27 Septembre :
« Il n’y a rien de plus ennuyeux que d’être prophète. On est mal accueilli dans son propre pays, où il n’est pas rare qu’on vous prenne pour un fou, ainsi que dans les autres. Quand on vous affuble du titre de devineresse ou d’oracle, étrangement, ça passe mieux. Les gens vous supplient pour obtenir les numéros gagnants du Loto ou savoir quand viendra leur prince charmant : non, honnêtement, c’est barbant.
Cela dit, j’ai trouvé un moyen de tromper l’ennui. Voici le récit de la fabuleuse, de la formidable Ingrid, Pythie moderne et Cassandre au destin plus heureux se jouant de l’avenir ! »
Parfait. C’est un début tout à fait respectable que je ne manquerai pas d’utiliser dans les années à venir, lors de la parution de mon autobiographie tant attendue.
À l’attention de la personne qui lit ces mots : ce texte est mon journal de bord. Pour l’instant, personne d’autre que moi n’a l’autorisation de le lire et nul ne peut mettre la main dessus. Mais qui sait ? Dans les siècles à venir, ce journal constituera sans aucun doute la pièce maîtresse d’une collection d’objets m’ayant appartenu et exposé dans un musée dédié à ma personne.
Il est donc de bon ton que je me présente. Je m’appelle Ingrid Karlsen, j’ai atteint l’âge de treize ans à l’heure à laquelle je rédige ces lignes, et je suis un génie. Si cette terminologie vous dérange, comprenez que je suis, en tout cas, détentrice de ce qu’on nomme communément la bosse des maths. Douée dans les études dès ma plus tendre enfance, mon institutrice décida, il y a sept ans à présent, de me faire passer quelques tests. Une dizaine de psychologues et une poignée de spécialistes plus tard, le verdict tomba : j’étais surdouée. Avec une nette attirance vers les sciences, qui plus est. Enfant miraculée, joie de ses parents ! J’échappais à la destinée tragique de poursuivre des études littéraires, crainte du géniteur respectable et tenant à le rester. On m’encouragea donc à étudier la biologie, la chimie et les mathématiques en priorité. Je commençai avec des leçons adaptées à mon âge ; j’en appris le contenu en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, cette expression étant elle-même trop longue, soit dit en passant. Les professeurs des classes supérieures, puis du collège et du lycée me passèrent dans les bras de leurs collègues comme si j’étais un charbon ardent. Finalement, épuisé par le remue-ménage que mon intellect lui causait, le directeur de mon école me recommanda à une université proche. C’est ainsi que je fis la connaissance de mon nouveau professeur : M. Froitaut.
Dire que je lui dois beaucoup est un euphémisme. Il m’a enseigné tout ce que je sais, il continue de le faire et surtout, il m’a montré la voie vers un terrain de jeu des plus excitants : les probabilités !
Pour les ignares du fond de la classe, je rappelle qu’une probabilité est un nombre compris entre zéro et un, et que la somme des probabilités de tous les éléments élémentaires est égale à un. En gros, en additionnant toutes les résultats possibles d’un évènement, ça fait un. Simple non ? Simple, mais redoutable ! Car avec les probabilités, on peut savoir grosso modo les conséquences de tel acte. Prenons un cas basique : la chute d’une tartine de confiture. Il n’y a que deux situations possibles : soit le côté confiture s’écrase contre le sol, soit c’est le côté pain. Voyez comme c’est simple et élégant !
A présent, prenons un peu de recul et réfléchissons. La chute de la tartine n’a que deux résultats possibles. Avec un peu de bon sens et deux, trois autres calculs, on peut deviner sur quel côté elle va atterrir. Mais si nous pouvions utiliser le calcul de probabilités pour un problème autrement plus complexe, plus intriguant, plus dangereux, en un mot plus intéressant ? Si les mathématiques, maniées avec justesse et talent, pouvaient prédire l’avenir ? Un peu d’ambition, que diable !
J’y ai bien réfléchi et, au fond, cette idée n’est peut-être pas si folle. J’ai commencé à y réfléchir- le sol de ma chambre est jonchée de feuilles de calculs, ma mère va me tuer- et je crois tenir le bon bout. J’ai mon rendez-vous hebdomadaire avec M. Froitaut dans moins d’une heure, je vais pouvoir lui exposer ma théorie. Attendez un peu, lecteurs du futur, je reviendrai sous peu pour vous raconter sa réaction !
