Edwin O' Fallawin serra ses dents sur le tuyau de sa pipe en merisier. Il s'était assis sur une roche et son arrière train le faisait souffrir atrocement. Mais c'était tout de même mieux que de rester debout avec son nerf sciatique coincé. Il posa un regard attendri sur le border-collie qui jappait gentiment, couché à ses pieds. Heureusement qu'il courrait pour lui celui-là, ou les moutons n'auraient jamais fait la route jusqu'ici.
Edwin O' Fallawin avait soixante-dix ans, il était sec comme un coup de trique et traînait ses vieux os sur les collines d'Irlande pour surveiller les troupeaux. Il louait ses services à de grands éleveurs qui possédaient trop de têtes de bétails pour les garder parqués entre quatre murets de pierrailles. Ça ne lui rapportait pas de quoi vivre en ville, mais dans les collines, c'était suffisant.
Dans le crépuscule tombant, il contemplait les phares des voitures qui dessinaient des couleuvres de lumière dans le creux des collines. Puis il entendit le bruit caractéristique d'un moteur deux temps qui pétaradait en s'approchant. L'engin qui apparut gravissait à grand peine la colline, chargé d'un gamin d'une douzaine d'année qui rebondissait sur la selle. On était venu vérifier ce soir encore s'il était toujours debout.
« Tout va bien Papi ? »
Il hochait la tête vivement, bien décidé à ne pas parler à ce blanc bec.
« Vous avez vu un cheval ce soir ? » demanda le gamin goguenard.
Les épais sourcils d'Edwin formèrent un angle furibond, il souffla de dédain et déclara d'une voix éraillée :
« Kelpie, un Kelpie que j'ai vu, j’te dis ! »
Depuis qu'il était enfant cette histoire du Kelpie le poursuivait. Aujourd'hui, il ne savait plus trop ce qui c'était réellement passé ce jour-là au bord du lac. Mais ce dont il était certain, et ce qu'il avait raconté à tous à l’époque, c'est qu'un magnifique cheval blanc était venu à leur rencontre alors qu'il jouait avec son ami Tim au bord du lac Golagh. Son ami avait grimpé sur le dos immaculé de l'animal en s'aidant d'une pierre et, aussitôt, le cheval avait bondi dans le lac et disparu dans les profondeurs en emportant l'enfant. Il avait raconté ça aux policiers qui ne l'avaient pas cru un seul instant alors même qu'on ne retrouvait nulle part le corps de Tim. On l'avait même soupçonné d'avoir poussé son camarade dans l'eau. À bien y penser, c'était sans doute à cause cette incrimination qu'Edwin O'Fallawin avait passé sa vie sur les hauteurs, loin des gens qui l'avaient accusé à tort, cauchemardant souvent à propos d'un cheval blanc... Il se laissa aller à ses pensées tandis que le jeunot caressait le chien. Il avait entendu dire il y a longtemps qu'au moment de mourir, l'image d'un étalon noir vous apparaissait, il se demandait quand cela lui arriverait. Ses yeux fatigués glissèrent vers l'est, il n'y avait là qu'une nouvelle colline, mais derrière se trouvait le fameux lac qu’il maudissait.
La tragédie qui s'était produite soixante ans plus tôt dans le lac Golagh n'avait jamais trouvé d'explications. Mais en s'y intéressant de plus près et en fouillant les archives des journaux locaux, Edwin avait découvert que les disparitions d'enfants autour de ce lac étaient un phénomène régulier au cours des siècles. Il souleva sa carcasse de la pierre, faisant craquer tous les os de son dos :
« Tu peux partir maintenant, morveux.
– Non, mon père m'a demandé de rester avec vous.
– Mais un orage se prépare.
– Justement. »
Le vieil homme grogna. Il aurait préféré ne pas à avoir à s'occuper du gamin en plus du troupeau lorsque la pluie torrentielle affolerait les bêtes. Mais le garçon poussant la mobylette partit en direction de la hutte de pierres sèches qui avait abrité des générations de bergers.
« Je me demande toujours comment vous avez pu inventer une histoire pareille devant les policiers ».
