Le poumon aéré

Je respire mieux maintenant

Je pensais mourir sans toi

Je sais que tu n'es pas trop loin

 

Mes battements sont bien plus lents

Mais, j'ai enfin retrouvé la foi

Ton amour protecteur m'a oint

 

Ton sacrifice, je le comprends

Tu pars pour ne pas être un poids

Mais tu n’as pas encore mis de point

 

Je me rappelle de toi sur le banc

A cet amour, je ne mettrai pas de croix

Je t'attendrai, cloitré au fond du foin

 

Je garde un souvenir de ton blanc

Dans ton rouge, dans ton noir, je me noie

Tes yeux marron, un jour, j'en prendrais soins

 

Ce que je ressens pour toi est dément

Il fut un temps, je campais sous ton toit

Vas en paix, je nous réserve un coin

 

Beaucoup me trouveront consternant

Je ne laisserais que seul toi me nettoie

Je respire mieux un poumon en moins

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