu’elle était étrangement aiguë, même pour un homme aussi maigre – mais du tremblement qui s’y lovait quand, la première fois, il avait répété sa demande.

 

Alors qu’ils tourbillonnent, elle songe que c’est peut-être mieux.

Ainsi, elle ne pourra en emporter que les nuances parfaites que son imagination lui imposera.

 

Au bout d’une dizaine d’essaies, chacun accompagnés de leur assaut de compliments et de politesse exagérés, il abandonna. Ça, elle s’en souvient parfaitement, à cause du sentiment de déception qui avait coulé en même temps que le champagne dans sa gorge. D’ordinaire, les hommes qui insistent n’abandonnent pas. Mais les hommes qui insistent ne sont généralement pas si polis, songeait-elle alors que l’homme à la tailles fine at à la silhouette maigre disparaissait dans la foule, les jambes légèrement tremblantes, comme sous le choc d’avoir été éconduit.

Il est jeune, songeait-elle en déposant sa flute de champagne vide sur un plateau, il apprendra.

 

Maintenant, alors que leur danse folle se poursuit, elle est incapable de déterminer s’il est aussi jeune qu’il semblait l’être.

Tout ce qu’elle sait, c’est que ces yeux posés sur elles sont comme des joyaux, et qu’au moindre instant d’inattention, elle se perdra tout entière dans leurs reflets.

 

La manière dont ils sont venus à réengager la conversation lui échappe, et les seuls détails de leur long échange routinier se situent après qu’une question anodine ai glissé de ses lèvres, comme par accident, sans vraiment qu’elle s’attende à ce qu’elle donne de réels résultats.

 

A présent, les mots lui semblent inutiles et cette minuscule question à laquelle elle ne pense plus, une bénédiction.

 

« Vous souhaitiez danser ? s’entendit-elle demander. »

Son interlocuteur lui jeta un regard curieux puis, se ramollissant un peu plus sur le pilier contre lequel il s’appuyait, répondit :

« En effet.

- Avez-vous finalement trouvé une partenaire dans cette foule de jolies dames ?

- Quelques-unes. Mais aucune qui n’ai votre élégance. »

Elle laissa échapper un long éclat de rire, songeant que ce garçon manquait vraiment d’expérience dans l’art de la cour.

« C’est vrai ! s’indigna l’homme, semblant oublier toutes ses bonnes manières. Elles manquaient d’énergie et tournaient si doucement qu’on les aurait confondus avec un moulin en manque de vent !

- Ne soyez pas dur avec elles ; ces demoiselles sont encore jeunes !

- C’est pour cela que je suis surpris. Je m’attendais à ce que des jeunes filles en si bonne santé aient un peu de force à donner à leur cavalier, ne serait-ce que pour s’amuser un peu. »

Un nouveau gloussement lui échappa et contempla la foule des danseurs qui tanguaient doucement au rythme de la musique.

« C’est vrai qu’elles sont un peu molles. Mais je crains l’avoir été autant qu’elle, à leur âge.

- C’est pour cela que je cherchais une partenaire de danse un peu plus âgée.

- Vous avez essayés aves les autres ? Je crois voir deux ou trois dames dans la foule qui seraient plus que ravies de danser avec vous. »

Il soupira profondément et toura son regard vers l’autre côté de la salle, avant de revenir vers elle avec tout le désespoir d’un condamné à mort.

« Elles non plus, elles n’ont pas l’air très énergique…

- Le seul moyen de savoir est d’essayer, argua-elle derrière son éventail.

- Je crois que j’ai déjà essayé trop de fois au cours de cette soirée pour risquer de me tromper encore une fois. »

Elle contempla la piste de danse une nouvelle fois. La plupart des danseurs ont regagnés les discussions mondaines, constate-elle, et la piste est suffisamment dégagés pour qu’ils puissent danser tout à leur aise s’ils le souhaitent.

Son esprit de bloqua un peu à cette pensée, et elle du retenir une grimace de dégout envers elle-même. Elle devait vraiment gâter, si les simples compliments d’un jeune homme dont elle ne connaissait ni la fortune ni les titres réussissaient à l’étourdir au point qu’elle songe à se jeter avec lui sous la piste, faisant fi de son genou douloureux.

 

A présent, elle songe qu’il ne fallait pas se dévaloriser comme ça, ni douter des capacités de son genoux.

Elle ne sait pas comment, mais en fin de compte, elle est encore capable de danser…

 

« Je suppose que c’est toujours un refus ? »

Son invité le tira de sa rêverie morose et elle secoua la tête.

« Malheureusement. Ma santé ne me le permet pas.

- Pourtant, on m’a toujours dit que si on ne l’entretient pas, la santé diminue.