Edwin, même s'il savait le combat perdu d'avance, racontait à nouveau son histoire, très énervé par les insinuations du garçon. Puis il ponctua :
« Tu penses que je suis fou, c'est ça ?
– Honnêtement ?
– Non, oublie, je ne veux pas l’savoir. »
Ils suivaient le sentier tandis que les nuages s'amoncelaient à l'ouest et que le vent commençait à fouetter les hautes herbes et siffler entre les rocs. Edwin encore vexé claudiquait derrière le gamin effronté, souhaitant que lui aussi se fasse enlever par un Kelpie, juste pour voir. Il le considéra d'un œil plus doux, c'était un mioche après tout. Un mioche qui aimait bien le taquiner et son histoire était tellement abracadabrante qu'il ne pouvait pas lui en vouloir de ne pas le croire. C'était comme les hommes enlevés par les extraterrestres que personne ne croyait jamais. Il arriva à la hauteur du gamin et ébouriffa ses cheveux roux avec bonhomie :
« Hey ! Qu'est ce qui vous prend, vieil homme ?
– Promets-moi juste de ne jamais monter sur un cheval tant que tu seras près du lac Golagh.
– Mais si c'est une bête échappée du ranch des Lewis, faudra bien la ramener. En plus je suis lad là-bas, si je regarde le cheval s'enfuir sans rien faire, ça ne serait pas professionnel !
Il arrêta sa phrase, sourcils froncés :
« Je ne vois même pas pourquoi j'vous dis ça! Votre histoire et vous, vous êtes complétement givrés ! »
Edwin O'Fallawin retourna à son silence taciturne. La nuit tombait et les nuages qu’obstruaient le ciel la rendait ténébreuse. Il prit le premier tour de garde, perché sur le toit de pierre de l'abri, fixant les moutons en contrebas. Bien sûr, il n'était plus aussi performant qu'avant et il lui arrivait de piquer des petits roupillons. Sa tête ballottait sur sa poitrine alors qu'il vit apparaître derrière ses paupières closes la figure équine qui le hantait. Des palmes remplaçaient les sabots et ses crins étaient des algues luisantes. Il avait deux trous à la place des yeux qui semblaient l'aspirer comme des abîmes. Le Kelpie ouvrit la bouche sur des rangées de crocs acérés et poussa un hennissement déchirant. Edwin eu un soubresaut. Il ne savait pas s'il avait véritablement quitté son rêve. Les premières gouttes glacées vinrent s'écraser sur sa parka et il ouvrit définitivement les yeux. Là il la vit. La silhouette blanche s'évanouit aussitôt dans la nuit.
« Le cheval ! Le Kelpie ! »
Le gamin avait sauté hors de la maisonnette.
– Mais je ne vois rien, vous avez sûrement rêvé !
– J’te dis qu'il y avait un cheval. »
Un hennissement se mêla au souffle du vent et les deux compères se figèrent, aux aguets. Comme pour accueillir la silhouette irisée de la créature, les nuages s'étaient soudain ouverts pour laisser filtrer la lumière de la lune. Le cheval blanc leur apparut pleinement, galopant avec fouge dans l'étendue herbeuse, sûr de ses pas dans l'obscurité. Edwin, qui détestait les cheveux depuis sa triste aventure ne put s'empêcher de trouver la bête magnifique. Comme attiré par le chant d'une sirène, le garçon fit un pas en direction de l'animal. Celui-ci caracolait, superbe, excité par l'orage.
« Il est magnifique !
– Ne t'approche pas de lui ! »
– Mais je suis certain que c'est l'étalon des Lewis ! »
Il quitta son poste d'observation et partit à la rencontre de l'animal.