Choquée et déçue, c’est dans cet état d’esprit que j’ai quitté M. Froitaut. Mon idée n’a pas rencontré l’excitation à laquelle je m’attendais.
Je suis arrivée dans la salle de conférence au moment où les autres élèves quittaient la pièce. Cela me permet d’avoir des cours particuliers et d’éviter aux chuchotements et aux regards intrigués de tous ces jeunes adultes qui bafouillent en parlant de Pythagore et d’Alexandre Lyapunov. Après avoir patienté à l’extérieur de la salle, le temps que celle-ci se vide, je jetais un coup d’œil à l’intérieur. M. Froitaut fouillait dans sa sacoche, feuilles et cahiers éparpillés sur la petite table de conférence. Il portait une T-shirt gris et un gilet de la même couleur, bien que plus foncé. Si je ne connaissais pas l’étendue de son talent, je le trouverais passe-partout : des yeux marron foncé cachés derrière des lunettes rectangulaires, des cheveux brun clair tirant sur le gris aux racines, et un visage plutôt long. Cependant, sous cet air banal se cache un cerveau extraordinaire.
Je pris une grande inspiration : expliquer mon projet ne serait pas difficile. Toutefois ce genre de choses n’arrive pas tous les jours. Il fallait que, dans les années à venir, il se souvienne de ce moment en particulier, comment sa journée à priori banale avait soudainement tourné en un évènement historique qui avait changé à jamais le cours du monde, sa vie et bien sûr la mienne. Je replaçais ma sacoche sur mon épaule, vérifiait le lustre de mes chaussures cirées, redressais mes lunettes du bout de mon nez avant de pénétrer dans la pièce.
—Bonjour Monsieur !
Il sursauta. Entrée réussie.
—Bonjour Ingrid. Comment vas-tu aujourd’hui ?
—Bien, je vous remercie, et vous ? répliquai-je en descendant les marches de l’amphithéâtre.
—Bien, bien, merci, dit-il en fouillant parmi ses feuilles. Tu as révisé notre leçon précédente, je suppose ? J’ai ici une série d’exercices qui pourrait...
—A vrai dire, j’aimerais vous parler de quelque chose.
M. Froitaut releva la tête. Ma grande scène commençait, les trois coups étaient frappés. Je repris donc :
—Comme vous le savez, les probabilités sont mon sujet de prédilection...
Un sourcil levé. C’était bon signe. Son intérêt commençait à se réveiller.
—Or, il se trouve que ça fait quelques temps que je réfléchis à un projet. Et j’aimerais avoir votre avis.
Deux sourcils en hauteur, dos redressé, bras croisés par-dessus son sac. Le poisson était ferré ! Mais cacher mon excitation était primordial. Montrer une image d’enfant surexcité ne serait pas bon pour la postérité. Je plantais alors mon regard dans le sien et lançais de ma voix la plus claire et la plus assurée :
—Je crois avoir trouvé le moyen d’utiliser les mathématiques dans une application extrêmement concrète et qui pourrait améliorer la vie de chacun.
—Et comment... ?
—En utilisant les probabilités pour prédire l’avenir.
Et c’est là, lecteur, que survient le drame. Au lieu de l’explosion de joie et de surprise pleine de fierté, ma déclaration n’eut pour réponse qu’un simple soupir ! J’aurais pu accepter une crainte mêlée de méfiance devant l’ampleur de la tâche, mais ça ! Le soupir se trouve à la limite de l’indifférence. Les gens soupirent quand ils sont fatigués, quand ils s’ennuient, quand ils ont faim, pas quand on vient de leur annoncer qu’on a entre les mains le secret du temps ! Pendant une seconde, je fus tentée de le secouer par les épaules afin de remettre en place son bon sens, mais cela m’a semblé pire qu’une molle réaction. L’Histoire admirerait mon stoïcisme devant l’incompréhension de mes contemporains.
—Vous ne me croyez pas, monsieur ?
—Je pense que tu t’es peut-être un peu trop avancée.
Je ne pus retenir un froncement de sourcils.
—Je ne comprends pas.
—Ingrid. Tu sais que les probabilités mesurent la fréquence d’apparition d’un phénomène si jamais, et je dis bien si jamais, l’expérience était renouvelée une infinité de fois.