- C’est vrai. »

Elle observa la piste quelques instant, indécise. La pensée étrange que ses lèvres sont belles, et qu’elle souhaiterait les embrasser l’effleure, et elle la repousse sans y prêter plus d’attention.

« Si, dans moins d’une heure, il ne reste plus qu’une quinzaine de couples sur la piste, je danserais une valse avec vous.

- Une seule ?

- Oui. Cela vous convient-il ? »

Il s’inclina trop profondément.

« Oui, madame. »

 

Sous ses pieds, c’est comme si le sol avait disparu.

Autour d’eux, elle ne saurait plus dire si d’autres couples dansent, ou s’ils sont seul sur la piste de danse, mais ses jambes ont toujours de l’énergie.

C’est comme si son corps déployait toute son énergie.

 

Une trentaine de minute plus tard, il ne restait que treize couples sur la piste.

 

Tout autour d’eux, c’est comme si le monde entier avait disparu et, maintenant, c’est son corps à lui qui semble s’effacer.

Contre elle, son corps plus épais qu’il ne lui avait semblé la première fois s’amenuise, ses mains chaudes s’effacent, ses yeux lumineux perdent en éclat comme la lune en déclin et seul restent ses lèvres, et l’énergie qui pulse dans tout son corps.

La pensée qu’elles sont belles lui revient et elle songe, cette fois très sérieusement, qu’elle devrait les embrasser.

Après ça son esprit flotte dans une douce brume pendant quelques instants puis son visage se tend, à peine guidé par ses muscles et ses lèvres, tout doucement, se déposent contre les siennes.

Pendant une seconde, c’est comme si le monde entier lui appartenait.

Puis tout son corps gèle, sa vision se brouille et c’est comme si toute l’énergie qu’elle a déployée au cours de sa danse s’échappaient d’entre ses dents écartés.

Ses jambes vacillent.

 

***

 

Autour d’elle, la salle est vide et silencieuse.

Dans ses bras, la corp flasque de sa partenaire de danse git, le visage émacié, les yeux révulsés, ses lèvres encore tremblantes de phrases de détresse qu’elle ne prononcera jamais. Elle se demande pendant quelques instants si elle doit l’achever de ses mains puis, constatant l’odeur d’alcool au fond de sa gorge, se dit qu’il lui suffira de la laisser tomber par la fenêtre.

Elle laisse tomber le corp mou au sol et s’étire quelques instant.

Puis son corps de transforme.

Petit à petit, son visage rapetisse, ses sourcils s’épaississent, ses lèvres s’élargissent et son nez se tord alors que ses membres raccourcissent et que ses hanches s’épaississent.

Quelques instants plus tard, elle a retrouvé une apparence de femme, si on omet les veines vertes qui marbres le blanc de ses orbites.

Elle soupire doucement, parcourant la salle dans son costume maintenant trop grand.

« Hé ! »

Elle tourne la tête en urgence, pour découvrir un autre individu au veines vertes, semblable à un enfant d’une dizaine d’année, vêtu d’un habille de domestique trois fois trop grand pour lui.

« Tu as fini ? demande-il en marchant vers elle tout en se débattant avec ses manches trop longues. »

Elle se contente d’hocher la tête, et il s’immobilise devant la femme au sol.

« Elle a encore un peu d’énergie à donner, constate-il en s’agenouillant à côté d’elle. Tu ne vas pas la prendre ? »

Cette fois-ci, se sont ses épaules qu’elle soulèves. Son compagnon lui jette un regard suspicieux, comme s’il soupçonnait un piège :

« Ça ne te dérangera donc pas si je la prends, finit-il par décréter en se penchant plus bas sur le cadavre. »

Alors qu’il commence à examiner le corps plus attentivement, la femme s’avance vers la porte :

« Tu me rejoindra quand tu auras fini.

- Mmmmhhh… »

Quelques minutes plus tard, le petit garçon pose son pied déchaussé sur le torse de la femme et y fait pression de tout son poids alors que, de son bras droit, il tire le membre supérieur gauche. Au bout de quelques secondes, le premier craquement retentit puis, avec le bruit sec de la séparation des os et le crissement humides des muscles et des veines qui se rompent, le bras se détache dans une giclée de sang qui se repend sur le dallage brillant de propreté.

En dessous de lui, les lèvres de la femme se tordent très légèrement.

Si elle bouge, songe-il alors qu’il absorbe les restes d’énergie contenue à coup dent déterminés, c’est qu’il doit lui rester un peu d’énergie.

Laissant de côté le bras qu’il mâchouillait, le petit garçon se penche et, comme sa compagne quelques instants plus tôt, se penche sur le visage blême, à l’expression béate alors qu’il se rapproche. Quand ils sont suffisamment proches pour que le nez de l’enfant heurte presque celui de l’adulte, il ouvre la bouche et la pressant contre celle de la femme, en aspire ce qu’il reste de vie.