« Ne monte pas sur son dos, surtout ! »
Edwin aurait voulu se désenchanter de la vision de la bête, quitter cet état d’admiration. Au fond de ses tripes, il savait que c'était le Kelpie, mais sa conscience du danger était engourdie par ses charmes. Une sueur froide lui baigna soudain l'échine, la même tragédie se répétait. Il devait l’empêcher ! Il claudiqua en direction du Kelpie et du gamin. Celui-ci prenait son élan pour monter sur son dos. Il empoigna la jambe de l'enfant et voulu le tirer en bas du monstre, mais l'enfant se dégagea vivement, faisant basculer le vieillard. Puis il lança le cheval docile au petit trot, s'accrochant à sa crinière et le guidant de ses jambes :
« Vous voyez, ce n’est pas la peine de paniquer. »
Abasourdi, Edwin regardait l'animal secouer la tête sous la pluie. Il pensa d'abord que la chose le narguait, puis il commença à douter. Le jeune lad le lança au petit galop et lui fit faire des cercles malgré la pluie, ajoutant avec émerveillement :
« Pas de doute, il a été dressé. Votre terrible Kelpie est un cheval de haute école, grand-père ? »
Le gamin riait, se moquait de lui et continua :
« Bon, j'le ramène chez les Lewis. »
– Je t'accompagne.
– Pourquoi ? Vous allez nous ralentir. »
Le vieillard se planta devant le gamin, les bras tendus et déclara :
« Tu ne trouves pas que la coïncidence est un peu grosse ? »
Le lad sembla hésiter un instant et Edwin vit les muscles du cheval se bander, prêt à bondir. Il fallait que le gamin descende de là à tout prix !
« J'pars devant alors. »
Il talonna sa monture qui prit le petit galop, dans la descente qui menait au lac, paniqué Edwin hurla :
« Descend de là, bougre d’imbécile ! »
Il arrêta la monture avec une facilité déconcertante qui fit à nouveau douter le vieil homme de ce qu'il avait cru voir jusque-là. Puis le gamin reprit le petit galop et laissa la monture accélérer, accélérer, accélérer, jusqu'à ce que celle-ci atteigne une vitesse inouïe, si bien qu'il ne pouvait plus descendre.
Le garçon et le Kelpie disparurent derrière la colline pour ne plus jamais reparaître.
Je suis très heureux d'avoir lu ce texte, étant moi même un amateur (passionné ?) de folklore et de légendes. Le kelpie est un bon choix de cryptide, n'étant que peu représenté dans notre culture.
Je rejoins les quelques remarques qui t'ont déjà été faites en commentaire, notamment à propos de la fin qui nous laisse un peu sur notre faim. Le déroulement de l'histoire est assez prévisible, ce qui n'altère pas la qualité de ton écriture riche et variée, toutefois le texte ne vient pas nous décrocher de surprise.
Le personnage du vieux berger est rapidement attachant, et celui du jeune homme est assez simple mais efficacement représenté. On s'imagine facilement les deux protagonistes en opposition sur les berges du lac, bien que j'aurais volontiers lu une description plus détaillée de l'environnement pour une meilleure immersion.
Cette histoire fait office d'une belle légende à raconter au détour d'une conversation et je serais curieux de découvrir ton interprétation d'autres mythes folkloriques. Même si tes derniers textes datent d'il y a quelques années, je t'encourage à continuer d'écrire !
En tout cas, j'étais contente de trouver une petite nouvelle sur une créature qui m'a toujours fascinée. Merci pour ce texte très.. rafraichissant ! :D
J’ai beaucoup aimé ta plume, la belle ambiance que tu arrives à nous transmette et la fluidité de ta narration. Je ne connaissais pas du tout le kelpie, aussi le titre de la nouvelle était incompréhensible pour moi, ce qui a fait que c’est l’une des dernières que j’ai lues. Mais heureusement que je l’ai fait car je serais passée à côté d’une belle double découverte: le kelpie (moi qui suis une fan de chevaux dans la vraie vie et d’animaux fantastiques dans mes lectures) et ta plume!
Peut-être seul bémol de ma part (complètement subjectif du coup): la chute n’est pas assez percutante à mon goût. Mais cela n’enlève rien au plaisir que j’ai eu à lire cette nouvelle :-)
J'ai bien aimé ton histoire, ce vieux papi m'a paru si attachant !
J'étais curieuse de voir comment tu allais employer le kelpie, dont je connaissais déjà la mythologie. J'ai cru, suite au flash-back, qu'on en saurait plus sur l'enfant disparu ami du papi, voire que le papi monterait sur le dos du kelpie pour aller vérifier par lui-même (et peut-être, tant qu'à faire, sauver le gamin actuel), mais non ! Une tragique répétition du passé... Autnt le gosse m'a paru insupportable alors j'avais envie de dire "bien fait" autant ça me rend tristoune pour le papi qui subit ça une seconde fois.
