Je peux te sentir, sous mes mains étendues
Sans pouvoir nous mentir, nos formes sont perdues
La douce ombre qui m’embrasse, fait de moi sa silhouette...
Mes yeux s’ouvrent inquiets, je suis voilée des regards
Tous ceux qui nous convoitent sont des âmes méprisables
Je sors à pas feutrés, au coeur du brouillard
Dois-je craindre le dénouement ? je le souhaite plus louable
Abrégeons le commencement
Utilisée trahie voilà qui nous unit
Je sais te voir
et te ressens
Je suis le noir
Incandescent
Je suis le noir
Incandescent
J’aimerais te croire
Plus bienveillant
La tendre pénombre qui offre ton odeur...
Forts de tes folles ardeurs, je dois les maîtriser
Ou c’est le sang qui coule, et la fin de la vie
Et si peu reconnue, je me sens épuisée
Je connais tes désirs, mais n’en ai pas envie
Je sais te voir
et te ressens
Je suis le noir
Incandescent
J’aimerais te croire
Plus bienveillant
Je suis le noir
Incandescent
Au calme de l’obscure qui effleure ma peau...
Je suis mes idéaux, au clair du crépuscule
En mon être ses larmes, elles vont couler sans fin
L’amer passé me tient, tout n’est pas que calcul
Sans les sentir sur moi, même devant les confins
Je sais te voir
et te ressens
Je suis le noir
Incandescent
J’aimerais te croire
Plus bienveillant
Grâce au soleil, je nous dévoile...
Tu es le noir...
Je suis le noir…
Incandescent
Bonne continuation !
j'aime comment on ressent la douloureuse attirance. Ils se cherchent, s'observent, s'effleurent... C'est fragile et fort à la fois et ça se remarque dans la rythmique du poème également. C'est un texte que l'on lit avec plaisir
Cette prose est magnifique. Je suis fasciné par ton aisance à manier les mots. J'ajoute tes textes à ma pile à lire afin, je l'espère, de découvrir tes prochains textes.
Belle soirée. A bientôt,
Noémie.