Les trois membres convulsent quelques instants au sol, comme si, dans une dernière lueur de lucidité, la danseuse tentait de s’arracher à l’emprise de la créature mais quelques secondes plus tard, ils retombent inertes, alors que le dernier éclat de vie quitte ses yeux et qu’un dernier souffle haletant quitte sa poitrine en même temps que l’enfant se détache de ses lèvres.

Elle offre son dernier regard aux lustres de la salle à peine éclairés, puis tout se termine dans la moiteur du sang qui s’écoule en flot lent et paresseux du moignon de son épaule gauche.

En se redressant, l’enfant songe qu’il lui faudra nettoyer tout ça.

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JulienVillefort
Posté le 27/03/2024
La fin est répugnante à souhait, une véritable réussite qui contrebalance l'atmosphère romantique du début !

L'obsédé textuel que je suis, se permet quelques remarques orthographiques : - "Tu me rejoindraS quand tu auras fini."
- "les restes d'énergie à coups DE dentS déterminés"
- "se sont ses épaules qu'elle soulèvE"
- "vêtu d'un habiT de domestique vert"
- "dans ses bras, LE corpS flasque de sa partenaire".
- "elle laisse tomber le corpS mou au sol".
Rimeko
Posté le 17/11/2023
Hello !
Houla, on sent qu'elle va mal finir la pauvre... (et c'est alors que je me rends pas que ta protagoniste n'est pas nommée, haha, j'avais pas remarqué à la lecture !) qu'elle va mal finir, donc, mais ça vire plus violent que je ne pensais ! Sympa :D J'aime bien aussi que ce soit une protagoniste plus âgée, ça change du cliché de film d'horreur je trouve !
L'alternance entre l'italique, très point de vue interne, très... dans le moment (RIP Protagoniste Anonyme), et l'aspect plus détaché des avances de cette créature qui serait presque touchante dans ses tentatives maladroites de séduction, si ça ne finissait pas de manière si sanglante, haha. Une belle nouvelle en tous cas, merci du partage !
Feydra
Posté le 11/11/2023
Je ne m'attendais pas à cette fin. J'avais deviné que le danseur n'était pas humain, mais qu'il ne soit pas seul, je ne m'y attendais pas. J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce texte, avec toutes ces danses. Ont-ils maintenu une illusion ? car ils ont l'air d'avoir fait un massacre dans cette salle de bal, sans qu'elle s'en aperçoive. Le point de vue de la femme est bien choisi. On dirait une scène de bal banale, sauf qu'elle en est loin. Bravo.
Solamades
Posté le 11/11/2023
Oh mon dieu…
Salut Duluno !  J’avoue ton texte m’a déstabilisée. Je ne pouvais pas m’attendre à autant de gore après ce début romantique. J’ai eu l’impression que la première partie et la seconde n’étaient finalement pas la même histoire…
Cela dit, tu maitrises ta plume. Alors félicitation pour ce texte !
Solamades
Posté le 11/11/2023
Désolée, j’ai écorché ton pseudo ! 
Belisade
Posté le 09/11/2023
Bonjour Débora-Esther,
D'un scénario finalement un peu triste, une scène somme toute assez classique dans un bal, tu as su orienter l'histoire vers déroulement beaucoup plus original, bien sûr dans l'esprit d'Halloween. L'alternance des 2 points de vue permet de faire monter le suspense. jusqu'au climax.
Sympa. Merci pour cette lecture
Herbe Rouge
Posté le 08/11/2023
Bonjour,
Brrr... autant j'ai vite compris ce qui allait se passer, autant je ne m'attendais pas au gore de la fin 😱
Bonne idée le fait que cette énergie lui serve en réalité à conserver une apparence féminine.
Bref, un texte que je trouve réussi, peut-être juste retravailler un peu la fin pour que le personnage supplémentaire de "l'enfant" apparaisse plus logiquement.
Bravo ! 💜
Uluno
Posté le 08/11/2023
Merci beaucoup pour ton retour et les conseils !
Raza
Posté le 06/11/2023
L'ambiance est là, mais peut-être as-tu poussé le côté onirique un peu trop loin? Je ne répèterai pas les autres commentaires, je pense qu'ils résument globalement mon sentiment, j'insisterai seulement sur la bonne incorporation de la danse, et une fin énigmatique (ce que j'apprécie) :)

Je relève une petite coquille : "d’un habille".
Uluno
Posté le 06/11/2023
Je te remercie pour la coquille ! Je trouverai malhonnête de la corriger alors que le concours est toujours en cours, donc je ne la retirerais que quand il sera terminé...
Un grand merci aussi pour ton retour !
Azurys
Posté le 06/11/2023
Texte sympathique malgré un manque de clarté vers la fin, comme je l'ai déjà lu dans les autres commentaires. On ne s'y perd pas non plus complètement et on comprend globalement ce qui se passe, même si quelques éléments nous échappent. Où est passée la foule, qui sont les personnages féminins, etc...