J'ai un petit point sur lequel j'ai eu un peu de mal, c'est que suite au flash back, j'ai eu du mal à comprendre vers où le papi et le gamin marchaient et pourquoi le gamin le suivait, comme s'il allait passer la nuit avec le papi alors que j'avais initialement compris qu'il vérifiait juste qu'il était encore vivant avant de repartir chez lui. Mais bon, c'est du détail :)
Plein de bisous !
Bien que je ne connaisse pas l’Irlande ni ses légendes, je trouve que tu arrives bien à nous entraîner sur ces terres. Finalement, il ne se passe pas grand-chose, c’est surtout un récit d’ambiance, de souvenirs, de cauchemars, avec son mystère, sa touche de magie ou de surnaturel, mais on ne s’ennuie pas un instant. À l’instar du Kelpie, tu nous charmes.
Je ressens de l’empathie pour ce vieil homme qui a été accusé à tort et que, même des décennies plus tard, personne ne croit, alors que lui a été traumatisé. Et ce gamin insouciant qui se croit si malin...
Coquilles et remarques :
— un cheval à la robe d'argent apparait dans les collines [Ici, tu écris « apparait » (graphie rectifiée), alors qu’à la fin , tu écris « pour ne plus jamais reparaître » (graphie traditionnelle). Il faut en choisir une des deux et l’employer partout.]
— S'agit-t-il de l'étalon du ranch des Lewis ? [S’agit-il ; le « t » euphonique n’a pas lieu d’être]
— dont le vieux Edwin rebat les oreilles à quiconque les lui prêtes ? [le vieil Edwin / prête ; le sujet est « quiconque »]
— Il s'était assis sur une roche et son arrière train le faisait souffrir [arrière-train]
— Heureusement qu'il courrait pour lui celui-là, ou les moutons n'auraient jamais fait la route [courait ; « courrait » est la forme du conditionnel présent]
— Il posa un regard attendri sur le border-collie qui jappait gentiment [le border collie]
— qui possédaient trop de têtes de bétails pour les garder parqués [de bétail / parquées]
— le bruit caractéristique d'un moteur deux temps qui pétaradait [« moteur deux-temps » ou « moteur à deux temps »]
— L'engin qui apparut gravissait à grand peine la colline, chargé d'un gamin d'une douzaine d'année [à grand-peine / d’années]
— « Tout va bien Papi ? » [Virgule avant « Papi »]
— bien décidé à ne pas parler à ce blanc bec [ce blanc-bec]
— « Vous avez vu un cheval ce soir ? » demanda le gamin goguenard. [Virgule après « cheval » et après « le gamin ».]
— Depuis qu'il était enfant cette histoire du Kelpie le poursuivait. [Virgule après « enfant » / de Kelpie]
— il ne savait plus trop ce qui c'était réellement passé [s’était ; c’est le verbe « se passer »]
— À bien y penser, c'était sans doute à cause cette incrimination [à cause de]
— Il avait entendu dire il y a longtemps qu'au moment de mourir, l'image d'un étalon noir vous apparaissait, il se demandait quand cela lui arriverait. [Il y avait longtemps / Je remplacerais la virgule après « apparaissait » par un point-virgule ou par « et ».]
— La tragédie qui s'était produite soixante ans plus tôt dans le lac Golagh n'avait jamais trouvé d'explications [d’explication ; on en attend une]
— Il aurait préféré ne pas à avoir à s'occuper du gamin [ne pas avoir à ; il y a un « à » en trop]
— Edwin encore vexé claudiquait derrière le gamin effronté [Il faudrait placer « encore vexé » entre deux virgules.]
— « Hey ! Qu'est ce qui vous prend, vieil homme ? [Qu'est-ce qui]
— En plus je suis lad là-bas, si je regarde le cheval s'enfuir sans rien faire, ça ne serait pas professionnel ! [Concordance des temps : « si je regardais » / ça ne serait pas » ou « si je regarde /, ça ne sera pas ».]