—Je sais, c’est pour cela que l’expérience n’a pas besoin d’avoir eu lieu, puisque c’est une projection de ce qui arriverait après une infinité d’essais, donc de temps. D’où la possibilité de prédire l’avenir avec les probabilités ! le coupai-je avec agacement.
—Pour connaître ce qui pourrait arriver, tu aurais besoin de savoir toutes les conditions entourant ton hypothèse. Or il n’existe aucune façon de maîtriser ces conditions ! Le premier Jurassic Park, la théorie du chaos, tu te rappelles ? L’avenir est aléatoire et dépend de trop d’hypothèses pour affirmer avec certitude que quelqu’un a la capacité de prédire l’avenir.
—Si, moi je peux le faire !
Je me mordis la lèvre. Rien ne se passait comme prévu. Ses épaules s’étaient tendues sous sa veste en jean et je voyais à son regard sceptique que toute la crédibilité que je m’étais efforcée de construire s’était envolée. Ma réaction enfantine m’avait enlevée toute chance de le convaincre. Je respirais profondément : tout n’était pas encore perdu. Il ne tenait qu’à moi de transformer cette discussion catastrophique en illumination salutaire pour mon professeur. Je me lançais donc sans lui laisser le temps de répliquer :
—J’ai fait plusieurs essais, sur des évènements mineurs. Si vous me laissiez quelques mois... non, quelques semaines ! Je vous apporterai la preuve que j’ai raison.
—Il n’y a pas de doute sur ton talent, mais de là à dire que tu as mis au point une méthode de calcul prévoyant les mouvements de l’avenir… Il secoua la tête. C’est grotesque !
—Non. C’est incroyable, fantastique et inimaginable, mais pas grotesque.
Je crois qu’à ce moment, ma voix trembla. Pas beaucoup, mais suffisamment pour que M. Froitaut s’en aperçoive. Cette compassion teintée de condescendance dans ses yeux ! J’ai soudain eu l’envie de lui arracher la tête, et de me coller une paire de baffes au passage. Quel malheur d’être si doué dans son domaine mais incomprise par les siens ! Et sans aucun contrôle sur ses cordes vocales, de surcroit. Il fit le tour de la table pour se placer face à moi et reprit, plus calmement :
—Tu as raison. C’est une idée incroyable. Seulement, elle n’est pas réalisable.
—Comment pouvez-vous être aussi sûr de vous ? rétorquai-je.
—Des millions de gens ont essayé. Prédire l’avenir intéresserait beaucoup de monde -et pas que des particuliers. Des entreprises, des gouvernements, les banques, l’armée... Si c’était possible, quelqu’un l’aurait déjà fait.
—L’humanité a envoyé une personne vivante dans l’espace, pourtant des siècles auparavant, personne n’y aurait cru. Et je ne vous parle pas des avions !
—Si tu veux vraiment donner dans les ailes, tu me fais plus penser à Icare qu’à autre chose, dit-il avec un petit rire.
M. Froitaut se frotta le menton. Il a cette manie de garder constamment une petite barbe de trois jours. C’est une des choses que je ne comprends pas chez lui.
—Écoute Ingrid, se lança-t-il tout à coup. La question des probabilités est extrêmement intéressante et je conçois qu’elle t’intéresse. Toutefois...
Un paquet de copies s’écrasa avec fracas sur la table de conférence.
—Nous avons quantité d’autres sujets à étudier. Nous avons déjà passé beaucoup de temps sur les probas et nous devons nous concentrer sur de nouvelles choses.
Je restai coite. Que pouvais-je répondre à cela ? Mon professeur ne me croyait pas. Lecteurs, vous ne réalisez peut-être pas à quel point je me suis sentie vexée et humiliée. J’avais été cruellement foulée aux pieds ! La sensation était des plus désagréables, je vous l’assure. En silence, je disposais mes affaires sur une table proche tandis que M. Froitaut choisissait une feuille d’exercices dans la pile. J’aurais pu agir comme si rien ne s’était passé. Peut-être aurais-je dû ; toujours est-il que je ne l’ai pas fait.
—Monsieur, commençai-je d’un ton égal, avant de passer à la suite, je peux vous demander un service ?
—Bien sûr, s’empressa-t-il de me répondre.