L'ambiance est réussie, surtout au début évidemment durant la scène du bal. Quelques descriptions supplémentaires n'auraient pas été de trop pour donner plus de contexte ! Toutefois, ce manque d'imagerie est, je trouve, plutôt bien rattrapé par la poésie que tu accordes à la danse qui apporte aussi un aspect mystérieux et féérique.

Bravo pour ce texte !
Uluno
Posté le 06/11/2023
Merci pour ce retour !
C'est dommage, je l'aime bien cette deuxième partie, moi ! (D'ailleurs, quand le concours sera fini, je me demande si je ne vais pas prendre un peu de temps pour la réécrire, histoire d'améliorer le niveau général de la nouvelle...) Heureuse qu'elle ne t'ai pas complètement perdue !
RoseDL
Posté le 05/11/2023
Je rejoins le commentaire de Maeghan, j'ai bien aimé la première partie, mais je n'ai pas trop compris la fin. Je ne comprends pas non plus pourquoi c'est la femme âgée qui est choisie pour être dépouillée de son énergie vitale alors qu'elle est plus âgée. En tout cas la première partie fait bien monter la tension et le mélange du présent avec le passé de début de soirée est bien fluide et agréable.
Uluno
Posté le 06/11/2023
Un grand merci pour ton retour !
Et heureuse de constater que cette première partie rencontre du sucé !
Pour la seconde partie, je l'ai un peu écrite dans l'urgence (la joie de devoir fournir un travail entre 1500 et 2000 mots, même si ça fait partie du défi...) donc je ne sais pas grand chose des évènements et, comme c'est une nouvelle, je n'ai pas l'intention de plus les creuser.
En ce qui concerne ce choix étrange d'aspirer l'énergie d'une femme plus âgée, dans un premier temps, je dois signaler que je crois que ces créatures étaient vraiment affamés, sinon elles auraient éviter de s'aventurer dans un lieu aussi fréquenté qu'une réception pour trouver un casse-croute. Donc je me suis dit qu'une femme un peu plus âgée que les autres, dans une soirée où elle voit des femmes plus jeunes être sollicitées comme elle l'était encore il y a quelques années pourrait devenir assez vulnérable aux flatteries (même si elle identifie qu'elle en sont, le plus important ici étant qu'on la fasse se sentir belle et encore jeune) et donc à la manipulation.
Maeghan
Posté le 04/11/2023
J'ai beaucoup aimé la première partie de l'histoire, celle avec la danse. Elle est pleine de mystères et la superposition des deux narrations font augmenter la tension nécessaire aux récits d'horreur.
Mais j'ai moins accroché à la deuxième partie. Je n'ai pas trop compris ce qu'était la créature qui se transformait en femme, ni qui étaient les autres personnes et ce qu'elles faisaient avec le cadavre... Peut-être qu'un peu plus de détails aiderait à la compréhension ?
Néanmoins, l'histoire reste très plaisante à lire ! :)
Uluno
Posté le 04/11/2023
Je suis très heureuse que la première partie t'ai plu. Au départ, elle ne comportait que les passages en italique et devait se conclure de la même façon que dans la version finale, mais je la trouvait un peu rachitique, donc j'ai décidé d'y ajouter un gros morceau de texte pour ajouter du contexte. Pour le coup, je trouvais le rendu final un peu trop calme, donc je suis heureuse que tu ai ressentie la montée en tension!
Effectivement, en la relisant, la seconde partie manque un peu de clarté surtout dans les premières phrases, où on a deux personnages féminins non nommés très présent en même temps (mais comme c'est moi qui l'ai écrite, je ne crois pas être très objective...) ce qui fait que les dénominations sont très floues. Si ça peut te rassurer, je ne sais pas très bien moi-même ce que sont exactement ces créatures (probablement des sortes de vampires à énergie vitale, mais je n'aime pas trop l'idée de réutiliser des mythes, donc ils n'ont pas de nom défini...), mais il faut juste retenir qu'elles sont métamorphes et peuvent se nourrir de l'énergie vitale par l'intermédiaire des baisers ou en allant la chercher directement à la source par anthropomorphisme.

Quoi qu'il en soit, je te remercie beaucoup pour ton retour, surtout sur une nouvelle écrite en peu de temps comme celle-ci !
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