— Votre histoire et vous, vous êtes complétement givrés ! [complètement]
— Edwin O'Fallawin retourna à son silence taciturne. [Taciturne, c’est qui parle peu, alors un « silence taciturne », c’est bizarre ; maussade, morose, renfrogné, peut-être ?]
— La nuit tombait et les nuages qu’obstruaient le ciel la rendait ténébreuse [qui obstruaient ; ce sont les nuages qui obstruent le ciel, pas l’inverse / la rendaient ; ce sont toujours les nuages]
— Sa tête ballottait sur sa poitrine alors qu'il vit apparaître [Concordance des temps : alors qu’il voyait]
— Edwin eu un soubresaut [eut ; passé simple]
— galopant avec fouge dans l'étendue herbeuse [avec fougue]
— Edwin, qui détestait les cheveux depuis sa triste aventure [les chevaux]
— Il empoigna la jambe de l'enfant et voulu le tirer en bas du monstre [voulut ; passé simple]
— Le gamin riait, se moquait de lui et continua [Le verbe « continua » s’enchaîne mal aux deux verbes à l’imparfait qui précèdent. Je propose quelque chose comme : « En riant et en se moquant de lui, le gamin continua » ou » « Le gamin riait et se moquait de lui. Puis il conclut »]
— « J'pars devant alors. » [Virgule avant « alors ».]
— dans la descente qui menait au lac, paniqué Edwin hurla [Il faudrait mettre un point-virgule ou un point après « au lac ».]
— « Descend de là, bougre d’imbécile ! » [Descends]
Merci pour cette histoire ! Elle se laisse bien lire, et on n'entend pas souvent parler des kelpie (beaucoup moins que les sirènes!), donc c'est plutôt chouette de lire quelque chose sur eux.
La fin triste et attendue correspond bien à l'ambiance du texte.
D'autant que jusqu'à présent je n'avais rien lu de "réaliste" venant de toi. On sent bien le froid humide de l'Irlande, la solitude un peu amère d'Edwin que personne n'a jamais cru et qui est le dernier peut-être à se souvenir du fait que les Kelpies existent...
Je trouve le duo Edwin/l'ado très réussi d'ailleurs : le gamin est juste ce qu'il faut d'insupportable / adorable pour qu'on ai envie de le baffer mais aussi de le sauver lorsqu'il se fait charmer...
Bref, une belle réussite !
Une seule chose m'avait faite tiquer, à vrai dire, mais il me semble que tu l'as corrigé avant de poster : à un moment, le gamin sans nom était nommé Tim lui aussi (dans cette phrase je crois "Le lad sembla hésiter un instant et Edwin vit les muscles du cheval se bander, prêt à bondir"), et on s'est demandé si c'était volontaire (Edwin, sous le choc, divague et superpose les deux garçons dans son esprit) ou si c'était une coquille.
Merci d'avoir participé à l'AT !
Je ne connaissais pas les Kelpies, merci aussi pour la découverte.
On s'attend à la chute, mais ça fonctionne très bien, tout dans la suggestion.
Bravo et A+
je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer 2 petites typos :
- "Je ne vois même pas pourquoi j'vous dis ça, ton histoire et toi vous êtes complétement givrés !" ==> là c'est peut-être voulu en fait de passer du tutoiement au vouvoiement...
- "mais sa conscience du danger était engourdi ses charmes." ==> je pense qu'il manque un mot.
J'ai hâte de découvrir ce que vous avez écris d'autre.
L'ambiance de ta nouvelle n'a rien à voir, mais elle est très joliment rendue et directement évocatrice des landes irlandaises qui tombent dans la mer. On sent aussi une sorte de nostalgie et la fatigue d'Edwin à la fin de sa vie. Peut-être aussi le regret d'avoir été un peu mis à l'écart à cause de son histoire que personne n'a jamais crue.
Bien sûr, on s'attend un peu à la chute, mais le fait de l'avoir juste suggérée est habile.
Merci pour ce joli texte !
Ta nouvelle m'a satisfaite, elle était bien écrite, pas trop longue, pas trop courte ! Merci beaucoup pour ce moment de lecture ! c: