Le rejeter de la classe D

Notes de l’auteur : Merci d’avoir choisi de plonger dans l’univers de Tokyo King Élite : Les Ombres de la D.
Ce roman est né d’une idée simple : et si le courage, la stratégie et la volonté pouvaient renverser même le système le plus injuste ?

À travers les yeux de Naoya, Yuji et Manjiri, vous découvrirez un monde où chaque sourire peut cacher une ruse, et où la force n’est rien sans intelligence.
Chaque chapitre a été écrit pour vous faire ressentir — la tension, l’émotion, la rage de se battre, mais aussi l’amitié et l’espoir.

Merci à tous ceux qui soutiennent cette histoire en la lisant, en laissant un commentaire, ou simplement en tournant la page suivante.
Votre lecture est la véritable force de la Classe D. 💥

Bienvenue à Tokyo King Élite.
Et souvenez-vous : “Les ombres d’aujourd’hui deviendront les rois de demain.”

 

Chapitre 1 — Les Nouveaux Visages de la Classe D

 

Le soleil de printemps brillait sur le gigantesque campus de Tokyo King Élite.

Des centaines d’élèves, vêtus d’uniformes impeccables, franchissaient le grand portail, mélange d’excitation et de nervosité dans le regard.

Tokyo King Élite.

Un lycée où seuls les meilleurs survivent.

Là où chaque point, chaque décision, chaque erreur peut changer une vie.

Dans le flot d’élèves, un jeune homme avançait calmement, sac en bandoulière, mains dans les poches.

Son regard était froid, calculateur.

Naoya Sakamoto.

> « Nouveau départ, hein ? Voyons ce que cette école a dans le ventre. »

Son uniforme parfaitement ajusté contrastait avec sa démarche nonchalante.

Rien ne semblait pouvoir le perturber.

 

— Hé, toi aussi tu es nouveau ? lança une voix à côté de lui.

Naoya tourna légèrement la tête.

Un garçon à l’air énergique, sourire franc, cheveux ébouriffés, tenait sa cravate de travers.

Yuji Arata.

— Ouais, répondit Naoya. Classe D, toi aussi ?

— Ouais ! On dirait qu’on va galérer ensemble, mec !

— …C’est ce que je craignais.

Yuji rit fort, sans se vexer.

— T’inquiète, je suis du genre à pas me laisser marcher dessus. Si quelqu’un s’en prend à nous, je lui rentre dedans direct !

— Hm. Et tu comptes réussir tes examens avec les poings ?

— Bah… Si ça compte comme une compétence, pourquoi pas ?

Naoya soupira discrètement.

Ce type était bruyant, impulsif, mais… sincère.

Un contraste total avec lui.

 

Les deux garçons arrivèrent devant une immense bâtisse moderne, aux murs de verre et aux drapeaux étincelants.

Une plaque dorée indiquait : “Classe D — Pavillon Sud.”

— Alors c’est ici, murmura Yuji.

— Apparemment, ouais. La classe des perdants.

Une troisième voix s’éleva, douce mais ferme.

— Vous avez raison.

Ils se retournèrent.

Une fille se tenait derrière eux, bras croisés, expression sérieuse.

Cheveux argentés coupés court, regard perçant.

Manjiri Sano.

— Classe D. Les déchets du système. Ceux qui n’ont aucune chance de briller.

— T’en parles comme si t’en faisais pas partie, fit remarquer Yuji.

— Peut-être que je me suis juste perdue, répondit-elle avec un léger sourire.

Naoya la fixa un instant.

Cette fille n’était pas ordinaire.

Il y avait dans son regard une force tranquille, une tension prête à exploser.

 

— Allons-y, dit-il finalement. On ne va pas leur donner raison dès le premier jour.

 

Salle de Classe D – 8h00

 

Les élèves prenaient place dans une salle sobre, aux tables usées et aux murs défraîchis.

Rien à voir avec les salles luxueuses de l’aile nord réservée aux Classes A et B.

 

Sur l’estrade, une jeune femme aux lunettes rondes les observait calmement.

— Bienvenue à tous. Je suis Mlle Asuka, votre professeure principale.

Elle afficha un sourire doux, presque ironique.

— Vous êtes ici parce que vous n’avez pas été jugés “dignes” d’intégrer les Classes supérieures.

Un murmure parcourut la salle.

— Mais, ajouta-t-elle, ce n’est pas une condamnation… c’est une épreuve. Si vous prouvez votre valeur, vous pouvez grimper.

Naoya pencha la tête.

— Une hiérarchie basée sur quoi, exactement ?

— Résultats, comportement, et points.

— Points ?

— Chaque élève reçoit 100 000 points au début du mois, expliqua-t-elle. Vous pouvez les dépenser librement : nourriture, privilèges, notes… tout s’achète ici.

 

Yuji faillit s’étouffer.

— Attendez, on a genre… un salaire ?

— Exactement, sourit Mlle Asuka. Mais attention. Ceux qui échouent aux examens ou enfreignent les règles perdront leurs points… voire plus.

 

Un silence glacé tomba dans la classe

Manjiri murmura :

— Donc… on paie notre avenir.

Naoya esquissa un sourire discret.

— Intéressant système.

 

 

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Cour du lycée – Pause de midi

 

Sous les cerisiers en fleurs, Naoya observait les autres classes.

Les élèves de la Classe A portaient des montres coûteuses, riaient avec assurance.

La Classe D, elle, restait isolée, moquée.

 

Yuji mâchait distraitement son sandwich.

— Tu crois vraiment qu’on peut grimper jusqu’à la Classe A ?

— Pas “on”, corrigea Naoya. Je le crois.

— Hah ?

— La victoire, Yuji, n’appartient pas à ceux qui sont forts… mais à ceux qui savent observer.

— …C’est censé me rassurer ?

— Pas vraiment.

 

Manjiri les rejoignit, les mains dans les poches.

— La Classe C nous observe depuis dix minutes. Trois garçons, dont un grand roux.

— Taiju Chiba, murmura Naoya.

— Tu le connais ?

— Non. Mais j’ai entendu son nom à l’inscription. Chef de la Classe C. Il adore provoquer les nouveaux.

 

Comme pour confirmer ses mots, trois silhouettes s’avancèrent.

Le grand roux, Taiju, souriait d’un air moqueur.

 

— Alors c’est vous, les déchets de la D ?

Yuji se leva aussitôt.

— Tu veux voir si les déchets savent frapper ?

— Oh, j’aimerais bien, répondit Taiju. Mais ce serait trop facile.

 

Il s’approcha de Naoya, posa une main sur son épaule.

— Tu ferais mieux de rester à ta place. La Classe D ne dépasse jamais la C.

 

Naoya leva les yeux vers lui, impassible.

— C’est vrai.

Taiju ricana.

— Enfin quelqu’un de lucide.

— Mais tu sais, ajouta Naoya, même les rats peuvent mordre s’ils ont faim.

 

Le regard de Taiju changea.

Un mélange de surprise et de mépris.

 

— On se revoit bientôt, “rat”.

 

Il tourna les talons, laissant derrière lui un silence pesant.

Yuji serra les poings.

— Laisse-moi lui en mettre une !

— Pas maintenant, répondit calmement Naoya. Chaque bataille mérite son moment.

Manjiri hocha la tête.

— Et son plan.

Naoya esquissa un sourire.

— Exactement.

 

 

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🌇 Fin du Chapitre 1 — “Les Nouveaux Visages de la Classe D”

 

> « Dans ce lycée, chaque mot est une arme… et chaque sourire, une stratégie. » — Naoya Sakamoto

 

 

 

 

 

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