Je dis alors sans prendre la peine de me retourner.
—Si j’arrive à vous montrer que ma théorie est solide... vous m’aiderez à poursuivre mes recherches sur le sujet ?
Il y eut un court silence. Je crus bien qu’il allait me dire non mais, au bout de quelques secondes, il lâcha un soupir et m’affirma :
—Oui, Ingrid. Si c’est le cas, je ferais tout mon possible pour t’aider.
Après ça, il n’y eut plus grand-chose d’intéressant. Le cours, en soi, l’était, mais ne concernait en rien mon problème.
Et me voici, face à mon clavier, à vous raconter ma déconfiture. J’ai toujours su que pour introduire ma découverte, je devrais m’engager sur un chemin semé d’embûches. Mais pas si tôt ! Qu’importe : les génies sont souvent incompris et rejetés avant que, quelques siècles plus tard, on se rende compte de l’ampleur de leurs travaux. Combien furent les hommes et les femmes du XXIème siècle surpris en apprenant que tel ou tel grand scientifique a été sacrifié parce qu’on le prenait pour un fou, un simple d’esprit ou un dangereux criminel ! Galilée, par exemple, condamné car persuadé -à raison- que la Terre tournait autour du Soleil. Voilà, c’est ça : je suis le Galilée moderne.
Cependant, il faut voir les choses du bon côté. Ce malheureux entretien aura au moins eu l’avantage de m’ouvrir les yeux. A l’évidence, je n’ai pas été assez ambitieuse ! Pas assez délicate aussi. C’est un bouleversement que de réaliser que le futur et ses schémas sont à portée de main et de compréhension. Parfois, la meilleure chose à faire est de mettre les gens devant le fait accompli. M. Froitaut m’a promis son aide dès que je lui aurai prouvé que j’ai raison. Nous sommes à trois jours de la fin du mois de septembre, j’ai donc trois jours pour trouver la meilleure façon possible d’exhiber mon talent. Je reviendrai à ce journal de bord quand ce sera le cas.
28 Septembre : Échec sur toute la ligne. Rien ne vient. Au début, je pensais que la meilleure idée était de prédire un évènement historique d’importance qui se produirait dans les prochaines années. Seulement ces choses sont invérifiables avant qu’elles n’arrivent ! C’est de la prévention inutile car si on me croit, on trouvera un moyen d’empêcher ces évènements, or si ces évènements ne se produisent pas, alors personne ne me croira ! Pareil pour la fin du monde : le public me prendra pour une fataliste jusqu’au moment où la planète leur explosera sous le nez. A ce moment-là, ils comprendront que j’avais raison, mais il sera trop tard, bien trop tard ! Espérons que l’inspiration sera meilleure demain...
29 Septembre : Pire qu’hier. Mes idées étaient peut-être mauvaises voire stupides mais au moins, j’avais des idées. Là, rien ! Mes neurones font la grève, mon intelligence rit au nez de ma conscience. Ma caboche est pleine de sable, ce qui explique sans doute le calme plat et le silence qui y règne. Ça me fait mal de l’admettre, mais il semblerait que la tâche soit plus ardue que je ne le pensais. Je refuse de perdre ! Abandonner ici reviendrait à fuir le combat sans avoir posé un pied sur le ring.
Mes parents se font du souci. C’est très agaçant, toute cette sollicitude que je n’ai pas demandée. Même mon imbécile de frère s’est permis de me dire que je ressemblais, je cite, « à un figurant de The Walking Dead ». Ce culot ! Enfin, peu importe. Il vaut mieux que je m’arrête là pour aujourd’hui ; je ne sais pas ce que je ferai si je suis toujours à court d’idées demain.
30 Septembre : Victoire ! Quelle idiote j’ai été de m’inquiéter. Un cerveau comme le mien ne pouvait pas me laisser tomber à un moment aussi crucial. La solution était évidente, juste sous mon nez !
Ma formule (car oui, c’en est une, et non je ne vous révélerai pas en quoi il consiste, trouvez la vous-mêmes si vous en êtes capables) a beau être un petit bijou de recherche et de sciences, l’orfèvre que je suis a conscience que tout le monde n’est pas amateur de bijoux de luxe. Or, pour graver mon nom à côté de ceux des plus grands, il me faut une reconnaissance universelle. Je devine ce que vous pensez : « C’est donner de la confiture aux cochons ! » Vous avez raison, cher lecteurs. Hélas, certains sacrifices sont nécessaires pour atteindre la gloire. Ainsi, j’ai compris quels critères devaient être remplis si je voulais atteindre mon but : dévoiler le fruit de mon travail de manière à ce que tout le monde y ait accès, et surtout utiliser ma technique pour concrétiser le rêve du quidam moyen. De quoi la population rêve le plus souvent ? Un indice : c’est également ce à propos de quoi ils aiment se plaindre le plus. Bravo, vous avez deviné : la réponse est l’argent, bien sûr ! Qui n’a jamais entendu quelqu’un marmonner qu’il quitterait son boulot sur-le-champ et irait se dorer la pilule sous les cocotiers s’il en avait les moyens ? Et quel est, à leurs yeux, la façon idéale de concrétiser ce rêve ? Façon qui me permet de cocher la case de mon premier critère ?
Je vous donne la réponse : le Loto ! Le nom du gagnant passera à la télévision, la moitié du pays aura les yeux rivés sur leurs écrans et moi, je n’aurai qu’à profiter de l’occasion pour révéler mon génie à la nation. Ce sera un coup de maître ! Sur ce, lecteurs, je dois vous quitter : j’ai un million d’euros à remporter.
J'aime beaucoup l'esprit en surchauffe qui transparaît dans la vivacité de l'écriture, et cette petite pointe d'orgueil qui va bien :D J'ai trouvé ça intéressant, du point de vue psychologique, qu'elle se vexe à ce point juste parce qu'on lui dit que son idée n'est pas une idée de génie. Évidemment, quelqu'un qui se croit un génie se vexe très vite, et c'est intelligent de montrer cette situation dès le début, pour poser le personnage. Ça la rend intéressante, et si elle n'est pas particulièrement sympathique, elle nous amuse. J'aime bien le jeu aussi "confiture" / "déconfiture". C'est bien trouvé.
La langue est simple et maitrisée, le format journal de bord est dynamique. Un vrai plaisir de te lire !
Petit détail :
- Après avoir patienté à l’extérieur de la salle, le temps que celle-ci se vide, je jetais un coup d’œil à l’intérieur => jetai ? comme c'est une action bornée, je pense que le passé simple convient mieux que l'imparfait.
Le paquet de copie m'a fait rire, il a le sens du spectacle ^^
A très vite
Ça me fait plaisir de te croiser ici ! Ravie que ce chapitre te plaise. N'hésite pas à me faire part de tes impressions si tu décides de poursuivre ta lecture ! Et pour les copies, oui, mes scènes ont toutes un côté assez, eh bien, théâtral x) Mes personnages sont des drama queen !
Merci pour la remarque, je fais ça presque partout, et je m'en suis rendue compte bien trop tard. La réécriture est une leçon du passé simple qui se répète à chaque page...
À bientôt ! :)
Entre le titre très sympa, le résumé super original et ce premier chapitre, je suis déjà emballée. <3 Le sujet des devineresses / Pythies, déjà ça me parle. Ensuite, l'aborder en version moderne et par une approche aussi atypique, c'est chouette.
Mais surtout, le ton d'Ingrid est super. Elle est énergique, caustique, drôle. J'aime beaucoup cette approche du protagoniste "génie". Ah lala, qu'est-ce que c'est rafraîchissant de sortir de l'mage du surdoué glacial et pas sympa <3 Bon, Ingrid est un peu mégalo, mais je sais pas, je la trouve quand même attachante.
Aborder dans un roman un sujet aussi aride pour beaucoup que les maths et les probas, j'aime ! Il me tarde de voir la fameuse formule en application.
J'enchaîne !
Merci d'avoir laissé un commentaire ! Je suis contente que l'approche du début te plaise, j'espère que tu aimeras la suite.
À bientôt :)
En tout premier lieu : le titre est cool. Maintenant que cela est dit, ma foi, j’ai trouvé ce premier chapitre très entraînant. Il se lit facilement, et surtout très vite, malgré sa taille tout à fait respectable.
L’introduction est amusante. L’histoire est bien narrée, le vocabulaire est riche. Peut-être quelques que/qui, au tout début, qui pourraient être évités, mais c’est pour chipoter.^^
Je trouve la narration sous forme de journal très intéressante, en plus de pouvoir jouer directement avec le lecteur. Je pense que c’est un très bon choix.
Quant à cette histoire de formule pour prédire le future… top ! C’est intrigant. Et puis la personnalité d’Ingrid donne envie de savoir ce qui va lui arriver.(j'ai comme l'impression qu'elle va bientôt gagner au loto x) ) En un chapitre, je la trouve déjà attachante, même si elle semble avoir un petit problème d’ego. xD J’aime les personnages comme ça, alors pour moi, c’est un très bon point !
Au plaisir,
À bientôt !
Merci pour ton commentaire ! Je suis contente que tu aimes le titre x) et que ce chapitre ne soit pas trop lourd : c'est une de mes craintes par rapport aux chapitres de cette histoire !
L'égo d'Ingrid n'est en effet pas l'aspect de sa personnalité le plus charmant x)
j'espère que la suite te plaira tout autant,
À bientôt ! :)
J'aime et je vais continuer avec plaisir ! J'ai hâte de voir l'évolution du personnage principal. J'avoue avoir mes différentes idées donc cela m'encourage à la lecture !
Ingrid me fait penser à Jimmy Neutron (côté génie, l'arrogance, limite mégalo' - c'est mon ressenti en tout cas) mais tellement à une adolescente lambda quand quelqu'un la remet en cause à la fois. Elle me fait sourire !
Mention pour le sujet des probabilités. Je ne suis pas matheuse pour un sou et la phrase est faible. C'est clair et accessible, simple. Je redoutais un peu parce que je pensais que la formule allait être dit ici. A voir la suite de ma lecture !
Pour moi un grand bravo ! Je suis assez difficile en lecture bien que je ne sois pas fermée à toute proposition. Celle-là retient bien mon attention ! Merci pour ce moment !
Merci pour ton commentaire ! Je dois t'avouer que je suis moi-même très mauvaise en maths. Heureusement, plusieurs personnes dans les commentaires m'ont donné des conseils pour cacher mon ignorance et créer une explication pour la formule un peu convaincante ! Je l'ajouterai lors de la réécriture finale. Merci à toi d'avoir lu ce chapitre, et j'espère que la suite te plaira !
À bientôt :)
Ravie que ce début d'histoire te plaise ! J'espère que le reste te plaira tout autant :)
À bientôt !
Hooo elle a l'air bien chouette ton histoire
Pour une génie des maths, je la trouve presque modeste ton héroïne :-p
Non je plaisante, mais j'ai connu quelques personnes avec des melons encore plus gros lol sisi... c'est possible
C'est une chouette idée en tout cas , même si je partage l'avis de Froitau :-p
D'ailleurs ce devrait être professeur froitau ou Dr froitau ou alors cette jeune femme lui retire ses titres par mépris lol
Enfin en tout cas c'est un très bon début et je lirai la suite avec intérêt
Bon j'ai fait un peu de maths dans ma vie en plus alors je suis intrigué :)
A bientôt
Merci pour ton commentaire ! Quoi tu as connu des gens plus arrogants encore qu'Ingrid? Peut-être qu'il va falloir que je la rende pire encore... x) J'espère que la suite sera à la hauteur de tes attentes !
À bientôt :)
C'est avec beaucoup de plaisir que je découvre ton histoire. Elle est plaisante et rafraichissante. On prend plaisir à aimer et détester à la fois ton héroïne. L'idée des probabilités est un très bon thème, j'espère que tu détailleras davantage les calculs par la suite pour donner du crédit et de la profondeur au raisonnement de "Miss-j'me-la-pête"^^
ps: As-tu déjà lu le miroir de Cassandre de Werber ? Tu pourrais trouver ça intéressant.
A bientôt!
Merci pour ton commentaire ! Tu as raison pour ton conseil sur le détail des calculs, c'est quelque chose que j'ai essayé d'esquiver autant que possible, étant moi-même très mauvaise en maths, mais il va vraiment falloir que je me penche là-dessus x) Et non, je ne connais pas cette histoire, mais il est vrai que le thème du livre est proche du mien.
J'espère que les chapitres suivants te plairont :) À bientôt !
Elle est chouette, Ingrid. Elle me rappelle Artemis Fowl. J'ai hâte de découvrir ce qui l'a menée à cette arrogance-là, et comment elle gère la solitude et la différence.
Au fur et à mesure de la lecture :
"La chute de la tartine n’a que deux résultats possibles. Avec un peu de bon sens et deux, trois autres calculs, on peut deviner sur quel côté elle va atterrir."
J'aimerais beaucoup que tu détailles les calculs. Ça donnerait un côté authentique à cette capacité d'Ingrid. Et puis, c'est toujours comme de la magie, les mathématiques, surtout quand (comme moi) on n'y comprend rien.
"Choquée et déçue, c’est dans cet état d’esprit que j’ai quitté M. Froitaut."
AHAHAHA, je suis soulagée de voir que je ne suis pas la seule personne qui s'obstine à continuer à dire choquée déçue. (Même si en l'occurrence l'autre personne est un personnage imaginaire de 13 ans. Bon.)
J'ai eu le sentiment que le dialogue entre Ingrid et son professeur tourne en rond : ça consiste en elle qui répète "si c'est possible", et lui qui répète "non c'est pas possible". Peut-être que s'ils parlaient de choses plus précises ? Qu'ils citaient des gens ? Des théories ? Des expériences ? Même si on ne suit pas tout, d'ailleurs.
"Ma formule (car oui, c’en est une, et non je ne vous révélerai pas en quoi il consiste, trouvez la vous-mêmes si vous en êtes capables)"
C'est drôle, mais ça me semble contradictoire avec le projet du journal de bord, qui est justement de partager ses découvertes scientifiques.
Beaucoup aimé la fin du chapitre ! Très drôle, et ça donne envie de continuer.
Merci pour ton commentaire ! Ta remarque sur le dialogue entre Froitaut et Ingrid est assez juste, je note ça pour la réécriture. Quand à la partie où elle refuse de partager sa formule, en plus du fait que je suis moi-même assez mauvaise en maths, je vois ça comme un moyen de protéger sa particularité même face à ses lecteurs imaginaires. Comme si, en révélant son secret, elle allait perdre ce qui faisait d'elle quelqu'un d'à part... Mais j'explore cet aspect de sa personnalité plus tard !
Quoi qu'il en soit, merci d'avoir lu ce chapitre, et j'espère que les suivants te plairont :)
J'ADORE Ingrid. Elle est tellement arrogante... mais j’adore la détester, et cela la rend paradoxalement sympathique
Ton écriture est fluide et super agréable à lire
J'ai toujours eu les maths en horreur, mais avec Ingrid ça parait si simple j'ai envi de m'y mettre (non, pas pour gagner au loto)
Merci pour ton commentaire ! Je suis tellement contente que le début de l'histoire te plaise. N'hésite pas à me dire si tu as des corrections en tête à apporter à l'histoire.
À bientôt !
Je passe voir ton histoire et je suis très agréablement surpris. C'est super bien écrit et original. J'aime beaucoup la narratrice, génie arrogante. Elle me fait un peu penser à Artemis Fowl dans un autre style, je ne sais pas si tu connais (sinon je te le conseille).
Les piques d'humour fonctionnent bien et rendent la lecture agréable.
Quelques remarques :
"On est mal accueilli dans son propre pays et il n’est pas rare qu’on vous y prenne pour un fou," je le dirai plutôt comme ça : son propre pays où il n'est pas rare qu'on vous...
"Pour les ignares du fond de la classe," merci ^^
" d’Alexandre Lyapunov." je ne connaissais pas hihi
Un plaisir,
A bientôt !
Merci pour la reformulation, je pense prendre ta suggestion car elle est en effet plus claire. N'hésite pas à me dire si tu notes d'autres petits (ou gros) problèmes dans les autres chapitres.
À bientôt !
Merci d'avoir mis mon histoire dans ta PAL, ce qui me permet de découvrir la tienne.
C'est un premier chapitre très dynamique. Enfant, les maths ne m'intéressait pas du tout, et maintenant ça me fascine même si je ne comprend toujours rien :). Je crois que c'est important de les rendre attrayants dans une histoire comme celle ci, mais attention quand même à ne pas surcharger le lecteur d'infos, perso j'ai envie d'en apprendre plus, mais le péripéties de l'histoire et les interactions d'Ingrid avec le monde est aussi important.
A bientôt :)